Vol Ryanair en surréservation, il y a un passager de trop. La vidéo : « Celui qui descend aura 250 euros et un voyage gratuit ». Un garçon accepte

Vol Ryanair en surréservation, il y a un passager de trop. La vidéo : « Celui qui descend aura 250 euros et un voyage gratuit ». Un garçon accepte
Vol Ryanair en surréservation, il y a un passager de trop. La vidéo : « Celui qui descend aura 250 euros et un voyage gratuit ». Un garçon accepte

DeDonatella Tiraboschi

La vidéo virale sur TikTok. Cela s’est produit le 12 juin sur le vol au départ d’Orio al Serio et à destination de Palma de Majorque. La compagnie précise : « Contrainte d’opérer avec un avion plus petit. Nous sommes désolés”

L’avion est plein et le garçon, sac à dos sur l’épaule et ressemblant remarquablement au comédien Alessandro Siani, traverse l’allée sous les applaudissements. Quelqu’un crie “Bravo !”, lui donne un high five et avec les applaudissements viennent également des soupirs de soulagement : le vol Ryan de Bergame à Palma de Majorque est sûr.

Cela s’est produit avant-hier à l’aéroport d’Orio al Serio, une histoire racontée en deux étapes sur Tik Tok par Yllylois (c’est le surnom du passager consentant) qui raconte une situation bizarre mais pas rare : celle de la surréservation des compagnies aériennes. Essentiellement, les compagnies aériennes ont le droit de vendre plus de billets par rapport aux sièges réels, en utilisant des données statistiques pour calculer combien il faut vendre, en gardant à l’esprit que, le plus souvent, il y a ce qu’on appelle des “no shows”, c’est-à-dire des personnes qui ratent l’avion pour diverses raisons. Ou bien il n’en prend pas du tout (pourcentage allant de 5% à 15%). En fait, la réservation du vol ne garantit pas une disponibilité des sièges à cent pour cent. Et voici ce que dit l’aimable hôtesse de l’air aux passagers déjà prêts à décoller : «Nous sommes surbookés et il y a un problème à la porte. Il y a une décision à prendre. ». Autrement dit, qui reste au sol ? “Les passagers choisis ne veulent pas renoncer au voyage, et nous demandons s’il y a un passager qui souhaite le faire.”

La première chose que la compagnie aérienne est tenue de faire dans ces cas est en effet de faire appel à “des volontaires disposés à renoncer à la réservation en échange d’avantages à convenir entre le passager concerné et le transporteur aérien effectif” (en vertu d’un Réglementation européenne). Un inconvénient qui pourtant, comme prend soin de l’annoncer l’hôtesse de l’air, apporte des avantages : «Il recevra 250 euros d’indemnisation et un vol gratuit pour le débarquement». Il s’agit également d’un aspect réglementé : le voyageur resté bloqué a droit à une compensation financière dont le montant dépend du trajet aérien et de la distance en kilomètres parcourue par le vol (toujours conformément à l’article 7 du règlement précité). Si le trajet aérien est intracommunautaire et que la distance est égale ou inférieure à 1 500 kilomètres, vous avez droit à une indemnisation de 250 euros. Le montant que l’hôtesse propose. «Si personne n’est trouvé, dans 20 minutes nous ne pourrons plus décoller. C’est une décision qui doit être prise rapidement.” Aussitôt dit, aussitôt fait, le voyageur sacrificiel se sacrifie pour la cause aviaire avec le sourire. Palma j’arrive, mais avec le prochain vol.

La société irlandaise précise la dynamique de ce qui s’est passé et pourquoi, de son point de vue (contrairement à celui de l’hôtesse elle-même), il ne faut pas parler de surréservation : « Le vol de Bergame à Palma de Majorque (le 12 juin) – lit-on dans la note de Ryanair – il n’était pas « surréservé » : il était prévu qu’il opérerait avec un avion 737-8200 (avec 197 sièges), mais pour des raisons opérationnelles, l’avion d’origine a été remplacé avec un 737-800 (avec 189 sièges). En conséquence, un petit nombre de passagers ont été transférés gratuitement vers les prochains vols disponibles vers Palma, partant plus tard dans la journée (12 juin) ou le lendemain (13 juin). Ryanair s’excuse sincèrement auprès de ces passagers pour tout inconvénient causé suite à ce changement d’avion.”


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14 juin 2024 (modifié le 14 juin 2024 | 18h58)

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