Albera et Virgilio s’affrontent sur le fleuve

Albera et Virgilio s’affrontent sur le fleuve
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CRÉMONE – Le Grand Fleuve se divise : c’est un va-et-vient empoisonné entre Giorgio Alberaancien président de la Société Portuaire de Crémone et Mantoue, et Andrea Virgilio, adjoint au maire et candidat au poste de maire. ÀIbera lance l’attaque : « Pas question, champion du Pô ! Au fil des années, Virgilio a agi pour détruire le tourisme fluvial à Crémone. » Et il cite le cas du plan de réaménagement du bras mort de Livrini, seulement esquissé puis gelé jusqu’à “l’annulation de tout projet de port touristique”.

Un élan auquel l’actuel numéro deux à la mairie répond en nature : «Albera est convaincue qu’avec 800 mille euros, une zone inondable et caractérisée par des contraintes peut être transformée en infrastructure».

Bref : rien de plus qu’une rêverie. Puis il revendique le travail accompli en listant les réalisations de l’administration: «Amarrage touristique, consolidation du camping, liaisons cyclables, identification des armateurs et définition du Vento». En d’autres termes : des faits, pas des fantasmes.

Albera, partisan convaincu de la navigation fluviale, commence son j’accuse sur les notes de l’amarcord : «Tous les habitants de Crémone connaissent arc-en-ciel Livrini, une marina naturelle historique qui abritait jusqu’aux années 1960 deux radeaux avec services et bars. Depuis les années 1980, la zone devait être débarrassée des débris, réaménagée et rouverte à l’usage public. Finalement, en 2016, la municipalité, essayant de suivre la Fondation Arvedi Buschini qui commençait les travaux de rénovation des anciennes colonies de la vallée du Pô, a mis en place un groupe de travail, dirigé par le conseiller Virgilio de l’époque, chargé d’élaborer les stratégies de réaménagement de la Le bras mort de Livrini, défini comme la « continuation naturelle du Parc du Pô » ».

Albera rappelle que l’intérêt s’est concentré autour du projet de marina touristique présenté par Studio Premi en collaboration avec l’ingénieur Guendalina Galli: «Nous travaillions depuis un an, également pour répondre aux recommandations de l’Aipo – souligne l’ancien président de la Société des Ports de Crémone et Mantoue -. Le projet, élaboré avec la contribution d’importantes entreprises spécialisées dans les travaux publics hydrauliques, comprenait des cales de halage et des amarres pour petits bateaux (y compris électriques, avec borne de recharge) et un conduit pour garantir l’échange d’eau pour les poissons, à la base de le fameux pinceau, sur lequel aurait été créée une promenade panoramique éclairée. Le tout pour un coût estimé entre 800 et 900 mille euros, très bas.”

C’est ici qu’intervient le jugement politique d’Albera: «On aurait pu s’attendre, à ce moment-là, à une recherche effrénée de fonds de la part de Virgilio, du maire et de toute l’administration, favorisant peut-être même un appel à manifestation d’intérêt de la part de particuliers, ce qui n’aurait certainement pas manqué. Au lieu de cela, rien du tout. »

Flash en avant. «En 2022 – continue Albera – le bras mort de Livrini réapparaît dans le projet de Renaturation du Pô avec une intervention saluée avec insistance par Virgile lui-même afin de « réduire l’artificialité du lit du fleuve » avec abaissement de l’épi artificiel d’environ 6 mètres pour permettre d’envahir déjà le lac Oxbow avec un débit minimum de 100 mètres cubes par seconde. En conclusion, Virgilio, qui se présente comme promoteur du tourisme fluvial à Crémone, capitale du Pô, célèbre ainsi l’annulation de tout projet de port touristique et de promenade sur cette aine tant détestée qui, au contraire, devrait être réévaluée. comme ressource touristique ».

Puis, le dernier mot: «Il est évident que le candidat à la mairie adhère à l’interprétation la plus idéologique du Plan de renaturation du Pô, ennemi de l’agriculture et, apparemment, aussi des travaux de navigation fluviale».

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