Che Tempo che fa, l’interview de Francesca Fagnani et les fouilles de la RAI

Che Tempo che fa, l’interview de Francesca Fagnani et les fouilles de la RAI
Che Tempo che fa, l’interview de Francesca Fagnani et les fouilles de la RAI

défi entre la RAI et le monde de Warner Bros. Discovery a pris vie, nous le comprenons maintenant. L’arrivée d’Amadeus dans l’équipe a certainement remonté les esprits, même si ce n’est pas seulement la promesse de Le futur planning de NOVE, la chaîne choisie par le présentateur pour sa future carrière, pour donner du fil à retordre à la télévision publique. Lequel, dans cette période, entre adieux illustres, dérapages et polémiques, ne semble pas traverser une de ses meilleures périodes. Fabio Fazio pense aussi à lancer chaque semaine des fouilles plus ou moins voilées à la RAI Quel temps fait-il, qui semble être devenu le confessionnal préféré des repentis de la télévision publique. Dans l’épisode du 28 avril, par exemple, l’animateur a animé Antonio Scuratifraîchement sorti du prétendu black-out de son monologue du 25 avril dans l’émission Ce qui sera… par Serena Bortone. Une manière de mettre fin (ou d’alimenter ?) un débat politique toujours très houleux. Également invité Francesca Fagnani, occupée par la promotion de son nouveau livre Mala. Rome criminelle (SEM) : l’hôte de Bêtes elle s’est ironiquement prêtée aux plaisanteries de Luciana Littizzetto, qui a évidemment joué sur la migration de Fagnani de NOVE à Rai Due (alors qu’on parle d’un contre-mouvement du présentateur à l’automne).

Et ce n’est pas tout : lors de l’épisode, Fazio a également salué la confession émouvante du journaliste. Franco Di Mare, qui a révélé qu’il souffrait d’une tumeur incurable due à une exposition à l’amiante et qu’il avait été abandonné par la RAI après de nombreuses années de travail pour avoir demandé le statut de service, c’est-à-dire la liste des lieux visités en tant que correspondant de guerre où il aurait pu contracter le maladie. Le journaliste a déclaré avoir été abandonné par «toute la Rai, par tous les groupes dirigeants». Je comprends qu’il y a des raisons syndicales et juridiques, mais je ne comprends pas l’absence sur le plan humain, des gens à qui je me suis adressé de manière informelle et qui se sont reniés au téléphone. Je ne trouve qu’un seul adjectif : è répugnant». Comme on pouvait s’y attendre, l’interview a suscité beaucoup de perturbation et d’indignation parmi le public des médias sociaux.

Et Fabio Fazio, pendant que les fouilles à la RAI deviennent folles, que fait-il ? Il reste impassible, il agit en hôte super-partes qui écoute les éclats de ses invités et accueille tout le monde, des exclus aux personnages hype garantis comme Chiara Ferragni. Il ne se déséquilibre pas, il ne juge pas, il ne fomente pas: Fazio écoute et sourit, laissant à ses invités le soin de décortiquer problèmes et controverses sans jamais se déséquilibrer. Ses questions semblent impalpables, mais elles ne le sont pas : elles ne creusent ni n’agacent, mais ils satisfont certainement la curiosité du public à la maison. En cette période de guerre froide entre la RAI et la poule aux œufs d’or Discovery, prête à devenir le troisième centre d’information et de divertissement télévisé en Italie, Quel temps fait-il c’est le salon des cœurs brisés par la télévision publique. Et l’antichambre, peut-être, des changements que l’on verra à partir de septembre.

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