la vérité sur les risques et les effets secondaires

La vaccination contre le COVID-19 a représenté et représente encore aujourd’hui une arme fondamentale dans la lutte contre l’une des pires pandémies du siècle dernier.

Malgré cela, des réticences/des doutes concernant la sûreté et la sécurité persistent effets secondaires des vaccins. L’Institut Mario Negri a tenté de dissiper certains des faux mythes les plus répandus sur le vaccin anti-Covid et de répondre aux questions les plus courantes en s’appuyant sur les preuves les plus récentes de la littérature scientifique.

Les vaccins contre le Covid-19 peuvent-ils provoquer des morts subites ?

Il n’y a aucun lien entre le vaccin Covid et les morts subites. Cela a été constaté dans plusieurs études menées par les autorités sanitaires du monde entier et des groupes de recherche internationaux. Parmi celles-ci, en Italie, une étude de la région de Vénétie, menée sur des sujets âgés de moins de 40 ans, a démontré qu’il n’y avait pas de changement dans la mortalité entre les années 2021-2022, lorsque le vaccination, par rapport aux années précédentes (2018-2019). Mais ces résultats ne s’appliquent pas uniquement aux jeunes. Même une étude américaine menée sur plus de 3 millions d’anciens combattants suivis pendant 60 jours après la vaccination a montré que la vaccination n’est pas associée à un risque accru de décès.

Le vaccin peut-il être responsable d’une augmentation des thromboses ?

Des cas de thromboses sont apparus lors de l’utilisation des vaccins, notamment après l’administration des vaccins à vecteur viral AstraZeneca. Il convient toutefois de souligner qu’il s’agit de phénomènes très rares : ils ont une incidence de 28 cas sur 100 mille dosessoit 0,02 %. Ces thromboses sont dues à une réaction immunitaire, en raison de la formation d’anticorps qui agissent contre les plaquettes d’une manière très particulière que nous avons désormais appris à connaître et à gérer. Pour minimiser la possibilité de ces événements indésirables, de nombreux pays ont recommandé de réserver les vaccins à vecteur viral aux personnes de plus de 60 ans, encourageant ainsi l’utilisation de vaccins à ARNm chez les individus plus jeunes.

Quel est le lien entre le vaccin contre la COVID-19 et les événements indésirables graves tels que la myocardite ?

myocardite, une inflammation du tissu musculaire cardiaque, est un événement indésirable grave qui a été observé après l’administration de vaccins à ARNm contre la COVID-19. Plusieurs études ont confirmé que le risque de développer une myocardite est très faible (environ 2 cas sur 100 000, soit 0,002 % selon une étude menée en Israël sur plus de 2,5 millions de personnes vaccinées). Il faut dire que la myocardite est un événement indésirable qui peut rarement survenir suite à tout type de vaccination en raison de la réponse immunitaire de notre organisme.

Si le vaccin contre le COVID-19 n’est pas associé à des morts subites alors que les thromboses et les myocardites sont des événements très rares, quels sont les réels effets secondaires ?

Le grand nombre de vaccinations réalisées – 900 millions de doses dans les pays de l’Union européenne et plus de 700 millions aux États-Unis – nous a permis d’évaluer de manière détaillée et avec une grande précision tous les effets secondaires potentiels.

Voilà quelque:

– Douleur, gonflement, rougeur au site d’injection (80-90%)
– Fatigue (60-70%)
– Maux de tête (60-70%)
– Douleurs musculaires et articulaires (50-60%)
– Des frissons (30-40%)
– Fièvre (30-40%)
– Nausée (20-30%)

La fréquence de ces effets secondaires est légère mais peut varier selon le type de vaccin et la personne. Ces symptômes représentent une réponse normale du système immunitaire à la vaccination et généralement ils disparaissent en quelques jourssont bénignes et peuvent être réduites grâce à des mesures préventives.

Trois ans se sont écoulés depuis la vaccination, que sait-on aujourd’hui de la durée de la protection immunitaire conférée par les vaccins ?

La réponse anticorps induite par les vaccins contre la COVID-19 dure plus longtemps qu’on ne le pensait initialement. C’est ce que révèle une étude publiée en février 2024 dans la prestigieuse revue Immunity par un groupe de microbiologistes de Mont Sinaï de New York, qui a démystifié l’idée selon laquelle l’immunité induite par le vaccin s’estompe rapidement trois mois après avoir reçu la deuxième dose du vaccin. Des résultats tout à fait comparables avaient déjà été obtenus dans un étude de l’Institut Mario Negri en février 2022. La raison pour laquelle les personnes vaccinées peuvent être infectées par le SRAS-CoV-2 peut dépendre mutations continues du virus.

Pour plus d’informations, consulter le site de l’Institut Mario Negri, cliquez ici

Ariela Benigni, secrétaire scientifique de l’Institut Mario Negri

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