La vie de chat. L’article

La vie de chat. L’article
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Clémence (Capucine Sainson-Fabresse) comprend tout de suite qu’elle ne peut pas attribuer des comportements et des sentiments humains à un chat, et essaie donc de respecter sa nature. Rroû est un animal curieux qui, prenant de nombreux risques, trouve dans la bastide de la famille de Clémence, dans un village de montagne au coeur des Vosges, dans le nord de la France, un territoire à explorer, à l’appel de la nature qui devient toujours plus forte, mettant Clémence face à un choix important et difficile.

Que voit le spectateur ? Un chat qui vit ses sentiments et réalise des actions, sans astuces visuelles ou de montage qui obligent à une interprétation « humaniste » de ses mouvements. C’est la première fois qu’un chat est filmé d’aussi près pour un film de fiction et il a fallu toute la patience d’une équipe de six dresseurs d’animaux pour y arriver. Quatre espèces de tigres différentes ont été utilisées pour le filmer (dans le livre sur lequel le film est basé, le chaton est noir), même si une seule a « joué » pendant la majeure partie du tournage. La caméra est positionnée à la hauteur des protagonistes et aborde des sujets délicats de l’enfance tels que la séparation et le changement.

Le pas de Clémence vers l’âge adulte lui fera perdre de nombreuses affections, mais il lui fera aussi prendre de nouvelles consciences et surtout une nouvelle amie, Madeleine. Interprétée par une très bonne Corinne Masiero, la voisine énigmatique et au départ grincheuse de la maison à la campagne sera impliquée dans cette aventure et enrichira la vie de nos protagonistes, et réciproquement ils enrichiront la sienne.

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