Il est temps que conservateurs et identitaires s’accordent pour dire non à la verdure et aux migrants

Il est temps que conservateurs et identitaires s’accordent pour dire non à la verdure et aux migrants
Il est temps que conservateurs et identitaires s’accordent pour dire non à la verdure et aux migrants

L’annonce du Rassemblement National, puis de la Ligue, de vouloir rompre l’alliance avec les Allemands de l’AfD ouvre de nouveaux scénarios intéressants à la droite européenne même si la décision était tout sauf un coup de tonnerre et a déjà été perçue. signaux dans cette direction. L’enjeu est en effet très important et concerne la majorité du prochain Parlement européen. Le Pen et Salvini sont conscients du veto placé par la CDU et le Parti populaire contre l’AfD, qui aurait empêché le groupe Identité et Démocratie de jouer un rôle dans la prochaine législature européenne malgré le bon nombre d’eurodéputés qu’il élira. Avec la Ligue, parti au pouvoir en Italie, le PVV de Wilders (dans le cercle) la principale force du nouvel exécutif néerlandais et le parti de Le Pen possible vainqueur des prochaines élections en France, le groupe Identité et Démocratie peut aspirer à un tout autre rôle. que marginal, surtout s’il parvient à jouer un jeu de soutien avec Ecr de Giorgia Meloni.

Il est difficile de dire si un seul grand groupe de droite européenne naîtra, il est plus facile de créer une plus grande collaboration entre conservateurs et identitaires également parce que, malgré quelques différences physiologiques, il existe de nombreux autres points communs, comme cela est également apparu dans le dernier Législateur européen.

Il faut trouver un slogan qui unit les conservateurs et les identitaires, ce pourrait être une Europe qui fasse moins mais mieux, devenant une valeur ajoutée et non un obstacle pour les citoyens. La défense de l’identité européenne en imaginant un modèle basé sur une Europe des peuples et des nations représente le fondement sur lequel construire une coopération fondée sur une vision commune de valeurs qui place la dignité de l’homme et de la personne au centre.

Les conservateurs comme les souverainistes sont en faveur de la liberté d’expression, contre le politiquement correct, la censure, la culture éveillée et surtout ils s’opposent à l’illibéralisme de gauche sur le front économique, des valeurs et de l’éthique. D’où une vision divergente de la part des socialistes sur les principaux défis de notre temps : pro famille et contre l’idéologie du genre, pour l’environnement mais contre une approche idéologique et anti-humaine, pour les entreprises et contre les nouvelles taxes européennes. C’est toujours; pour la défense des frontières et contre l’immigration clandestine, pour une immigration contrôlée et respectueuse de nos traditions et contre un modèle multiculturel défaillant, pour le mix énergétique et contre l’impérialisme économique chinois.

Mais les points qui unissent les deux groupes ne se limitent pas à une vision commune des valeurs mais aussi aux batailles politiques déjà menées au sein de la législature qui touche à sa fin. L’opposition au Green Deal européen et les votes à la Commission de l’Environnement sur la directive maison verte ou sur la directive qui arrête la production de moteurs à combustion interne en 2035 sont emblématiques. La lutte contre la folie écologique représente le terrain d’entente sur lequel s’appuyer. une collaboration entre Ecr et Id, également parce qu’il s’agit d’un thème sur lequel la gauche continuera de se concentrer dans les années à venir.

Quoi qu’il en soit, si l’on part d’une base de valeurs partagées, il devient politiquement beaucoup plus facile de trouver une convergence et, si les chiffres le permettent, d’imaginer exporter le modèle italien de centre-droit en Europe.

La route est tracée.

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