LIVRES: “CENT MÈTRES DE CHAÎNES”, LE “PRIME” DU VOLUME DE PIETRANTONIO PALLADINI À AVEZZANO | Actualités actuelles

LIVRES: “CENT MÈTRES DE CHAÎNES”, LE “PRIME” DU VOLUME DE PIETRANTONIO PALLADINI À AVEZZANO | Actualités actuelles
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AVEZZANO – Mardi 23 avril à 17h30, espace pour la première présentation officielle du volume publié par Ianieri Edizioni « Cento metri dicatena » par Pietrantonio Palladini avec son fils Pietrantonio Lanzi Palladinià la librairie Mondadori d’Avezzano (L’Aquila), via Monseigneur Bagnoli 86. Il y aura également des intervenants Stefano Pallottaprésident de l’Ordre des journalistes des Abruzzes qui a rédigé la préface, et l’historien Marco Patricelli. L’événement a été animé par le journaliste de Pescara Alessandra Renzetti.

Né à Pescina (L’Aquila) le 7 mai 1898, Pietrantonio Palladini est décédé en 1981, il était avocat et socialiste, actif dès son plus jeune âge dans les ligues paysannes, après la Première Guerre mondiale, à laquelle il participa comme volontaire, il a repris son activité politique. Palladini – explique-t-on dans un communiqué – qui avait accueilli la veuve Matteotti à Avezzano, après l’assassinat du martyr socialiste, a rejeté les provocations des fascistes locaux, mais en 1927 il a été arrêté et radié du registre des avocats.

LA DÉCLARATION COMPLÈTE

Dès lors, les arrestations et les séjours en détention se succèdent jusqu’à ce qu’après l’armistice, l’avocat socialiste participe activement à la lutte contre les Allemands, parvenant, entre autres, à sauver une trentaine de patriotes de la déportation vers l’Allemagne. Après la Libération, il mène les luttes pour la réforme agraire à Fucino. Élu conseiller provincial, Palladini préside le comité local contre la guerre du Vietnam. Il a également été président régional d’Anppia. Sur les luttes des paysans des Abruzzes, il a laissé le livre Cent mètres de chaînes dans lequel est présente la lutte de la classe ouvrière contre la violence fasciste asservie à la domination féodale et agraire ; violence de la première heure que Palladini définit comme « une action d’escouade confuse et chaotique qui s’est soudainement déclenchée sous la pression d’instincts faciles, et a armé la main de petits groupes sans art ni partie ».

Comme l’explique Pallotta, c’est une lutte qui avait, selon l’auteur, « une telle intensité de valeurs humaines et un appel si authentique à la justice sociale qu’elle a inspiré, dans la réalité et dans ses origines idéales, le roman « Fontamara di Ignazio Silone qui, tout en reproduisant la triste condition des agriculteurs, entendait dénoncer l’injustice inhumaine et intolérable qu’ils voulaient imposer par tous les moyens”.

Une lutte de classes qui s’écrit avec la couleur du sang versé à Trasacco, Pescina, Cerchio, Aielli et Celano même au lendemain de la République. Épopée de gens humbles, paysans, ouvriers, femmes, socialistes, anarchistes, communistes, catholiques du parti populaire et trois Marsicains qui influenceront la pensée nationale, Ignazio Silone, Camillo Corradini Et Benedetto Croce.

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