Voici quand prendre une retraite anticipée n’en vaut pas la peine et comment vérifier ce qui vous manque

Voici quand prendre une retraite anticipée n’en vaut pas la peine et comment vérifier ce qui vous manque
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Si le choix du mode de retraite reposait uniquement sur l’âge de sortie du monde du travail, il serait probablement inévitable de dire oui aux mesures de sortie anticipée. Cependant, décider du moment de la retraite implique inévitablement de vérifier le rapport coût-bénéfice habituel.

En fait, dans le système de retraite actuel, aucune mesure ne permet une sortie anticipée sans impacter négativement le montant des retraites. Le montant sera en effet inférieur si la sortie intervient de manière anticipée. Aujourd’hui, nous analyserons les facteurs que le travailleur doit prendre en compte au moment de choisir d’avancer ou non sa pension.

Les cotisations payées et leur impact sur les pensions anticipées

Qu’il s’agisse du système contributif ou du système salarial, le principe demeure : plus vous travaillez et plus vous cotisez, plus le montant de la pension perçue est important. Dans le système salarial, les pensions sont calculées sur la base des derniers salaires, tandis que dans le système contributif, elles sont basées sur le montant des cotisations versées.

Les cotisations étant proportionnelles au salaire (plus le salaire est élevé, plus les cotisations sont élevées), ceux qui travaillent plus longtemps accumulent une pension plus importante. Une pension avec 40 ans de cotisation est très différente d’une pension avec seulement 30 ans. Résultat, ceux qui ont cotisé pendant 40 ans recevront un chèque plus important que ceux qui n’en auront cotisé que 30.

Il est donc évident qu’une sortie anticipée avec 30 ans de cotisations, par exemple auprès de l’Ape social, entraîne une nette pénalisation de l’allocation par rapport à une carrière qui se poursuit jusqu’à 67 ans.

Voici quand prendre une retraite anticipée n’en vaut pas la peine et comment vérifier ce qui vous manque

Un autre facteur qui rend l’allocation de retraite plus faible pour ceux qui partent prématurément est la question des coefficients de transformation, qui sont utilisés pour convertir le montant des cotisations en pension.

Ces coefficients sont d’autant moins favorables que l’âge auquel le travailleur décide de quitter son emploi est bas.

Par conséquent, ceux qui partent plus tôt bénéficieront d’un traitement inférieur à celui qu’ils auraient normalement reçu, en raison de coefficients défavorables.

Par exemple, partir à 65 ans entraîne l’application d’un coefficient de 5,352 %, tandis que partir à 67 ans entraîne l’application d’un coefficient de 5,723 %. Partir à 65 ans, c’est donc subir une double pénalité : d’une part, en raison du coefficient moins favorable et, d’autre part, parce que l’on paie deux années de cotisations de moins.

Les retraites anticipées sont souvent pénalisantes

En ce qui concerne le calcul des montants, les pénalités pour ceux qui partent plus tôt sont également évidentes dans les mesures disponibles. Celles-ci prévoient des pénalités d’indemnités et des règles de calcul défavorables, comme si l’on demandait au travailleur de faire un sacrifice sur l’autel de la retraite anticipée.

Par exemple, opter pour le quota 41 pour les premiers travailleurs plutôt que pour les pensions anticipées ordinaires pénalise le travailleur, car cela lui permet de repartir avec 41 années de cotisations, soit un an et 10 mois de cotisations en moins et avec un âge plus jeune. Avec 41 années de cotisations, il existe également le quota 103, mais ceux qui découlent de cette mesure s’ajoutent aux pénalités déjà évoquées.

Quiconque a cotisé 41 ans a une carrière assez profonde dans la période de salaire et aurait droit au calcul de salaire le plus favorable pour les périodes allant jusqu’en 1996, prorogeable jusqu’en 2011. Cependant, avec le quota 103, ces règles ne sont pas valables et l La totalité de la pension est calculée selon le système contributif, et de plus, la pension ne peut excéder quatre fois le montant de la pension minimum.

Social Ape et toutes les autres mesures prévoyant des réductions d’allocations

Le Social Ape est un traitement précoce accessible à partir de 63 ans et 5 mois. Avec un minimum de 30 ou 36 ans de cotisations. La pension ne peut excéder 1 500 euros par mois et, pendant toute la durée de l’avance jusqu’à 67 ans, le treizième n’est pas perçu.

La pension n’est pas indexée sur l’inflation et vous ne bénéficiez pas de versements complémentaires tels que des majorations, des quatorzièmes ou des allocations familiales.

Le défaut d’indexation pénalise clairement la pension. En effet, chaque année, l’ISTAT enregistre l’inflation et l’INPS ajuste les traitements selon un taux prévisionnel. Qui est cette année de 5,4%, mais appliqué à un taux variable en fonction du montant du chèque.

L’option des femmes, d’énormes réductions des retraites, mais ce n’est pas la seule mesure

La pension avec option femme est également entièrement calculée avec le système contributif. Les travailleuses, tant de l’ancien que du nouveau système, qui sortent avec cette possibilité à partir de 58 ans pour les salariés et de 59 ans pour les travailleurs indépendants, bénéficient d’un traitement pénalisé, basé sur au moins 35 années de cotisations.

Il en va de même pour les handicapés, les licenciés et les soignants. Ou ceux confrontés à des crises d’entreprises, qui à partir de 2023 seront les seuls à pouvoir quitter leur emploi grâce à cette mesure. En conclusion, force est de constater que quitter prématurément le travail est pénalisant pour ceux qui souhaitent maximiser les bénéfices de leur carrière contributive.

Ceux qui sont proches de la retraite selon les règles ordinaires feraient bien, si possible, de continuer à travailler dans la plupart des cas, surtout s’ils sont proches de la retraite anticipée ordinaire et ne peuvent y renoncer que quelques années plus tôt.

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