Avortement, Bruxelles rappelle l’Italie. Et le Parti démocrate attaque : « Protégeons les femmes »

Avortement, Bruxelles rappelle l’Italie. Et le Parti démocrate attaque : « Protégeons les femmes »
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La règle sur la présence d’associations anti-avortement dans les cliniques ? “Il n’a aucun lien avec le Pnrr.” La douche froide pour la majorité gouvernementale arrive en milieu de matinée, lors du traditionnel point presse de la Commission européenne : interrogée sur l’amendement FdI visant à inclure dans le décret législatif sur le Pnrr la possibilité pour les Régions et les cabinets “de s’en prévaloir, sans nouvelles ou des charges plus lourdes sur les finances publiques, y compris l’implication d’entités du secteur tiers possédant une expérience qualifiée en matière d’accompagnement de la maternité”, la porte-parole de l’exécutif bruxellois en charge des affaires économiques, Veerle Nuyts, a précisé que la mesure ne fait pas partie de celles incluses dans le projet de loi italien. Plan de relance et sur l’exécution duquel l’Italie doit rendre compte à l’Europe. Loin de là.

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Bien entendu, a-t-il ensuite précisé, le décret Pnrr en discussion au Parlement « contient également des mesures relatives à la structure de gouvernance du Plan National de Relance et de Résilience, mais il présente également d’autres profils qui n’ont aucun lien avec le Plan de Relance comme notamment , la disposition sur l’avortement”. Dans aucun de ses objectifs intermédiaires et finaux (dont la réalisation « débloque » le versement des fonds du Plan) le Pnrr italien n’envisage de mesures concernant l’interruption volontaire de grossesse.

LE DÉBAT ITALIEN
Et la distinction bruxelloise enflamme la polémique italienne, au lendemain du rejet d’un agenda du Parti démocrate sur la question, avec l’abstention de 15 membres de la Ligue du Nord et d’un Azzurri. «Le Pnrr et l’avortement n’ont rien à voir et maintenant l’Europe nous le reproche aussi», a commenté la leader du Parti démocrate à la Chambre Chiara Braga, convaincue que «les associations contraires au droit fondamental des femmes d’avoir accès aux centres de conseil ne peuvent être permis de décider de leur corps” : “C’était un parcours idéologique et inquiétant qui nous ramène dans le temps et dans les conquêtes. Cela ne sert à rien d’avoir une femme Premier ministre si elle ne défend pas les droits de toutes les autres femmes. » Les Démocrates annoncent de nouvelles initiatives et au Sénat, où hier le projet de loi Pnrr est arrivé en commission du Budget, ils sont prêts à présenter de nouveaux agendas et amendements. Si les groupes Cinq étoiles de la Chambre et du Sénat ont souligné, dans une note, que Bruxelles «a critiqué le gouvernement Meloni pour avoir tenté d’insérer dans les plis du décret Pnrr une règle permettant aux associations pro-vie d’entrer dans les cliniques au moment de le choix de la femme d’interrompre sa grossesse”, le leader du M5S, Giuseppe Conte, est resté en dehors de la polémique : “Ne rouvrons pas des conflits idéologiques complètement inutiles. Il existe une loi depuis longtemps (194 de 1978, éd.) ; nous permettons qu’il soit appliqué à toutes les femmes qui en font la demande. Le leader du groupe FdI à la Chambre, Tommaso Foti, a défendu l’amendement «contre les déclarations malicieusement amplifiées par la gauche»: «Pas même un euro du Pnrr ne sera utilisé pour soutenir les volontaires qui pourront travailler dans les cliniques, comme déjà prévu par le 194, gratuitement» .

Il y a à peine une semaine, la plénière du Parlement européen a approuvé une résolution à haute valeur symbolique, mais non contraignante pour les 27 États de l’UE, précisément sur le thème de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, proposant d’inclure, dans l’article 3 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, à l’instar de ce que la France a fait récemment dans la Constitution, une nouvelle partie relative précisément à l’avortement : « Toute personne a droit à une prise de décision autonome sur son corps, à un accès libre et éclairé, des services de santé sexuelle et reproductive complets et universels et des services de santé connexes sans discrimination, y compris l’accès à un avortement sûr et légal. L’Italie s’est donc retrouvée dans le viseur de la Chambre européenne : le texte demande, en effet, non seulement que les gouvernements de l’UE dépénalisent complètement l’avortement selon les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (à Malte et en Pologne, par exemple, il est toujours interdit). ou sévèrement limité), mais aussi qui suppriment les obstacles existants à son exercice, comme la présence d’une grande partie de médecins objecteurs de conscience “qui rend l’interruption volontaire de grossesse extrêmement difficile dans certaines régions italiennes”. Dans la résolution approuvée à une large majorité par la Chambre européenne (en faveur d’un large front de socialistes, libéraux, gauchistes, verts, ainsi qu’une quarantaine de députés), il y a aussi une position claire : il faut arrêter le déboursement des L’UE finance les caisses « d’organisations anti-genre et contre les droits des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive ».

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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