Livres sur la place. Et le long de la rivière – -

Livres sur la place. Et le long de la rivière – -
Livres sur la place. Et le long de la rivière – -

Lodi veut voler haut, entre culture et nature. À en juger par le principe, ce sera un succès, c’est-à-dire un événement important qui jettera les bases du centre culturel que la ville historique de Lombardie entend devenir dans un avenir proche. Nous commençons donc par un festival littéraire, prévu en juin (du 13 au 16, sur la Piazza della Vittoria) qui, déjà d’après le programme, semble être très médiatisé.. L’initiative a été illustrée hier dans la salle du conseil de la Mairie, en présence du jeune maire Andrea Furegato. Ce qui souligne combien la proposition culturelle, en synergie avec d’autres initiatives (la plus significative concerne le maxi-projet qui créera un grand espace dans une ancienne zone de production pour le musée civique, les archives historiques, l’auditorium…), n’est pas destiné uniquement à la ville, mais vise à susciter l’intérêt au niveau régional.

Faites attention au titre de l’exposition : “La rivière des livres”. L’allusion est à l’Adda, un cours d’eau qui borde la ville. «La culture coule comme l’eau, rendant fertile tout ce qu’elle touche – note Tommaso Premoli, conseiller du Fleuve -. La revitalisation de l’environnement culturel de la ville va en effet de pair avec le grand projet de ramener le fleuve au centre de la vie de Lodi”. “Une rivière qui accueille”, fait écho Annachiara Del Boca, coordinatrice de l’événement, présente avec Francesco Milanesi, conseiller à la culture.

Mais c’est à Riccardo Cavallero di Cadore 33 ans, directeur du festival littéraire avec Teresa Martini, d’expliquer le sens et le programme de la nouvelle manifestation culturelle : « Elle s’adresse aux amateurs de livres et a été créée dans le but de devenir un rendez-vous incontournable. rendez-vous chaque année; avec l’ambition de transformer, dans un avenir proche, la commune lombarde traversée par l’Adda en un point de référence culturel, qui sait également sensibiliser les citoyens aux questions telles que l’eau, l’environnement et la durabilité”. Concernant les mérites de l’événement, Cavallero prévient qu’il vise à attirer un public d’âges, d’intérêts et d’attentes différents.: «Non-fiction, fiction pure, non-fiction politique, roman historique, pop fiction, mafia, roman policier». Bref, il y en a pour tous les goûts. Comme en témoignent les noms des auteurs et les livres qui seront présentés lors du Festival.

Nous commençons en fin d’après-midi du jeudi 13 juin, avec le maire Furegato accueillant les invités. La programmation prend vie avec Giulia Ichino, responsable éditoriale de Bompianiqui s’entretient avec deux auteurs de sa maison : Ilaria Rossetti (Campiello Giovani 2007), en librairie avec L’usine à filles (un épisode oublié du travail des femmes et de la mort des blancs) et Marta Stella avec Clandestin, des histoires sur le parcours difficile des femmes vers l’affirmation de soi. Antonio Scurati, Premio Strega 2019, clôture la soirée avec Fascisme et populisme. Mussolini aujourd’hui (Bompiani), interviewé par Roberto Arditti.

Nous retournons dans la rue vendredi 14, avec deux poids lourds du panorama culturel : Chiara Valerio (réalisatrice de “Piú Libri Piú Liberi”, finaliste du prix Strega avec Qui dit et qui se tait (Sellerio), en dialogue avec Riccardo Cavallero sur les passions, les angoisses, les vérités, les énigmes du présent et le vacarme du passé… Alors, le directeur du festival présente le romancier policier Maurizio de Giovanniavec le dernier roman Pluie (Einaudi).

Le samedi 15 au matin voici Benedetta Tobagi (lauréate du prix Campiello 2023), interviewée par Luca Pagni à propos de son dernier livre Les massacres sont tous un mystère (Le troisième). Les moments les plus sombres de notre République, de la Piazza Fontana à aujourd’hui. Le soir, le double rendez-vous commence par un sujet « insolite », qui est dans le livre de Mike Maric, champion du monde d’apnée 2004, Si je respire, je peux (Roi et Vallardi). L’occasion d’écouter un expert sur les thèmes de la santé et de la respiration. Avec lui Riccardo Cavallero. Changement de thème décisif avec l’entrée en scène de Roberto Saviano (interviewé par Francesco Cancellato, réalisateur de Fanpage.it) pour parler des hommes au cœur des ténèbres et des femmes qui savent être des tueuses diaboliques, dans le tome Nous sommes tous les deux ensemble (Hors scène).

La centralité de l’Adda pour Lodi a été affirmée. Eh bien, la rivière est abordée le dernier jour du festival, lors d’une réunion animée par le maire Andrea Furegato, le conseiller fluvial Tommaso Premoli et l’écrivain Andrea Maietti. Titre: L’Adda est la plus belle rivière du monde. Parce que c’est beau parce que c’est le mien. Suivi d’un monologue du bien-aimé Fabio Genovesi (Premio Strega Giovani 2015), qui raconte le monde du cyclisme.

Le Festival se clôture avec Fabio Volo, avec Tout est là pour toi (Mondadori). L’auteur en parle avec Riccardo Cavallero. Dans une note, Teresa Martini, codirectrice du Festival, ajoute un élément supplémentaire à l’idée de « La rivière des livres » : « Cette première édition posera les bases d’une continuité, en organisant des événements tout au long de l’année. Chaque événement culturel devient une opportunité de connaître, d’explorer et de revenir sur les territoires qui l’accueillent.. Voyages et culture”.

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