Droits de l’UE sur les voitures électriques chinoises jusqu’à 48 %.

Droits de l’UE sur les voitures électriques chinoises jusqu’à 48 %.
Droits de l’UE sur les voitures électriques chinoises jusqu’à 48 %.

UN BEAU BATEAU – Après 9 mois d’enquête, le Commission européenne il a finalement décidé d’imposer devoirs sur Voitures électriques chinoises qui sont importés à l’intérieur des frontières de l’Union. L’enquête a en effet révélé une “concurrence déloyale” de la part des constructeurs chinois, qui auraient bénéficié de subventions publiques par le gouvernement de Pékin pour leur permettre de proposer leurs véhicules à des prix inférieurs aux coûts de production. Taxes supplémentaires en vigueur à partir du juillet 2024 sont calculés sur la base des subventions gouvernementales reçues : par exemple, pour BYD nous parlons de 17,4% à ajouter aux 10% actuels, pour le Geely d’une augmentation de 20% et pour le Saïc (qui détient la marque MG) jusqu’à 38,1%, atteignant ainsi 48,1%. Pour les autres fabricants chinois, un droit moyen pondéré de 21 % sera appliqué.

REVERS DE LA MÉDAILLE – Des mesures qui n’atteignent pas les sommets de celles prises aux Etats-Unis, où les droits ont atteint 100% de la valeur (ici l’actualité), mais qui pourrait avoir des conséquences plus importantes pour l’industrie automobile chinoise, qui envoie beaucoup plus de voitures en Europe qu’aux États-Unis. Mais l’application de nouveaux tarifs qui ils totalisent 10% Le courant affectera également accidentellement certains Entreprises occidentales, qui produisent certains de leurs modèles en Chine : par exemple le groupe BMW avec l’iX3 et la Mini, Mercedes avec les nouveaux modèles Smart et le groupe Renault avec la compacte électrique Dacia Spring. Et aussi Tesla, qui envoie ses Model 3 en Europe depuis Shanghai.

> La MG4 sera l’un des modèles les plus pénalisés par les nouveaux droits qui, pour la marque du groupe Saic, passent de 10 à 48,1 %.

RÉACTION ATTENDUE – Tous les pays européens ne se sont pas unis pour soutenir nouvelles tâches. Parmi les pays les plus favorables à la protection de l’industrie automobile européenne figuraient la France et l’Espagne, tandis que l’Allemagne, la Suède et la Hongrie s’y sont opposées, craignant des représailles commerciales de la part de la Chine. Représailles qui pourrait arriver par retour de courrier : « La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement ses droits et intérêts légitimes », a commenté Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Pékin. Tout d’abord, on parle de nouveaux droits qui s’ajouteraient aux 15% déjà existants pourimporter en Chine, mais ce qui effrayerait le plus les pays les plus exposés serait une éventuelle limitation des exportations chinoises de technologies cruciales, comme les batteries. Cela entraînerait des problèmes majeurs d’approvisionnement en composants, notamment pour l’industrie européenne, très dépendante des composants chinois.

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