10 livres verts à lire en avril

10 livres verts à lire en avril
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DAlexander Langer, leader du mouvement vert européen, a déclaré qu’il existe des “verts de cœur”, des spécialistes, des techniciens, des experts en processus environnementaux et des catastrophes, et des “verts de cœur”, qui vivent spontanément la relation avec la nature.

Alexander Langer disait que l’écologie doit devenir attractive pour réussir. Un changement pour le mieux, pas un obstacle au progrès.

Alexandre Langer a dit que l’écologie est une utopie possible pour tous, pas le rêve de quelques-uns. Que l’on puisse vivre plus lentement, avec plus de profondeur et de douceur. Une nouvelle façon d’être au monde.

Ici, chez iO Donna, nous sommes verts de cœur. Nous aimons notre planète bleue, qui a rendu la vie possible à notre espèce, et nous pensons que nous pouvons coexister de manière plus équilibrée. Mettre l’accent sur la passion, la participation et la positivité. Passion, parce que la nature est une source instinctive de plaisir et d’émerveillement. La participation, pourquoi la défense du bien commun passe par les gestes quotidiens, l’attention portée à une consommation responsable, le recyclage soigné, la lutte contre le gaspillage. Positivité, parce que nous devons vraiment croire que chacun peut contribuer à un projet plus vaste.

Dans notre spécial la Beauté du Vert nous avons rassemblé des analyses, des suggestions, des débats et des perspectives pour un avenir plus vert, en harmonie avec la planète. Et voici 10 livres pour les amoureux de la nature, des animaux et de la Terre.

Âmes du jardin de Maurizio Zarpellon

Pouce vert. Créer un jardin naît de l’envie d’être dans la nature. Maurizio Zarpellon, concepteur de jardins, photographe et écrivain, dans ce livre plein d’images splendides, prend le lecteur par la main pour l’amener à concevoir son propre jardin. À partir de connaissances de base en conception, nous étudions les effets spéciaux, les revêtements de sol et le rôle de l’eau. Concernant le monde végétal, nous aidons au choix des couvre-sols, arbustes et prima donnas : la rose, l’hortensia, la pivoine. Ce que propose l’auteur, au-delà des aspects techniques, c’est un voyage de l’âme, car le jardin n’est pas seulement la nature, mais c’est l’art, la culture, la beauté. Et c’est aussi la passion, qui pousse les jardiniers à ne pas se décourager face à l’échec et à se réjouir de chaque petit succès obtenu.

Âmes de jardin de Maurizio Zarpellon, Gribaudo, 160 pages, 16,90 €

Le chant de la mer de Doreen Cunningham

Voyages dans la nature – Dans son premier livre, mi-mémoire, mi-récit naturaliste, la Galloise Doreen Cunningham, ingénieure et chercheuse en environnement, raconte comment, séparée et mère d’un enfant de deux ans, après avoir renoncé à ses économies dans le bataille juridique pour la garde de son enfant, s’était retrouvée dans un foyer pour parents célibataires. C’est à ce moment compliqué qu’il tombe sur un article qui raconte l’histoire de la migration des baleines grises, qui parcourent chaque année des milliers de kilomètres depuis l’Arctique jusqu’aux eaux chaudes du Mexique pour donner naissance à leurs petits, avec lesquels elles partons vers le pôle Nord. Doreen part en mer pour suivre le chemin des mères baleines avec son fils. L’histoire captivante d’un voyage dans la nature qui devient renaissance.

