Un stand de livres au Cloître. Vendredi la rencontre littéraire avec les 6 auteurs finalistes du prix

Un stand de livres au Cloître. Vendredi la rencontre littéraire avec les 6 auteurs finalistes du prix
Un stand de livres au Cloître. Vendredi la rencontre littéraire avec les 6 auteurs finalistes du prix

Cette année encore, on attend avec impatience la soirée municipale la plus prestigieuse consacrée à la littérature. Vendredi à 20h45, dans le Cloître de l’ancien couvent de San Francesco, les six auteurs finalistes du Premio Bancarella, le concours littéraire national qui célèbre cette année sa 72e édition, défileront avec leurs romans. A Cesena, les six auteurs sélectionnés par les libraires de Pontremoli dans un panorama littéraire de plus en plus prolifique, viendront recevoir le Prix de Sélection Bancarella, c’est-à-dire le certificat d’entrée à la sestina dont, à Pontremoli – où est né le prix – le 21 juillet , avec un vote évocateur sur la place, le grand vainqueur émergera. Pour Cesena, c’est la 22ème année d’hospitalité, grâce aux Confesercenti régionaux et Cesena-Ravenna, et à l’organisation de Maria Luisa Pieri. La présence de tous les auteurs a été confirmée. Ce sera donc un plaisir de se livrer à la comparaison avec des écrivains qui ont enthousiasmé le public également pour cette édition. Une séance qui voit sur scène, de manière inhabituelle, quatre auteurs hommes et femmes, avec des romans d’une profondeur considérable où prédominent les sagas familiales et les émotions suscitées par les romans d’aventures. Il peut être encadré dans le genre de “L’inventaire des nuages”, Fazi Editore, du journaliste-romancier Franco Faggiani, qui monte pour la deuxième fois sur scène du Prix de Sélection (en 2020, il est entré dans le sextuplé avec “Le gardien de la cerisaie”), avec un roman qui rend hommage à l’activité singulière des ramasseurs de cheveux des vallées de Cuneo. Même coffret passionnant pour “Selvaggio Ovest”, NN Editore, du jeune auteur toscan Daniele Pasquini sur le monde des butteri, les cowboys de chez nous, parmi les brigands, les grands espaces dominés par le paludisme, les chevaux légers et les troupeaux mugissants. La grâce de l’écriture et l’aventure vivante de l’Iliade d’un point de vue inédit, presque un roman photo multicolore, dans le livre de Marilù Oliva, “L’Iliade chantée par les déesses”, Solferino Editore. Une saga familiale écrite avec une plume capable d’enchanter est cependant “La Maison des sirènes”, Mondadori, de l’écrivain Valeria Galante (derrière laquelle se cachent deux auteurs qui se révéleront sur la scène de Cesena). Un monde féminin ségrégué dans un quotidien patriarcal étroit et violent existe cependant dans “Le nom de famille des femmes”, Narratori Feltrinelli, d’Aurora Tamigio. Une histoire à la première personne dans l’équilibre difficile entre deux cultures est enfin la figure de “Tangerinn”, éditions e/o, d’Emanuela Anechoun.

Il y aura également de la place pour la reconnaissance collatérale “Cesena et ses pages” décernée cette année à Claudio Cavalli (acteur et dramaturge, auteur entre autres du maxi livre “Manuscrit Eroico” conservé dans la bibliothèque), pour son intrigant et sophistiqué livre jaune “Ragnatele”, Albatros Editore. L’initiative est parrainée par la municipalité de Cesena et la fondation Città del Libro de Pontremoli. En cas de mauvais temps, il se déplace vers l’Aula Magna de la Malatestiana.

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