Un massacre de soldats russes tués par les Atacms. Les missiles à longue portée que les États-Unis fournissent à l’Ukraine depuis début avril laissent une très grave marque sur la guerre. Analystes et experts braquent les projecteurs sur un attentat perpétré par Kiev et documenté ces dernières heures. Une action menée avec le lancement de 4 missiles sur un terrain d’entraînement dans la région de Mozhnyakivka, dans l’oblast de Louhansk. L’attaque est documentée par une série de vidéos – géolocalisées – diffusées sur X par le profil OSINTechnical, une source de renseignement open source.
“Au moins un Atacm a touché un groupe de plus de 100 soldats russes”, lit-on dans l’analyse donnée à une série de posts. On ne sait pas exactement quand l’action a eu lieu : Newsweek a tenté de contacter le ministère russe de la Défense mais n’a obtenu aucune information.
L’attaque trouve également sa place dans le rapport de l’Institute for the Study of War (ISW), un groupe de réflexion américain qui surveille quotidiennement la guerre. L’ISW fait référence à une action qui a touché un camp d’entraînement situé à environ 80 km de la ligne de front. “Une vidéo géolocalisée indique que les forces armées ukrainiennes ont frappé un camp d’entraînement russe au sud-ouest de Mozhnyakivka, probablement avec 4 Atacms, et auraient tué 116 soldats russes.”
L’opération est l’une des premières traces, sinon la première, des Atacms qui viennent d’arriver en Ukraine. Les armes sont capables de frapper à environ 300 km de distance, avec une portée nettement supérieure à celle de la version précédemment fournie par les États-Unis. Les nouveaux missiles permettent à Kiev de frapper en profondeur, bien au-delà de la ligne de front, avec la possibilité d’infliger de très lourds dégâts.