Le chant de la mer par Doreen Cunningham, Einaudi, pages. 352, 21 euros

Le sens de la nature par Paolo Pecere

Voyages dans la nature – Il n’est pas difficile de s’identifier à Paolo Pecere : chaque fois qu’il le peut, il s’éloigne de la ville pour de courtes excursions ou de longs voyages vers des contrées lointaines. «Je vais parmi les arbres, le long des rivières, au sommet des montagnes, sous l’eau, pour attraper des pierres, toucher des feuilles, trouver des animaux étranges sur lesquels je fantasme depuis longtemps, rendre visite à des gens habitués à d’autres vies» il dit. Animé par un besoin de nature, il nous entraîne dans ce livre sur six chemins entre arbres et volcans, entre montagnes, gorilles et habitants des océans, entre déserts arides et gelés. Nous voyageons de Manhattan aux Galapagos, du Tibet à l’Islande et à la Colombie. En suivant les traces de Pecere, professeur de philosophie à l’université de Rome, on apprend beaucoup.

Le sens de la nature par Paolo Pecere, Sellerio, pages. 540, 19 euros

Redécouvrir la magie par Katherine May

En quête de soi – La vie contemporaine est une source constante de stress. Les pandémies, les guerres, les crises économiques et environnementales accroissent l’anxiété des populations. Katherine May tourne la page, revient à cet émerveillement existentiel, cette magie que l’on ressent lorsqu’on a le sentiment d’appartenir à un univers interconnecté, dont nous sommes autant une fraction que les vagues de la mer et les brins d’herbe. Le sublime n’est pas loin de nous, il nous entoure et prend sens quand on sait l’attribuer. L’auteur raconte diverses expériences allant de la promenade en forêt à l’apiculture, de l’observation des étoiles filantes au jardinage – pour soigner les maux de l’âme.

Retrouver la magie par Katherine May, Thé, pages. 224, 16 euros

Dans les rues de mon père de José Henrique Bortoluci

À la recherche de lui-même – Un fils sociologue, José Henrique, décide de raconter la vie de son père José Bortoluci, né en 1943, chauffeur de camion de 1965 à 2015 sur les routes d’un immense pays comme le Brésil. Un récit biographique qui finit par coïncider avec l’histoire des nombreux lieux traversés, de l’Amazonie à la Bolivie. Le regard du jeune camionneur qui pénètre dans le monde primordial de la forêt est fascinant, où l’autoroute viole le paysage et amène des hordes de profanateurs à coups de tronçonneuses et d’explosifs. «Une grande partie de cette autoroute a été transformée en un couloir de boue dans lequel passent du bois et des minéraux, mais aussi du soja, de l’eucalyptus, des bœufs, de la contrebande et des stupéfiants», écrit Bortoluci. Une dévastation qui ne connaît toujours pas de fin.

Dans les rues de mon père de José Henrique Bortoluci, Iperborea, 192 pages, 18 euros

Bestiaire sauvage de Massimo Zamboni

Nos amis les animaux – Il y a de l’amour et de l’attention pour la nature dans le regard de Massimo Zamboni, écrivain et musicien (il fut le guitariste du groupe punk rock CCCP). Chaque histoire qui compose ce livre passionnant est le récit d’une rencontre avec un animal sauvage. Il pourrait s’agir de Ponta, le castor solitaire de la région de Tarvisio, une espèce autrefois commune en Italie, aujourd’hui rare. Ou encore une tortue de bassin américaine, une espèce considérée comme intruse et envahissante dans notre région. C’est de sa faute? Non, elle a été apportée par l’homme, comme la perruche, le poisson-chat et bien d’autres. Il y a toujours une main humaine dans la disparition des loups, des cigognes, des palombes, qui reviennent désormais en de nombreux endroits. Zamboni raconte avec poésie et richesse d’informations ses rencontres avec cette faune sauvage, dont on remarque rarement la présence, mais qui coexiste avec nous.

