Premier Mai, les histoires des ouvriers restés chez eux. “J’étais un ouvrier qualifié, maintenant je me sens nu.” « Exploité pendant le Covid, puis oublié. » “Ne pas travailler enlève la confiance et le sommeil. Et brise les familles”

Premier Mai, les histoires des ouvriers restés chez eux. “J’étais un ouvrier qualifié, maintenant je me sens nu.” « Exploité pendant le Covid, puis oublié. » “Ne pas travailler enlève la confiance et le sommeil. Et brise les familles”
Premier Mai, les histoires des ouvriers restés chez eux. “J’étais un ouvrier qualifié, maintenant je me sens nu.” « Exploité pendant le Covid, puis oublié. » “Ne pas travailler enlève la confiance et le sommeil. Et brise les familles”

Chapitres

  1. Premier Mai, les histoires des ouvriers restés chez eux. “J’étais un ouvrier qualifié, maintenant je me sens nu.” « Exploité pendant le Covid, puis oublié. » « Ne pas travailler enlève confiance et sommeil. Et cela déchire les familles. »
  2. Embraco – “A 56 ans, je me retrouve à la poursuite d’un stage”
  3. Delgrosso – “Suspendu sans salaire ni espèces. Il est difficile de résister”
  4. Blutec – “J’étais un ouvrier qualifié. Aujourd’hui je me sens nu, ils ont volé notre travail”
  5. Almaviva – “Exploitée pendant le Covid, puis laissée à la rue”
  6. Alitalia – “Colère et frustration. L’État paie les salaires des nouveaux embauchés”
  7. Ilva – “Dans la caisse depuis six ans. Des familles se désagrègent, deux collègues se sont suicidés”


Dimanche dernier également, depuis la conférence programmatique de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni a souligné la bonne tenue du marché du travail qui voit le nombre de personnes employées et les contrats stables à un niveau record. Tout est vrai, sauf que pendant ce temps les salaires restent au point mort, le nombre d’employés dans la pauvreté absolue et le gouvernement semble augmenter. […]

POUR CONTINUER LA LECTURE

SOUTENEZ-NOUS

1€ POUR LE PREMIER MOIS


Déjà abonné ?

CONTINUE DE LIRE

Dimanche dernier également, depuis la scène de la conférence programmatique de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni a revendiqué la bonne performance de marché de l’emploi qui voit l’emploi et les contrats stables à un niveau record. Tout est vrai, sauf qu’entre-temps le les salaires ils restent à l’arrêt, le nombre de salariés augmente la pauvreté absolue et le gouvernement la délégation sur la lutte contre le mauvais travail approuvée en novembre dernier après le rejet du salaire minimum proposé par l’opposition. Et ce n’est pas tout : le revers de la médaille, ce sont les travailleurs qui sont victimes de crises d’entreprise Cela s’est mal terminé et a été vite oublié par la politique. Carlo, Francesco, Ilaria, Mario, Massimo, Vittorio : Ilfattoquotidiano.it recueilli leurs histoires. Ils sont au chômage technique zéro heure, en « indemnité de départ » ou encore sans plus d’amortisseurs. Pour eux le Premier mai C’est un autre jour de colère. Ils le sentent privé d’un travail qui était aussi une identité, moqué, découragé. Ceux qui sont loin de la retraite espéraient une reconversion et une réinsertion dans des filières professionnelles financées par les fonds du Pnrr. Mais même cette position s’est avérée être un canular. Parmi les anciens collègues, dit-on, quelqu’un n’a pas pu le supporter : il s’est suicidé.
Il y en a bien d’autres dans la même situation : des 200 ans de l’ex Gkn fermé en 2021 par le fonds Melrose à 4 mille coureurs Uber mange licencié par la multinationale qui a décidé d’abandonner le marché italien. Et sans une politique industrielle forte, même les discussions encore ouvertes au ministère du Commerce risquent d’aboutir de la pire des manières. Francesco, qui a travaillé chez Fiat, le sait bien Termini Imerese: «Nous avons été précurseurs de ce qui se passe actuellement dans les autres usines».

PREV Brouillard cérébral post-COVID : symptômes, causes et traitements
NEXT Le virologue qui a « découvert » le Covid expulsé du laboratoire, nouvelle bataille pour Zhang