quitte le secrétaire général Varèse

Il était déjà en marge du monde Acri où sa tentative de prendre la tête de Francesco Profumo sur la base d’un programme autoréférentiel a été rejetée par le réseau de fondations qui a élu Giovanni Azzone à la tête, grâce au soutien de le noble père des institutions nées de la loi Amato (Giuseppe Guzzetti), mais depuis vendredi dernier Fabrizio Palenzona vacille aussi dans son royaume : la fondation Crt. Et pour donner l’image plastique de son affaiblissement, il y a non seulement la démission soudaine du secrétaire général Andrea Varese, démis de ses fonctions par Palenzona lui-même dont il était un dauphin mais aussi la demande du conseil au président de “retirer” des chambres du siège, via XX septembre, son fidèle Roberto Mercuri présenté comme “mon neveu” qui déjà en 2015, à la suite de l’affaire Bulgarella, avait été invité à la porte par un autre environnement qu’il fréquentait, à la suite de son “oncle” avec un une pièce pour lui tout seul : le siège d’UniCredit.

LE TABLEAU

Il y a deux jours, lors d’une réunion du conseil d’administration pour le renouvellement, un conseil d’administration de la fondation a été convoqué pour procéder à certaines nominations comme à Ogr (Officine Grandi Riparazioni), Equiter et Ream, le conflit interne a mis le président et la tension a amené Varese à démissionner, également parce que quelques conseillers (Caterina Bima et Davide Canavesio) lui ont demandé des comptes sur la plainte présentée indépendamment au Mef, sans impliquer les corps, d’un pacte caché organisé par un conseiller Corrado Bonadeo avec d’autres collègues dont il n’y aurait aucune preuve. Crt est la troisième fondation italienne, après Compagnia Sanpaolo et Cariplo, et constitue un trésor de participations puissantes dans UniCredit, Cdp, F2i, Mundys, Generali, Banca di Asti, alors qu’il n’y a aucune action dans Banca del Fucino qui avait également été approuvée par le conseil d’administration et a contribué à alimenter le conflit au sein de la maison Crt pour un investissement dans une réalité financière brillante mais loin du territoire piémontais.

Palenzona a toujours évolué avec des objectifs de pouvoir, contrairement à l’esprit philanthropique des fondations qu’Azzone perpétue admirablement. Il se trouve que lorsqu’il a réalisé le consensus plébiscitaire d’Acri en faveur d’Azzone, il a tenté d’obtenir que la délégation au CDP ait plus de poids maintenant que la haute direction va être renouvelée : il est dommage que sur la nomination du président et du deux conseillers décident individuellement des fondations membres et non de l’association. Mais le désaveu de l’autre jour au Crt et la marginalité de son rôle à Acri ne sont pas les seuls faux pas récents. Palenzona agit souvent sans scrupules et, en novembre dernier, il a séparé Crt des autres fondations actionnaires F2i dirigées par Cariplo, rejoignant les caisses de sécurité sociale et UniCredit en annulant le pacte d’actionnaires, une décision qui n’a abouti à rien.

Il y a tout juste un mois, il a tenté de se tailler une place dans la gouvernance d’UniCredit, atteignant l’objectif de ne pas avoir le vice-président Lamberto Andreotti qui lui bloquait la reconfirmation. Palenzona est président de Prelios, un groupe qui gère des prêts douteux et a donc accès aux secrets des entreprises en difficulté qu’Andrea Pignataro, un financier entreprenant mais très endetté de Bologne, souhaite racheter : Prelios dispose d’une société de gestion d’actifs et d’une société qui entre dans la catégorie de l’art 106 du TUB (intermédiaire financier) la pratique serait bloquée dans la Banque d’Italie qui cherche à avoir une visibilité sur les membres réels d’Ion et l’origine des fonds.

POLITIQUE

Pourtant Palenzona travaille dur à travers son réseau politique pour favoriser son futur maître. Certains l’ont défini comme un Janus à deux visages, mi-homme politique, mi-manager, qui évolue selon ses convenances. Maintenant qu’il a 70 ans, il ne lui sera pas facile de se relever car il patauge au CRT, s’affaiblissant encore plus parmi les fondations et considérant qu’il est déjà en marge du monde des transporteurs, où jusqu’à trois ans Il avait auparavant son propre fief sous la présidence d’Aiscat.

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