Bestiaire sauvage de Massimo Zamboni, La Nef de Thésée, 180 pages, 18 euros

Poussière d’étoiles – Poussière d’étoiles de Hannah Arnesen

Histoires pour le monde – Un livre particulier et poétique avec des aquarelles lumineuses qui illustrent le chemin de la Terre et de son habitant le plus nuisible, l’Homme. Conçu par l’artiste suédoise Hannah Arnesen, en quatre ans de travail, comme trois longues lettres : à la Terre, dont elle « rêve » la naissance et peint après la collision des galaxies ; au lecteur, descendant de cet hominidé né de la mer ; et à un enfant qui n’est pas encore né. Depuis l’Holocène, où la beauté explosait dans les prairies, parmi les fleurs et les couleurs, jusqu’à l’humanité d’aujourd’hui empêtrée dans des besoins imaginaires continus, dans une accumulation dévastatrice de choses : à un moment donné, quelque chose s’est mal passé, nous nous trouvons face au plus grand menace, à savoir nous-mêmes. Pourtant, peut-être même par de petits gestes, vous pouvez respirer le salut.

Poussière d’étoiles – Poussière d’étoiles de Hannah Arnesen, Unripe Ear, pages 532, 33 euros

Instructions mathématiques pour survivre sur la planète par Roberto Boccafogli

Histoires pour le monde – Denis Lepore, 64 ans, est technicien de laboratoire. Il lutte contre la mémoire qui l’abandonne – il parvient même à oublier où il a garé la voiture – et est insatisfait de sa vie. Sa femme Barbara disparaît le soir, et il ne demande rien, il ne sait pas où il va. Pendant ce temps, la planète semble sombrer, comme le protagoniste, dans une crise irréparable. Villes côtières inondées, inondations, tremblements de terre, pollution, gouffres soudains. Le changement climatique n’est pas mentionné, mais il est pressenti. Dans ce roman dystopique, des femmes prennent les choses en main : des scientifiques et des expertes en communication qui tentent de sauver le monde de l’apocalypse. Un test narratif différent pour Roberto Boccafogli, consultant en médias et relations publiques chez Ferrari et auteur de livres sur la Formule 1.

Instructions mathématiques pour survivre sur la planète par Roberto Boccafogli, pages Pendragon. 302, 18 euros

Le rapport Dasgupta par Partha Dasgupta

En savoir plus – Dans la liste des pays les plus riches du monde, l’Italie figure également dans le top dix. Notre PIB (produit intérieur brut) est élevé. Mais avoir deux poulets ne garantit pas que vous serez tous les deux rassasiés si un seul poulet mange. Outre les inégalités, le PIB passe sous silence bien d’autres choses. Comme l’explique Partha Dasgupta, professeur émérite d’économie à Cambridge, dans cet ouvrage éclairant, le PIB mesure la croissance économique sans tenir compte de notre impact sur l’environnement. Le rapport Dasgupta a été rédigé en 2019 à la demande du secrétaire au Trésor britannique, qui souhaitait comprendre le lien entre l’économie et l’environnement. Les dégâts que nous avons causés à la biosphère affectent également l’économie. Pensons à la sécheresse ou aux inondations. Où avons-nous tort? La lecture de Dasgupta aide à comprendre cela.

Le rapport Dasgupta par Partha Dasgupta, pages Utet. 240, 24 euros

Viriditas. Les femmes en botanique par Aina S. Erice et Amanda Mijangos

En savoir plus – La vie de seize femmes de différentes époques, qui ont mêlé leur existence aux plantes. Des illustratrices botaniques comme Elizabeth Blackwell, des exploratrices comme Jeanne Baret qui voyageaient à bord d’un navire déguisé en homme, des scientifiques comme le Chinois Tu Youyou, qui a trouvé un moyen de lutter contre le paludisme dans un remède végétal. Les plantes nous offrent aussi de la nourriture : les botanistes qui se sont penchés sur cet aspect ne manquent pas, comme la Russe Elena Barulina, la plus grande experte mondiale en matière de lentilles. L’ouvrage rend également hommage aux femmes restées dans l’ombre, car pendant des siècles le milieu académique était un club exclusivement masculin. Les nouvelles sont accompagnées d’illustrations d’Amanda Mijangos et de curiosités botaniques.

Viriditas. Les femmes en botanique par Aina S. Erice et Amanda Mijangos, Aboca, pages. 96, 24 euros

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