Hellas a montré qu’il est vivant

Stade Hellas Udali Ph Renzo Udali©

“Je crois que je ressusciterai.” Jamais comme cette fois le chœur singulier des supporters de Vérone n’a fait mouche. Car le Hellas au Gewiss Stadium a véritablement ressuscité.
Une Vérone qui à la fin des 45 premières minutes était littéralement en cendres, brûlée vive par la force, le rythme et la qualité de l’Atalanta, toujours dans la version Anfield.
Face à l’équipe de Gasperini, l’équipe de Baroni a fait mauvais figure. Un autre pas, une autre détermination, un déficit de deux buts que seule une intervention prodigieuse de Montipò a empêché d’empirer. Mais au bord du gouffre, du fond d’un trou profond, Vérone s’est relevée, véritablement ressuscitée.
Celui contre l’Atalanta est un point avec un poids spécifique décisif pour la fin de saison. Et le classement n’a d’importance que relative. Première mi-temps délicate.
L’Atalanta fait le doublé, prend l’avantage avec Scamacca, double la mise avec une action à l’image de l’impuissance des Gialloblù. Il n’y a pas grand-chose à faire, les hôtes vont deux fois plus vite, courent plus, sont mortels lorsqu’ils se précipitent vers le but d’un Montipò qui est le seul capable de résister à l’impact. Il se passe pourtant quelque chose dans le vestiaire. Baroni ne fait pas de changements, avouons-le, recevant les insultes de tout le peuple hellénique.
« En première mi-temps, nous avons été trop timides – a déclaré Baroni – même s’il faut dire que nous avons joué avec un nouveau milieu de terrain, avec Dani Silva en difficulté en première mi-temps avec un rythme très élevé, entre la première et la deuxième mi-temps, nous avons réorganisé les choses. et l’équipe est entrée avec la bonne attitude. Je n’ai changé personne parce que je voulais une réponse de ces onze. Le résultat est pour eux une récompense.”
Et la réponse était là. L’Atalanta a certes baissé le rythme mais Vérone a démontré qu’elle est vivante et vitale.
Un tirage au sort qui a un double sens. La défaite et ses répercussions psychologiques contre Gênes sont définitivement derrière nous mais Vérone a surtout retrouvé l’enthousiasme, la confiance, des armes indispensables pour le prochain match qui, pour changer, pourrait valoir une saison.
L’Udinese arrive au Bentegodi samedi soir dans un match sur lequel la Hellas ne doit absolument pas se tromper. Il faut des Hellas, attentifs, affamés, déterminés, vus lors des secondes 45 minutes contre l’Atalanta. Aussi parce que les Frioulans de l’ancien Cioffi sont certes une équipe redoutable d’un point de vue physique mais ne valent pas l’équipe d’Orobic en termes de compétence technique et de force tactique. Le salut reste un objectif difficile mais pas impossible et beaucoup dépendra de la course de samedi.
Mauro Baroncini

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