Nouveau procès contre Stellantis pour les airbags Takata après les moteurs PureTech

Nouveau procès contre Stellantis pour les airbags Takata après les moteurs PureTech
Nouveau procès contre Stellantis pour les airbags Takata après les moteurs PureTech

Par la loi des grands nombres, plus une entreprise est grande, plus elle devra résoudre de problèmes. Ainsi, après les problèmes rencontrés avec les moteurs 1.2 PureTech, Stellantis pourrait faire face à un nouvelle action en justice également pour les airbags Takata des C3 et DS3.

Pour ceux qui ne le savent pas encore : en mai dernier Stellantis a rappelé environ 600 000 C3 et DS3 à travers l’Europe en raison d’un éventuel problème avec les airbags Takata. Ceux-ci pourraient en effet ne pas exploser en cas d’accident dû à un défaut de la chimie interne, un problème assez grave qui a poussé Stellantis à interdire à leurs propriétaires de conduire les voitures impliquées. Un rappel particulièrement complexe à gérer, étant donné qu’il manque des pièces détachées et que la prise de rendez-vous à l’atelier ressemble à un parcours du combattant ; pas le meilleur quand on est obligé de laisser la voiture à la maison. L’entreprise a pris des mesures en fournissant des milliers de voitures de remplacement, mais entre-temps, seulement moins de 10 % du total a été réparé.

Une situation chaotique qui a poussé le même avocat qui s’occupait des moteurs PureTech (Christophe Lèguevaques de la plateforme MyLeo) à entreprendre une nouvelle action en justice également pour les airbags – comme le rapporte Le magazine automobile. Le problème des airbags Takata, entreprise japonaise en faillite il y a quelques années seulement, a touché plusieurs constructeurs automobiles au cours des dernières décennies. À partir de 2000, FCA (aujourd’hui Stellantis) et Toyota ont également été touchés par des problèmes d’airbags ; aujourd’hui que Stellantis est le quatrième groupe automobile mondial, les airbags Takata on les retrouve potentiellement sur 8 millions d’unitésmême si évidemment tous ne semblent pas défectueux.

Les avocats du groupe italo-français auront donc beaucoup de travail à faire, entre moteurs PureTech et airbags Takata : la nouvelle action en justice permet l’enregistrement des utilisateurs impliqués dans ce dernier rappel, donc pour les propriétaires de C3 et DS3 construites entre 2009 et 2019 (en dessous de la page officielle qui explique les modalités de l’action). L’enregistrement, qui concerne pour l’instant les utilisateurs français mais qui pourrait prochainement s’étendre à d’autres pays, a une portée coût de 339 euros. L’action vise évidemment à obtenir une compensation monétaire pour tous les utilisateurs impliqués, mais le chemin sera assez long : l’adhésion se poursuivra jusqu’au 8 septembre 2024, puis commencera la véritable bataille qui pourrait durer des années. Mais comme on dit, celui qui dure gagne.

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