toutes les guerres de sièges derrière les adieux de Varese au Crt

Les protagonistes, sur scène comme hors scène, de « vilain gâchis » dans la via XX Settembre qui a eu lieu vendredi soir au siège de la Fondation Crt ils sont prêts à parier que le vote de censure du Conseil d’administration et la démission conséquente d’Andrea Varese du poste de secrétaire général ne sont que les premiers chapitres d’un roman qui promet plus d’intrigues, de tensions, de combats du pouvoir.

Lundi 22 avril, le président de Crt Fabrizio Palenzona a convoqué un nouveau conseil d’administration dans lequel, selon toute vraisemblance (mais il sera consacré à guérir la fracture) La démission de Varèse sera acceptée, qui s’est retrouvé minoritaire dans un conseil d’administration qui lui reprochait d’avoir signalé, sans en informer le conseil, à l’autorité de tutelle du Mef l’existence d’un “accord” au sein de la Fondation qui décide et oriente les nominations (il y en a beaucoup dans la danse). ). Ce pacte, “la Fondation de Demain”, à peine esquissé dans un document non signé, a été proposé par les partisans de Palenzona, dont le démissionnaire Corrado Bonadeo, et Palenzona en aurait été conscient. Celui qui a signalé son existence au MEF perd son poste très convoité : Andrea Varèse.

Dans le tourbillon d’appels téléphoniques et de SMS du «Turin ça compte» ne parle que de la guerre de pouvoir qui ressemble à un jeu de miroirs, dans lequel la Fondation Crt semble se refléter, désorientant le territoire. Il y en a qui se lancent dans la « totonomine » : le directeur financier du Crt Marco Casale c’est un nom avec lequel beaucoup seraient d’accord ; il y a aussi celui de Maurizio Irrera, vice-président du Crt ; Roberto Berutti, 53 ans, de Turin, ancien conseiller de la fondation. Il y a ceux qui émettent l’hypothèse d’un retour de Angelo Miglietta professeur à l’Iulm et ancien secrétaire de la fondation de Turin il y a vingt ans, ou celui de Maria Leddi, à la tête opérationnelle du Crt avec Andrea Comba. La débâcle de Varèse, dont beaucoup ont revendiqué la tête, «est restée étrangère à la dynamique de la ville», murmurent beaucoup, et la dénonciation du pacte semble être un prétexte, elle ouvrirait également les portes à Luca Angelantoni, qui devrait sont devenus chef de cabinet du Crt.

Le poste de secrétaire n’est pas le seul en jeu au Conseil d’administration, qui a voté à la majorité (Bima, Canavesio, Monti, Di Mascio) contre l’ancien directeur d’Unicredit choisi par Palenzona pour diriger la fondation. Il y a aussi les dirigeants de l’ex-Ogrl’une des opérations les plus importantes de l’asbl de la ville réalisée par Tandem Quaglia-Lapucci, auquel aspire Davide Canavesio. Et il y a aussi ceux de Ream, la société de promotion immobilière aux 1,4 milliards d’actifs (des RSA aux Campus et à l’ancien Golden Palace) détenue à 24% par le Crt et présidée par Giovanni Quaglia et sur laquelle mise Antonello Monti, dans le l’espoir d’obtenir une place au conseil d’administration de la Compagnia di San Paolo.

Et puis il y a les rendez-vous à prendre chez Equiter, 1,3 milliard d’actifs gérés dans des fonds d’infrastructures ; et surtout celle de Cassa Depositi e Prestiti, le bras financier de l’État. Le Crt devrait nommer une femme. Parmi les noms il y a aussi celui de Caterina Bima. Le Conseil d’administration, qui expire dans 8 mois, ce qui a fait beaucoup souffrir l’ancien président Quaglia en ouvrant les portes à l’entrée de Palenzona, ronge désormais son frein et semble contester les choix du nouveau président, jugé être peu présent et avec des managers indiqués pas à la hauteur du rôle. En plus de défenestrer Varese, le conseil d’administration a demandé à Roberto Mercuri, le très fidèle factotum de Palenzona, de quitter la salle du conseil, car il n’occupe formellement aucun rôle. Qu’il s’agisse d’une véritable guerre, d’une façade ou d’une position, le territoire se remet en question et reproche encore aujourd’hui à la politique de ne pas avoir correctement géré le dossier CRT, plus de 3 milliards d’actifs investis, 70 millions de décaissements par an au tiers secteur et carrefour des rencontres de la haute finance, d’Unicredit, Mundys et Generali. Au sein du nouveau conseil directeur, le parlement élu vendredi avant le tremblement de terre, les partis se sont retrouvés les mains vides.

Ils n’ont pas été élus Enzo Ghigo, proposé par Alberto Cirio, et Gianfranco Morgando, parmi les fondateurs du Parti démocrate et indiqué par Lo Russo. Au fil des appels téléphoniques et des SMS, Torino se demande si la fondation n’est pas hors de contrôle. Ou s’agit-il d’un autre chapitre d’un « vilain gâchis » qui n’a pas grand-chose à voir avec la philanthropie.

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