Bluff vaccinal, l’infirmière reconnue coupable de dégradation de trésorerie

Bluff vaccinal, l’infirmière reconnue coupable de dégradation de trésorerie
Bluff vaccinal, l’infirmière reconnue coupable de dégradation de trésorerie

L’infirmier de Falconara, âgé de 52 ans, est accusé d’avoir bluffé sur les vaccins et d’avoir jeté des centaines de sérums pendant environ trois mois alors qu’il travaillait dans un centre de vaccination pour le compte de l’entreprise de santé publique pour laquelle il travaillait. L’infirmier a également fait l’objet d’une enquête devant le tribunal ordinaire pour détournement de fonds, corruption et mensonge idéologique pour avoir commis des délits, pour lesquels il risque des poursuites, lors de la campagne de vaccination.

Ancône, condamnation pour préjudice fiscal à l’infirmière qui a simulé des vaccins

L’infirmière accusée d’avoir jeté des centaines de sérums alors qu’elle travaillait dans un centre de vaccination a été reconnue coupable de dégradation de trésorerie.


Reconnaissant sa responsabilité administrative, les juges des comptes lui imputent un préjudice matériel de plus de 8 mille euros, soit l’équivalent d’une centaine de doses de vaccin qu’il aurait gaspillées au lieu de l’administrer et les dépenses engagées par l’État pour préparer le personnel et les horaires de travail estimés. à plus de 50 euros la séance.

L’histoire remonte à la période comprise entre novembre 2021 et janvier 2022, lorsque l’infirmière, affectée au pôle de vaccination du centre sportif Paolinelli d’Ancône, aurait a fait semblant d’administrer le vaccin anti-Covid en échange d’argent.

Pour chaque dose non administrée, l’infirmière aurait empoché 300 euros aux sujets consentants qui demandaient à obtenir le pass vert sans se faire vacciner. Il a donc simulé les injections en pulvérisant le contenu de la seringue sur le sol ou dans les poubelles. Arrêtée dans le cadre d’un crime au cours d’une enquête approfondie menée par l’escouade volante composée de 77 personnes impliquées, l’infirmière a été arrêtée et emmenée en prison.

Bien que les dégâts au trésor aient été initialement estimé plus élevé (plus de 13 mille euros pour 115 doses gaspillées), la Cour des comptes a établi que l’infirmière devra verser 8 329,24 euros aux caisses publiques, dont 1 946 euros à la Présidence du Conseil des ministres et 6 383,24 euros à l’unique régie régionale de la santé (Asur), désormais divisée en cinq entreprises territoriales de santé (Ast).

Après la conclusion des enquêtes préliminaires en juin 2023, le parquet ne s’est pas encore prononcé sur la mise en examen de l’infirmière qui a entre-temps été libérée de prison.

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