toutes les compagnies low-cost concernées

Coup dur pour les compagnies aériennes à bas prix, qui pourrait ouvrir les portes d’une révolution que les voyageurs attendent depuis des années. Dans le viseur se trouvent les je détestais les bagages à main payantsj’en valais un amende de 150 millions d’euros par le Ministère des Droits des Consommateurs.

Les compagnies aériennes low-cost condamnées à une amende

Les vacances d’été approchent et nous sommes donc en train d’acheter des billets d’avion. Il y a ceux qui ont déjà avancé et ceux qui ont encore des recherches à faire. Cependant, tout le monde a été confronté, ou devra être confronté, au problème bien connu du coût des bagages.

Un détail non négligeable puisqu’il s’agit généralement d’une augmentation de coût du billet de base de 50/70/80 euros par trajet, pour un seul passager. Année après année, cette dépense supplémentaire devient de plus en plus lourde. Au point de nous pousser à réfléchir sur la définition d’une entreprise low-cost. Il semble que Ryanair et autres respectent leur nature uniquement en basse saison, acceptant tout jour de réduction indiqué par le transporteur.

Dans ce contexte, nous parlons de revenus auxiliaires, c’est-à-dire ces gains supplémentaires par rapport au billet unique, comme les repas à bord. Tellement avantageux qu’il représente désormais un tiers du chiffre d’affaires des principales compagnies aériennes à bas prix.

A Bruxelles, quelque chose semble bouger, mais très lentement. La réaction en Espagne est cependant beaucoup plus concrète, bien que des années après l’application des premiers coûts supplémentaires. Les autorités ibériques ont donné leur feu vert des mois d’enquêteinfligeant finalement une amende totale de 150 millions d’euros les compagnies aériennes suivantes (en réponse à une action en justice déposée par des associations de consommateurs en 2023) :

Les motivations

Le ministère des Droits des consommateurs a pris des mesures pour répertorier les motivations ce qui a conduit à la sanction. Voilà quelque:

  • violation des droits des passagers ;
  • frais de bagages plus importants ;
  • choix de sièges payants;
  • impression de cartes d’embarquement payantes ;
  • impossibilité de payer en espèces aux comptoirs d’enregistrement ;
  • impossibilité de payer en espèces les articles à bord.

L’OCUune association espagnole de défense des droits des consommateurs, a expliqué comment elle est désormais attendue l’intervention d’autres pays européens, prêt à prendre parti pour cette juste bataille. L’exemple est donné et les citoyens continuent de s’exprimer dans ce sens, en totale contradiction avec la politique de ces transporteurs. Il serait intéressant que le gouvernement de Giorgia Meloni trouve la force à la fois de s’exprimer et d’agir.

La réaction

La réaction de l’association espagnole des compagnies aériennes ne s’est pas fait attendre, AILE. Les critiques à l’égard de la décision du gouvernement sont sévères. L’amende infligée violerait, selon eux, les règles du marché unique de l’Union européenne ainsi que la liberté des entreprises de fixer leurs propres prix. Voici les mots de Javier Gandaraprésident de l’ALA, à l’opposé de la volonté populaire : « Nous défendons le droit du consommateur à choisir la meilleure option de voyage ».

Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit en Espagne. En fait, en 2019, Ryanair a été condamnée à une amende par un tribunal espagnol., évaluant la politique abusive en matière de bagages. En réponse, le transporteur a maintenu son mode opératoire, estimant que les compagnies ont toute liberté de déterminer les dimensions des bagages à main et les prix à appliquer.

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