« Tous pour la santé, santé pour tous »

La 77e session de la Conférence aura lieu à Genève, en Suisse, du 27 mai au 1er juin. Assemblée mondiale de la santé qui s’accompagne du slogan : «Tout pour la santé, la santé pour tous” avec la participation des ministres de la Santé, d’autres représentants nationaux et des dirigeants politiques. Les sujets pris en considération concernent la manière de relever les défis sanitaires mondiaux actuels : le VIH, la rougeole et la polio, mais aussi l’urgence climatique et l’augmentation des pathologies, comme l’hypertension et l’obésité.

Au cours de l’Assemblée, il sera essentiel de trouver un accord sur la prévention, la préparation et la réponse à d’éventuelles pandémies et sur les modifications du Règlement sanitaire international.

« Les effets cumulés du changement climatique, des épidémies et des conflits exercent une pression toujours croissante sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour qu’elle réponde aux besoins sanitaires du monde », a-t-il déclaré. Tedros Adhanom GhebreyesusDirecteur Général de l’Institution.

Cette Assemblée de la Santé offre à nos États Membres la possibilité de protéger et de promouvoir la santé et le bien-être de tous en adoptant la Quatorzième programme Travail généralla stratégie mondiale de santé pour les quatre prochaines années, rendant le monde plus sûr grâce à l’accord sur le plan de lutte contre la pandémie et aux amendements au Règlement sanitaire international.

Les résultats attendus de l’Assemblée comprennent l’approbation, le 28 mai, de la stratégie de l’OMS pour 2026-2028, le quatorzième programme général de travail, GPW 14 ) pour répondre aux conséquences sur la santé du changement climatique, du vieillissement, des migrations et des progrès scientifiques et technologiques.

Des décisions cruciales sont attendues sur un certain nombre de priorités sanitaires : le travail de l’OMS dans les situations d’urgence sanitaire, l’accès aux outils de transformation, les maladies transmissibles et non transmissibles, la santé mentale, la santé des femmes et la réforme de l’OMS elle-même.

La pandémie de Covid-19 a effacé une décennie de progrès dans l’espérance de vie de la population

« Le Covid-19 a effacé dix ans de progrès en matière d’espérance de vie. Ce sont les données choquantes qui ressortent du rapport sur les statistiques sanitaires mondiales 2024. de l’Organisation Mondiale de la Santé. Entre 2019 et 2021 – lit-on dans le rapport – l’espérance de vie mondiale a diminué de 1,8 an, tombant à 71,4 ans, soit le niveau de 2012. L’espérance de vie en bonne santé a diminué de 1,5 an, passant à 61,9 ans, toujours au niveau de 2012.

L’urgence du SRAS-CoV-2 a inversé la tendance à l’augmentation constante de l’espérance de vie à la naissance et de l’espérance de vie en bonne santé. Un effet qui s’est produit encore plus sérieusement dans les Amériques et en Asie du Sud-Est qui ont été les plus touchées, avec une baisse de l’espérance de vie d’environ 3 ans entre 2019 et 2021 et une érosion de l’espérance de vie en bonne santé de 2,5 ans.

La région du Pacifique occidental a été peu touchée au cours des deux premières années de la pandémie, avec une perte de moins de 0,1 an d’espérance de vie et de 0,2 an d’espérance de vie en bonne santé.

La maladie SRAS-CoV-2 est la troisième cause de décès en 2020 et la deuxième en 2021. Au cours de cette période, près de 13 millions de vies humaines ont été perdues sur la planète, écrit l’OMS. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaite lancer un appel en vue de l’Assemblée mondiale de la santé pour lancer l’accord sur la pandémie.

Les dernières estimations – lisons-nous dans le rapport – indiquent qu’à l’exception des régions d’Afrique et du Pacifique occidental, le Covid-19 figurait parmi les 5 principales causes de décès, devenant ainsi la principale cause de décès au cours des deux années 2000-2021. dans les Amériques.

En seulement 2 ans, de 2019 à 2021 – a précisé le DG Tedros – la pandémie de Covid-19 a effacé une décennie d’amélioration de l’espérance de vie. C’est pourquoi le nouvel accord sur la pandémie est si important, non seulement pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale, mais aussi pour protéger les investissements à long terme dans la santé et promouvoir l’équité entre et au sein des pays.

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