Capacité administrative, l’Émilie-Romagne en première place parmi les régions italiennes

Les ressources européennes constituent une opportunité incontournable pour moderniser l’Italie, mais pour y parvenir, il ne suffit pas de se concentrer uniquement sur des projets. Il faut également prendre en considération la capacité de fonctionnement de la machine administrative à comprendre comment et quoi dépenser. La Fondazione Etica (dont Gregorio Gitti et Paola Caporossi sont parmi les fondateurs) et le Centro Rep (spinoff de la Fondation), qui, sur la base de l’analyse de 12 indicateurs basés sur les budgets publiés, donnent un aperçu de la situation actuelle de la capacité administrative de la Région. , ont mis en évidence une situation de moins en moins polarisée en matière de gestion des ressources.

Les divisions entre le Nord et le Sud

Même si la division entre les Régions du Nord, plus performantes que celles du Sud, se confirme toujours, qui connaissent des problèmes plus critiques, il y a des régions du nord comme la Ligurie (dans le passé, elle avait obtenu de meilleures notations) que, malgré l’absence de dettes hors bilan, ses performances économico-financières semblent plombées par certains résultats insuffisants : le pourcentage élevé de nouveaux passifs courants, les investissements financés par la dette et le déficit en dépenses de santé par habitant. Parmi les régions du Sud qui ignorent les opinions les plus profondément ancrées dans l’opinion publique sur l’AP, on trouve les Pouilles. qui obtient une bonne position (avec 59 points sur 100) mais la Campanie enregistre également une évaluation positive, favorisée par le plan de relance auquel elle est soumise, qui nécessite de parvenir au rééquilibrage des comptes des services régionaux de santé, ainsi que de vérifier la qualité des services de santé. En Italie centrale, la Lazio montre une certaine criticité financière (44 points) tandis que l’Émilie-Romagne occupe la première place du classement général avec 79 points sur 100, suivie par deux autres régions du Nord, comme la Lombardie et la Vénétie, et deux du Centre, comme l’Ombrie et les Marches. Dans la position opposée se trouve la Calabre (avec 37 points), suivie seulement par 3 régions du sud : la Basilicate, le Molise et la Sicile qui, au 31 décembre 2023, n’avaient pas encore publié le budget 2022, mais ont été également évaluées pour certains indicateurs contenus dans d’autres documents.

Excédent et déficit de santé par habitant

L’un des indicateurs examinés est l’excédent-déficit de santé par habitant. Il existe des Régions à statut particulier avec des déficits importants mais il faut les distinguer des Régions ordinaires, où les premières sont la possibilité de couvrir les éventuels soldes négatifs de la gestion des soins de santé avec ses propres ressources est accordée. À à partir du Molise (déficit de 150 euros par habitant), en poursuivant avec le Ligurie (43 euros), le Latium (39 euros) et le Pouilles (38 euros) la situation des Régions à Statut Ordinaire (Nord, Centre et Sud avec résultats performances similaires) ne bénéficient pas d’une situation optimale. Au lieu de cela, ils atteignent le seuil de rentabilité ou ont un excédent Vénétie, Campanie, Ombrie, Lombardie, Marches. «Un cas à expliquer est celui de la Calabre – souligne Paola Caporossi -, qui avec 76 euros par habitant enregistre un excédent considérable, par rapport aux Régions qui ne comptent que quelques unités. Un élément qui ne peut être considéré comme positif. En effet, comme l’écrit la Cour des comptes, “le montant en question découle du retard dans les interventions qui auraient dû être mises en œuvre pour la fourniture de soins de santé” et donc d’un excédent qui équivaut à de l’argent du budget qui aurait dû être dépensé mais qu’il n’a pas dépensé.

Endettement par habitant

Un élément d’alarme fort pour la gestion future d’une institution est la dette par habitant. «La dette n’est pas toujours négative – souligne Caporossi -. Comme pour les entreprises, si elle est saine et dans un certain pourcentage, elle est utile pour réaliser de bons investissements. Mais cela devient un problème quand cela devient excessif, car cela signifie aussi hypothéquer l’avenir : les communes successives n’auront pas assez d’argent pour s’investir. » Même en observant cet indicateur, les trois zones Nord, Centre et Sud sont équivalentes. On peut observer, par exemple, deux Régions très différentes, comme Val d’Aoste Et Campanie, avec respectivement près de 1 200 et un peu plus de 1 400 euros de dette par habitant contre une moyenne de 863 euros. Mais c’est surtout le cas d’une région centrale comme la La Latium, avec un peu moins de 4 000 euros par habitantet d’un du Nord comme le Piémontavec environ 2 000 euros.

Fonds communautaires

En ce qui concerne cependant leutilisation de fonds communautaires pour des investissements en relation avec la programmation européenne 2014-20, iLe niveau des paiements sur les engagements de dépenses dans la gestion du Fonds européen de développement régional, à fin 2022, met en évidence une image extrêmement différenciée entre les Régions : allant de pourcentages supérieurs à 100% pour la Vallée d’Aoste, l’Émilie-Romagne et le Frioul-Vénétie Julienne (toutes les régions du Nord), jusqu’à des niveaux de couverture d’engagement nettement inférieurs : environ 50-60 % pour les Abruzzes, les Marches, la Calabre, la Sicile et la Lombardie (le Nord, le Centre et le Sud toujours au même niveau). « Des structures inadéquates, un personnel non qualifié » sont les principales causes qui rendent difficile l’utilisation des ressources disponibles et qui encombrent les rouages ​​de l’Administration Publique.

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