Meta a été accusée d’avoir violé les règles européennes sur la concurrence numérique en obligeant les utilisateurs à payer pour ne pas voir de publicité.

Meta a été accusée d’avoir violé les règles européennes sur la concurrence numérique en obligeant les utilisateurs à payer pour ne pas voir de publicité.
Meta a été accusée d’avoir violé les règles européennes sur la concurrence numérique en obligeant les utilisateurs à payer pour ne pas voir de publicité.

La Commission européenne a accusé Meta, la société propriétaire d’Instagram et de Facebook, d’avoir violé le Digital Markets Act (DMA), le règlement européen qui protège la concurrence entre les entreprises du secteur numérique, entré en vigueur en mars dernier. En octobre dernier, Meta avait introduit la possibilité de payer un abonnement mensuel pour ne pas voir de publicité sur les réseaux sociaux dont elle est propriétaire, également en conséquence des demandes de l’Union européenne sur la protection des données personnelles des utilisateurs : selon une enquête préliminaire de la Commission, Cependant, cette nouvelle fonction ne permettrait pas à elle seule aux utilisateurs de donner leur « libre consentement » à l’utilisation de leurs données personnelles à des fins de publicités personnalisées.

En substance, selon la Commission, Meta obligerait les utilisateurs à choisir entre payer l’abonnement (qui coûte 13,99 euros par mois pour Instagram et 12,99 euros pour Facebook) ou accepter la publicité basée sur les données personnelles, sans toutefois leur offrir une troisième option qui diffuse de la publicité. du consentement à l’utilisation des données personnelles. L’automne dernier, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé que Meta devait obtenir l’autorisation des utilisateurs avant de leur montrer des publicités. L’entreprise a ensuite introduit les abonnements : ceux qui ne s’abonnent pas sont actuellement essentiellement contraints de consentir à l’utilisation de leurs données personnelles.

«Meta a contraint des millions d’utilisateurs à travers l’Union européenne à faire un choix binaire : payer ou donner son consentement», https://twitter.com/ThierryBreton/status/1807715743129043342 le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton. Dans un communiqué, Meta a déclaré qu’elle poursuivrait “le dialogue constructif avec la Commission européenne pour mener à bien cette enquête”. L’entreprise devra désormais répondre à la Commission, qui a jusqu’au 25 mars 2025 pour finaliser ses enquêtes. Les premières enquêtes contre Meta, ainsi que celles contre d’autres grandes entreprises technologiques comme Apple et Google, ont été ouvertes par la Commission européenne fin mars, après l’entrée en vigueur du DMA. Si ces résultats préliminaires se confirment, la Commission européenne pourrait infliger une amende égale à 10 pour cent du chiffre d’affaires global de Meta (l’amende pourrait alors atteindre 20 pour cent en cas d’infractions répétées).

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