la liste détaillée avec des économies d’ici vendredi

D’ici vendredi, Giancarlo Giorgetti veut clôturer le match avec ses collègues ministres. Pour cette date, il attend sur sa table des projections et des prévisions sur la réduction des dépenses dites discrétionnaires des dotations des ministères. Le chef de l’Économie a confirmé à tous ces derniers jours que pour 2024 les ministères doivent identifier et récupérer deux milliards d’euros supplémentaires, pour une révision des dépenses qui n’a jamais été aussi nécessaire que cette année. Il faut mettre en place une société financière avec une marge de manœuvre limitée. Par rapport au passé, il existe de nouvelles règles budgétaires européennes plus restrictives, des vents de guerre qui pourraient affaiblir la croissance italienne déjà faible (selon les estimations du Def, une expansion du conflit israélo-palestinien nous coûterait une réduction des dépenses publiques). PIB de 0,2 pour cent par rapport au +1 attendu pour 2024) et le très lourd héritage des superbonus et autres 219 milliards de crédits sur les caisses de l’État.

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CADRE DU PROGRAMME

Dans le document économique et financier présenté la semaine dernière, le gouvernement n’a “pas été en mesure” d’inclure le cadre programmatique, en attendant les orientations de l’UE sur les nouvelles règles budgétaires. Sans cela, il n’est pas encore possible de comprendre quels postes de dépenses peuvent être déduits (probablement ceux de la défense ou des investissements dans des chapitres prioritaires pour l’Europe comme la transition énergétique) et sur lesquels il faudra intervenir davantage en termes de coupes. (les retraites ?). Les objectifs fixés désormais pour 2024 (croissance à 1 pour cent, déficit à 4,3 pour cent et dette à 137,8 pour cent du PIB) suffisent à eux seuls à indiquer les difficultés à trouver un équilibre. Aussi parce qu’il faudra au moins 10 milliards pour confirmer la réduction du coin fiscal, tandis que les 4,3 milliards nécessaires pour garantir le système à trois taux, avec un allègement fiscal pour les revenus supérieurs à 50 mille euros, devraient être récupérés par « l’autofinancement ». “. C’est-à-dire avec le produit du concordat avec les créanciers et l’annulation de l’As. Pour autant, chaque euro supplémentaire peut être décisif pour atteindre les objectifs fixés et pour soutenir la croissance dans une phase de faiblesse économique. C’est pourquoi la révision des dépenses discrétionnaires des ministères revient dans l’actualité. Ce qui – compte tenu du total des commandes de biens et services – plus de 70 pour cent – est concentré sur les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice.

Comme mentionné, Giorgetti attend la liste des réductions de ses collègues d’ici vendredi. Qui devra également présenter un suivi de ce qui a été récupéré en 2023. Aussi parce que le ministre devrait assister lundi prochain à une audience à Montecitorio sur la Def (où il fera le point sur l’état de l’art), tandis que la Chambre le vote sur celui-ci arrivera deux jours plus tard Document économique et financier. Les informations arrivent lentement dans la Via XX Settembre. Il faut récupérer au moins 2 milliards d’euros, soit 5 % de plus que ce qui a été fait en 2023, y compris les 300 millions déjà attendus. Giorgetti ne veut surtout pas faire de rabais cette année. Et ce n’est pas un hasard si le Mef rappelle ce que le ministre avait déclaré l’année dernière en septembre après la présentation du Nadef : « Je l’ai dit en Conseil des ministres : le travail que les ministres n’ont pas fait individuellement sera fait par le Ministre de l’Économie à leur place et va même intensifier les coupes budgétaires.” Plus précisément, avec des coupes linéaires.

ADMINISTRATION

Dans le dernier Def, les techniciens économiques expliquent que, plus généralement, « les dépenses totales des administrations publiques en 2023 (égales à 55,0 pour cent du PIB) ont augmenté de 3,8 pour cent par rapport à l’année précédente ». Mais c’est surtout la part du capital qui croît, celle des investissements également tirés par le Pnrr et qui a souffert de la hausse des prix de l’énergie et des matériaux. L’augmentation des dépenses en capital a été plus limitée, augmentant de 14,8 pour cent.

Cette tendance peut faciliter le travail des ministères. Lesquels, du moins en termes d’achat de biens et de services, se sont montrés plus vertueux sur ce front, économisant près de deux milliards l’an dernier. Dans la Def, plus précisément dans le rapport sur la rationalisation des approvisionnements, on lit que ces dépenses «pour 2023 s’élevaient à 5,4 milliards d’euros, soit environ 74 pour cent des prévisions communiquées (environ 7,3 milliards d’euros)», grâce aux conventions et enchères sur les plateformes électroniques gérées par Consip. Les départements auraient ainsi garanti des économies comprises entre 10 et 14 pour cent par rapport aux prix catalogue de leurs fournitures (d’une valeur de 11 milliards d’euros).

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