Sur scène les 20 et 21 avril au « Canovaccio » de Catane « La bonheur » de Roberta Amato et Giorgia Boscarino, production Madè

Sur scène les 20 et 21 avril au « Canovaccio » de Catane « La bonheur » de Roberta Amato et Giorgia Boscarino, production Madè
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Le spectacle “Bonheur”réalisé par l’association culturelle Fait dirigé par Nicolas Alberto Orofinosamedi 20 avril (21h00) et dimanche 21 (18h00) se dérouleront à Théâtre del Canovaccio à Catane. Ils seront à Calcare sur scène Roberta Amato, Giorgia Boscarino Et Lune toscane.

C’est l’histoire de trois femmes à Catane en 68les femmes qui font choses féminines. Confinées dans les périmètres de leurs rôles et espaces de genre, dans lesquels la société les a reléguées. La première: une vieille fille, toute maison et église, embrasseuse et fanatique, intolérante et chauvine. Heureux dans son sectarisme. La deuxième: une femme mariée à un homme qui n’est jamais là parce qu’il se casse le dos, mais qui ne lui manque de rien… la télévision, la machine à laver, un 1100D, le kit Paoletti, l’iris du matin, les bas nylon, la viande du Montana, le garde-manger toujours plein, le chevet de la Madone au-dessus du lit… Une vie passée dans une cage dorée… il faut créer de beaux JAGGIES, comme les acidduzzi, accueillants, avec des perchoirs et des scagghiola, des petits jaggies vers lesquels revenir toujours. Heureux dans sa prison. Le troisième: une femme mariée à un entrepreneur. Lui non plus n’est jamais là, mais contrairement à l’autre fille, elle a lu les journaux des collectifs féministes…ces endroits où j’ai l’impression d’avoir compris que les femmes se rencontrent et parlent de leurs problèmes, de tous les problèmes, même ceux… disons… disons… privés. Elle commence à ressentir en elle un désir d’indépendance, elle commence à ne plus tolérer la subordination envers son mari, elle veut trouver un travail, sa révolution commence. Elle trouvera le bonheur lorsqu’elle aura le courage d’abandonner sa cage… Je n’ai pas pu garder mon mari, mais il n’a pas pu me garder non plus.

Roberta Amato, Giorgia Boscarino et Luana Toscano

« Au loin et au loin, il y a Catane qui grandit, s’élargit, s’allonge, s’étire, comme un morceau de pain, – explique le réalisateur dans une note Nicolas Alberto Orofinola Catane des chantiers, avec l’ambition et l’espoir de devenir le Milan du Sud. Le malheur de ces femmes nous appartient, malgré que l’histoire se déroule en 68, parce que nous réalisons que nous aussi nous sommes dans cette histoire, ici. et maintenant. Pour raconter cette histoire, nous n’utiliserons que les images d’hier pour faire semblant. On retrouve encore ces femmes dans les quartiers de nos villes de province. Tels qu’ils sont, figés à jamais, suspendus et bloqués, pour réciter sans interruption le chapelet de leur existence, toujours les mêmes, toujours les mêmes, à toutes les époques… Leur histoire révèle les désirs, les inquiétudes, les angoisses, les espoirs de tous. nous. Leur malheur nous appartient et nous choque lorsque nous réalisons que nous sommes nous aussi dans cette histoire, ici et maintenant. Qu’est-ce que c’est que le bonheur… ? On se pose cette question tout le temps, on la cherche toujours, on banalise son sens, on désespère de son manque… mais qu’est-ce que c’est que le bonheur ? C’est peut-être cette chose qui ressemble à ce que j’imagine (dans mon imagination) en 1968 ? être comme… “.

“Un fusible toujours allumé – conclut-il Orofinoet qui ne s’éteint pas, comme le volcan Etna, qui nous menace et nous accueille. Le son incomparable des voix désordonnées des Quatteri de Catane, qui sont notre protestation éternelle. La couleur des pasoles de la ville noire d’où surgissent le fœtus et le caurus, qui sont notre toujours dur combat. Le bonheur, c’est ce à quoi j’imagine qu’était 1968…
Un objectif qui n’est jamais atteint, une tentative de changement dans la vie privée, un amour qui a la force d’exploser, une confession qui a l’urgence de devenir révélation, une découverte qu’on a le courage de crier à la face de tous…” .

Formulaire

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Dramaturgie de Roberta Amato et Giorgia Boscarino

avec Roberta Amato, Giorgia Boscarino, Luana Toscano

Réalisé par Nicola Alberto Orofino

Vincenzo la Mendola costumes et accessoires

Assistante à la réalisatrice Gabriella Caltabiano

Communication et médias Stefania Bonanno

Projet graphique Maria Grazia Marano

Coordination Filippo Trepepi

Production de l’association culturelle Madè

Samedi 20 avril à 21h00 | Dimanche 21 avril à 18h00 – Teatro del Canovaccio, Via Gulli 12- Catane, réservation obligatoire au 347 4755553.

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