Les marchés boursiers de l’UE en baisse, les attentes concernant la BCE augmentent. Milan freinée par les banques et les compagnies pétrolières

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(Il Sole 24 Ore Radiocor) – Après un début en légère baisse, le Bourses européennes ils ont creusé les baisses, Milan perdant plus d’un point, dans une journée avec peu d’idées sur le plan macroéconomique, mais déjà marquée par l’attente de la réunion de la BCE du 6 juin. Ainsi le FTSE MIB de Milan figure parmi les pires indices, avec l’IBEX 35 de Madrid. Le CAC 40 à Paris et le DAX 40 à Francfort ont également baissé, le taux de chômage restant stable à 5,9% en mai mais le nombre de chômeurs augmentant plus que prévu. Le FT-SE 100 de Londres et l’AEX d’Amsterdam étaient légèrement meilleurs. Ça n’aide pas Wall Street, en rouge malgré l’engouement pour Nvidia et l’industrie des semi-conducteurs.

«Le début du cycle d’assouplissement monétaire de la Fed reste incertain – disent les analystes d’AcitvTrades – incertitude a toujours été un moteur important de l’aversion au risque, et c’est ce que nous constatons. Les investisseurs ont tendance à limiter leur exposition à des actifs plus risqués alors que les perspectives à court et moyen termes deviennent plus difficiles à anticiper, ce qui explique la baisse actuelle des marchés boursiers.”

Wall Street à deux vitesses. Les nouveaux emplois ne répondent pas aux attentes

Les indices à Wall Street évoluent en demi-teinte, le Nasdaq perdant du terrain et le DJ en hausse : le mois de juin a débuté sous le signe des inquiétudes pour l’économie américaine, l’indice ISM manufacturier tombant au-delà des attentes pour le dix-huitième mois en contraction des dix-neuf derniers. Des indications négatives également du côté du secteur de la construction. Des signes de ralentissement proviennent également Rapport Jolts sur les offres d’emploien prévision du très attendu rapport sur l’emploi, qui sera publié vendredi : le nombre d’offres d’emploi a diminué à 8,059 millions contre 8,4 millions en mars, soit moins que prévu (8,35 millions) et au niveau le plus bas depuis 2021. Plus cependant, les données sur le commandes aux usines en avril, ils ont augmenté de 0,7%, au-dessus des estimations.

En Bourse, le titre de Intel est en cours, après que la société a annoncé de nouvelles puces pour l’intelligence artificielle, à la suite de ses rivaux Nvidia et AMD. Malgré l’essor de l’intelligence artificielle, Intel perd près de 40 % depuis le début de l’année, tandis que Nvidia et AMD gagnent respectivement 132 % et 11 %. Le titre de Arrêt de jeu perd du terrain après les +21% de la veille, lorsque Keith Gill, alias ‘Roaring Kitty’, l’utilisateur de Reddit qui avait déclenché la course aux actions en 2021, a posté une capture d’écran qui témoignerait de l’achat de cinq millions d’actions à 21,27 dollars l’unité. part, soit un investissement de 116 millions. Le Wall Street Journal a écrit qu’E-Trade envisageait de bannir Gill de la plateforme, en raison des craintes de manipulation du marché.

Les banques et les compagnies pétrolières pèsent sur le Ftse Mib, St. se démarque

Brillante séance sur la Piazza Affari pour Brunello Cucinelli et Stmicroelectronics, après l’accord avec Geely Auto Group, constructeur automobile chinois pour la fourniture à long terme de carbure de silicium (SiC). Les investisseurs surveilleront également les effets sur le titre de l’annonce de nouveaux projets de puces des géants de Wall Street, notamment Nvidia. Les projecteurs sont également tournés vers Stellantis, après la baisse des immatriculations en mai annoncée la veille (-13,9% par an). En bas de la liste se trouvent les compagnies pétrolières, avec Saipem et Tenaris, et les sociétés bancaires, avec Banca Mps en queue de peloton. En dehors du panier principal, Newlat Food court le jour de la présentation du plan industriel de New Princes Group, né de l’acquisition de Princes Limited. Ariston Holding s’est également rallié, Citigroup relevant sa recommandation sur le titre à “Acheter” au lieu de “Neutre”. Sur les actions européennes, le secteur des télécommunications est à l’honneur : Deutsche Telekom il s’agit en effet d’un des pires titres de Francfort avec la vente par l’Etat allemand de 110 millions d’actions pour 2,5 milliards d’euros. Cette opération réduit la participation publique allemande de 30,46% à 27,8%.

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