La Résistance islamique en Irak, une coalition de milices sous l’égide de l’Iran, aurait donné au premier ministre irakien, Mohamed Shià al Soudani, un délai maximum de 40 jours pour résoudre la question de « l’expulsion » des forces américaines du pays, autrement, ils menacent de reprendre les attaques dans le pays et en Syrie contre des cibles américaines. Une source politique bien informée l’a rapporté à l’agence de presse irakienne “Shafaq”. Depuis octobre dernier, sur fond de guerre dans la bande de Gaza et en soutien au peuple palestinien, la Résistance islamique en Irak a commencé à lancer des attaques contre des cibles américaines sur les territoires irakien et syrien. Ces attaques ont ensuite cessé après la mort de trois soldats américains dans une base en Jordanie, à la suite de quoi Washington a répondu en lançant une série de raids en Irak et en Syrie. Les milices appartenant à la Résistance avaient annoncé la fin de leurs opérations contre les forces américaines, expliquant qu’elles ne voulaient pas « embarrasser le gouvernement irakien » et entamaient ainsi une phase défensive « temporairement passive ».
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Depuis le début de l’année, les États-Unis et l’Irak sont engagés dans des négociations sur le retrait progressif des troupes américaines présentes dans le pays dans le cadre de la Coalition internationale contre l’État islamique. Le dossier a également été évoqué lors de la visite aux Etats-Unis, mi-avril, du Premier ministre irakien, Mohammed Shià al Soudani, reçu à la Maison Blanche par le président américain Joe Biden. Les parties ont notamment discuté du travail des trois sous-commissions établies au sein d’une commission militaire de haut niveau créée pour évaluer l’évolution naturelle de la Coalition. À cet égard, Biden et Al-Soudani ont exprimé leur soutien à tous les groupes de travail chargés d’analyser le niveau de menace de l’EI, les résultats opérationnels obtenus et de renforcer les capacités des forces de sécurité irakiennes. Le chef du gouvernement de Bagdad et le président américain ont promis d’examiner tous ces facteurs pour déterminer comment et quand mettre définitivement fin à la mission de la Coalition, pour ensuite passer à des partenariats de sécurité bilatéraux permanents, selon les bases de la Constitution irakienne. et l’accord-cadre stratégique entre les deux pays.
