Bernardi à l’armée à Portomaggiore. « Pure propagande »

Bernardi à l’armée à Portomaggiore. « Pure propagande »
Bernardi à l’armée à Portomaggiore. « Pure propagande »

Portomaggiore. «La première chose à dire sur la question de la sécurité est qu’elle doit être prise très au sérieux et que le débat sur ce sujet au sein de toutes les forces politiques doit également être sérieux. Demander l’armée, comme face à des cibles terroristes sensibles, dans un pays de 12 000 habitants, je crois, n’est pas utile et est un pur coup de propagande.”

Le maire de Portomaggiore, Dario Bernardi, commence à commenter la proposition du Centre Droit Civique par ces mots. Une proposition qui semble peu ou pas réalisable compte tenu de l’endroit où sont actuellement engagés les soldats de l’opération Safe Roads. Entre autres, avec un contingent limité de 7 000 personnes et l’engagement de 15 soldats pour une capitale provinciale comme Ferrare.

Bernardi veut cependant aller plus loin et tenter d’expliquer “que cette question n’est ni négligée ni sous-estimée”, surtout après que “les épisodes d’actualité des deux derniers mois ont créé un climat tendu”.

Preuve du travail réalisé par « la Commission provinciale de l’ordre public et de la sécurité », qui s’est tenu en salle du conseil le 12 avril « grâce à la collaboration du Préfet qui s’est montré très sensible sur ce dossier ». Il s’agit de « l’organisme maximum qui s’occupe de la sécurité dans la province, en présence de la préfecture de police et des dirigeants provinciaux des Carabinieri et de la Guardia di Finanza ».

En particulier, lors de la dernière commission, il a été question de gangmastering et des “répercussions de ce système illicite sur la communauté”. Un résultat que Bernardi revendique grâce à un “travail continu de sensibilisation et d’interlocution de ma part et de la part de l’administration que je dirige avec toutes les institutions qui s’occupent de la sécurité publique”. Un travail qui a servi « à faire comprendre qu’il y a des situations à Portomaggiore qui doivent être abordées de manière incisive pour éviter une dégénérescence et une augmentation de cas comme ceux mentionnés ci-dessus : des citoyens étrangers dans des conditions de travail et de logement précaires, qui ne construisent pas un avenir mais ne sont présents qu’occasionnellement et n’ont aucune perspective d’intégration”.

« Le système souvent illicite – poursuit-il – de gestion de ces appartements surpeuplés génère dégradation et conflit, et dans certains cas peut conduire à des situations comme celles survenues récemment, de personnes dans des conditions altérées qui franchissent la limite ». Des situations très ennuyeuses que le maire « ne sous-estime ni ne minimise, car elles compromettent la tranquillité des citoyens et la coexistence civile avec le reste de la communauté étrangère ». Une communauté « qui ne commet en grande partie pas de crimes et vit en paix ».

Il s’agit d’un problème qui “doit également être ressenti en premier lieu par la communauté pakistanaise, qui doit collaborer et intensifier ses efforts pour lutter contre ces situations en interne, et je demanderai certainement à rencontrer ses représentants comme cela a été le cas par le passé”.

Bernardi remercie la diligence de la Compagnie des Carabiniers locaux, précisant que “leur attention est maximale ainsi que la collaboration avec notre Police Locale”. « Ensemble – poursuit-il – nous organisons de fréquentes réunions de coordination et nous planifions des contrôles dans les foyers comme ceux communiqués à la presse il y a quelques jours ».

Non seulement parce que « le bureau des bâtiments de l’Union, en collaboration avec la police locale, a mis en place, sous notre impulsion, un système informatique de suivi de toute l’hospitalité des citoyens étrangers, afin de cibler les contrôles sur les points les plus sensibles et avec le plus grand chiffre d’affaires. de personnes ; nous avons également renforcé les inspections des logements, en désignant un technicien externe pour s’en charger, examiner les situations douteuses et limiter la prolifération des logements en mauvais état et surpeuplés : nous obtenons de premiers résultats, il faut être inflexible sur la construction. En outre – poursuit-il -, en ce qui concerne le contrôle du territoire, la Police Locale a effectué des opérations de soir l’année dernière et elle le fera également cette année. Nous comptons, comme toujours, sur l’aide et les rapports des citoyens. »

Compte tenu des compétences et des moyens dont dispose la municipalité, “nous faisons tout ce qui est possible”, sans oublier que “précisément en raison des dernières situations anormales, j’ai demandé au préfet s’il était possible de renforcer les moyens de surveillance et de patrouille”. « Une action systématique et continue – affirme le maire – pour contrôler le territoire par la police peut limiter le problème, tout comme il faut poursuivre le difficile travail d’enquête sur les organisations mafieuses ».

« Comme l’a démontré la discussion au sein de la commission d’ordre public et de sécurité – explique-t-il -, il me semble que la particularité des situations de Portomaggiore a été saisie et qu’il y a une disponibilité et une collaboration maximale de la part de toutes les institutions ».

“La richiesta di attenzione particolare – conclude – penso sia condivisa anche dagli altri gruppi consiliari, e credo ci sia la possibilità, qualora i capigruppo siano d’accordo, di portare le nostre istanze chiedendo un incontro congiunto al Prefetto, visto che il problema riguarda tous. Tout cela, je l’espère, en laissant de côté les élans de propagande. Et aussi parce qu’au sein du gouvernement national, à l’heure actuelle, il y a ceux qui font de la sécurité un mantra, mais nous avons pu constater par nous-mêmes que quelque chose ne va pas dans le système, et certainement pas au niveau municipal”.

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