la publication sur Facebook devient l’acte d’accusation dans un procès en diffamation

Une Varèse en vacances dans la Vallée d’Aoste remarquez un chien qui reste plusieurs heures par jour sur un balcon ensoleillé juste en face de sa résidence. Elle est persuadée que l’animal est malade et qu’il veut même se jeter de désespoir, puisque la photo qui accompagne le post immortalise le chien sur deux pattes, comme s’il s’apprêtait à sauter de la balustrade du balcon : « Il ne faites-le pour les mètres en dessous du vide. Mais quand l’été prochain viendra, je crains que ce ne soit le cas.

Les photos sont envoyées par email à la police locale de la ville de Valdostanto, puis, de retour à Varèse, elle publie un post avec des photos de la maison en question, l’adresse de la ville et l’invitation à envoyer un email à l’adresse de la police locale de la ville «Pour en finir avec ce dégoût honteux !!!».

Dommage que l’enfer se déchaîne: la résidente, qui gardait son chien sur le balcon parce que l’animal souffrait de problèmes qui l’empêchaient d’être sur la pelouse du jardin, reçoit une série de personnes qui sonnent à sa porte et lui demandent des comptes sur son comportement. Elle, qui n’a pas Facebook, est avertie par des amis qui l’informent de ce qui se passe en ligne. Le message a reçu des dizaines de commentaires.

Des utilisateurs du réseau qui pèsent les mots avec les faits: des dizaines de mails sont envoyés à la police locale du village – Châtillon – qui organise une inspection au domicile de l’habitant du hameau «Crêt de Breil» mais trouve le chien en excellente santé.

C’est alors que la propriétaire de l’animal, une jeune femme valdôtaine, porte plainte pour diffamation. aggravé et le procès, parti d’une plainte déposée par l’avocat auprès du parquet d’Aoste, arrive devant le juge unique de Varèse pour la compétence territoriale.

L’affaire a été débattue dans la salle d’audience ce matin, 16 avril, lors d’une audience au caractère emblématique, quelle que soit la suite de l’affaire du point de vue juridique : les voisins de la femme qui s’est entre-temps livrée ont été entendus. partie civile contre varesina, et même le vétérinaire du chien, un “Bcommander un colley» (sur la photo, ça s’appelle Utah) de taille moyenne, encore en vie et âgé de 8 ans (les faits se réfèrent à 2021), mais le policier local qui s’est retrouvé face des dizaines et des dizaines de mails envoyés au commandement de la police locale sous forme associée de Saint-Vincent et Châtillon.

Une sorte d’attaque massive d’e-mails arrivant de toute l’Italie et qui s’est poursuivie jusqu’à fin juillet. «Après l’arrivée des premiers e-mails signalant l’état du chien», explique le sous-commissaire des pompiers dans la salle de classe, «nous avons envoyé une inspection sur place, nous avons parlé aux voisins, mais dans le rapport de service établi par les agents, il n’y avait aucune critique. des problèmes sont apparus liés à la condition de l’animal”.

Les premiers signalements par courrier électronique sont parvenus à la police locale le 1er juin 2021.puis l’inspection a été effectuée et la réponse aux emails du touriste de Varèse a été donnée le 8 du même mois. Le message incriminé a été rédigé par l’accusée le 10 juin 2021, une fois revenue à Varèse. du séjour valdôtain.

Défenseur de la femme, avocat Vincenzo Toscano, a souligné que le message sur Facebook “a été réalisé par ma cliente en raison d’un retard de la police locale à répondre à ses courriers électroniques, qui faisaient état de l’état de souffrance de l’animal”. Une accusation voilée rejetée par le policier local qui s’est justifié en parlant dans la salle d’audience de “délais techniques”.

En revanche, en marge de l’audience, la partie lésée présente lors du procès a donné sa version des faits : « Mon chien allait et est très bien : si la dame avait des doutes sur sa santé, il lui suffisait de sonner à la porte, étant donné qu’elle restait à quelques mètres de moi. Et ne m’attaquez pas sur les réseaux sociaux, que je n’utilise même pas.”

«La publication sur Facebook n’a pas seulement nui à ma réputationmais cela m’a mis en difficulté pendant une période bien particulière de ma vie, lorsque j’ai eu mon petit fils, et surtout cela a mis sous un mauvais jour le tout petit hameau dans lequel j’habite, où tous les habitants se connaissent.», des habitants qui étaient présents à Varèse comme témoins et partisans et qui ont donc accompagné la dame lors de l’audience devant le juge unique Alessandra Sagone (la femme était assistée par l’avocat Élisa Benetazzoqui a demandé l’acquisition de tous les emails reçus par la police locale après la publication de l’accusé sur les réseaux sociaux).

La prochaine étape du procès, où sera peut-être entendu l’auteur du message incriminé, ainsi que d’autres textes, aura lieu le 12 novembre.

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