L’insoutenable légèreté de la préférence

Maurizio Scaglione

Fini élections européennes ils commencent analyse du vote. Maintenant, ils vont sortir, comme le “babbaluci» Après la pluie, des flottes d’analystes prêts à donner leur avis avec l’obstination des je-sais-tout. Et ainsi de suite les théories du complot, les coulisses, les accords, les pièges, les embuscades. Mais revenons dans l’ordre à propos des élus siciliens.

La première critique, dure et féroce, portera sur le genre. Vous n’avez élu que huit hommes, aucune femme. Encore une fois ces mâles impérialistes. Ces élections dans la circonscription des îles ont clairement démontré à quel point l’alternance entre les sexes est inutile et factice. Imposer par la loi le choix de certains candidats n’est jamais un exercice démocratique correct et en tout cas cela ne sert manifestement à rien.

Selon ce principe, après l’alternance de genre (et pourquoi seulement homme et femme ?), Qu’inventeront ces grands hommes d’État de l’égalité pour faire élire aussi les jeunes ? Ils pourraient faire de l’alternance générationnelle, en forçant les candidatures par tranche d’âge. La liste pourrait être composée de 10 % de candidats âgés de moins de 30 ans, de 30 % supplémentaires entre trente et quarante ans, etc. Mais attends un instant, Que fait-on de l’alternance géographique ? Dit et fait, 33, 33 et 33 entre la Sicile occidentale, centrale et orientale. Mais cela ne s’arrête pas là. Ajoutons aussi l’alternance scolaire. Un bon 25% chacun de candidats sont titulaires d’un diplôme de cinquième année, d’un collège, d’un lycée et d’une université. Et nous pourrions continuer, cela ressemble à un jeu mais, malheureusement, pour certains hommes d’État illustres, c’est une affaire sérieuse.

Je voudrais rappeler aux partisans de l’alternance qu’à ce jour les deux grands partis sont dirigés par deux femmes. Melons Et Schlein simplement par des consultations démocratiques. Quel que soit le sexe, il n’est pas imposé par la loi ou par la contrainte de faibles protections., mais avec des processus culturels, une éducation politique et surtout une sensibilisation et une protection des idées sans hésitation ni compromis. Et cela s’applique aux deux sexes. Alors laissez-moi comprendre, si la grande majorité des élus sont des hommes et que la majorité des électeurs sont des femmes, pourquoi les femmes votent-elles pour les hommes ?

Autre réflexion, la préférence favorise-t-elle les environnements de puissances économiques et illicites ? Je ne pense pas que ça fasse combien de temps préférence supprimée en faveur des personnes nommées par des politiciens nous sommes entourés de saints et de bienfaiteurs. La politique est le miroir de notre société avec la présence relative de personnes respectables et d’autres à oublier. Depuis l’existence de candidats avec des listes ou des noms bloqués, nous n’avons assisté qu’à un effondrement de notre pouvoir démocratique de choix qui, par la loi, a été transféré aux secrétariats régionaux et nationaux des partis et des lobbies. Le grand résultat fut donc le passage des seigneurs des cartes aux seigneurs des pouvoirs politiques centraux. Ils choisissent pour nous. De préférence, les citoyens pouvaient aussi se tromper dans leur choix, mais au moins à ce moment-là ils se sentaient libres, maintenant quelqu’un fait une erreur à notre place. Beau bénéfice pour les citoyens…

Mais vous êtes-vous demandé pourquoi une nouvelle loi électorale qui prévoit le libre choix du candidat par les citoyens n’est à l’ordre du jour d’aucun parti ? Avez-vous déjà vu une dinde fêter Noël ? Je vois que tous les partis politiques sont d’accord sur ce sujet. N’en parlons pas et gardons le pouvoir d’imposer nos candidats sur les listes bloquées. Les différents gouvernements n’ont rien fait, et les oppositions y compris celles actuelles ne se battent pas et ne se barricadent pas pour redonner ce droit sacro-saint aux électeurs. Les dirigeants des partis dans leurs secrétariats centraux veulent continuer à choisir leurs compagnons de voyage à la Chambre des députés et au Sénat de la République, dont beaucoup sont inconnus des électeurs, mais bien connus de leurs élus, souvent davantage pour leur complaisance et leur servilité. que pour on ne sait quelles raisons mystérieuses, la qualité ou le programme d’études.

De là, enfin, le thème de l’abstentionnisme. Les considérations formulées ci-dessus s’appliquent. Les électeurs, les citoyens ne veulent plus être cantonnés au triste rituel consistant à mettre un « X » sur quelque chose choisi par d’autres pouvoirs. Nous sommes aujourd’hui obligés de partager les choix d’une oligarchie politique de droite, de centre et de gauche. Ils nous traitent comme des analphabètes qui, ne sachant pas écrire, mettent un « X » au lieu d’une signature. La seule manière pour l’électeur d’exprimer son désaccord à l’égard de cette dictature électorale est donc l’abstention. ce qui représente, oui, un libre choix. Alors vive la préférence claire, sans conditions, limites, restrictions et compromis. Tous ceux qui le souhaitent peuvent se présenter dans le parti qu’ils estiment conforme à leurs idéaux, et les citoyens libres de choisir leur candidat en écrivant leur nom et prénom reviendront en masse aux urnes. Ensuite, qu’ils choisissent bien ou mal, ils l’évalueront à partir des résultats et s’ils choisissaient de voter pour leur ami ou parent, au moins ils auraient voté pour leur ami ou parent et non pour celui d’un leader politique.

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