“VILLE OÙ LES TOURISTES TROUVENT AUSSI LEUR PROPRE DIMENSION”

Ferrare, 23 avril – Le mensuel Touring a consacré à Ferrare un spécial de huit pages dans le numéro d’avril, signé par Isabella Brega, rédactrice centrale du magazine, et des photos de Marco Raccichini, complétées d’une référence en couverture.

Le Touring Club Italiano a toujours été une référence dans le domaine de l’édition touristique en Italie. L’association, fondée en 1894 par un groupe de jeunes entrepreneurs milanais, poursuit depuis cent trente ans l’objectif d’offrir à ses membres un réseau de contacts et une série de services pour connaître, découvrir et voyager à travers l’Italie. À ce jour, elle compte plus de 150 mille membres et, ces dernières semaines, la publication « Touring – Le voyage, l’expérience, la guérison », qui inclut dans ses pages un riche reportage sur Ferrare.

« Ferrare a une relation « saine » avec son patrimoine artistique et avec les touristes – écrit Isabella Brega dans le long article intitulé « Le syndrome d’Estensi » -. Ce n’est pas la ville du selfie, elle n’abdique pas son rôle de protagoniste pour être seulement le décor de souvenirs et de monuments, mais il n’en reste pas moins un sujet et un acteur, mais ses rues ne sont pas envahies par la bande sonore caractéristique des roues de tramways étrangers”. “Parce que Ferrare a la solide beauté de Florence, l’humidité et la mélancolie de Venise, des palais dignes de Rome, mais ce n’est rien de tout cela. Ce n’est pas tout à fait émilien, c’est un ailleurs qui ne rentre pas dans un schéma préétabli” . “Il n’y a que lui-même”, “certainement vrai et authentique, qui vit de ses rythmes, de ses rites, de ses espaces non moins que de ses suggestions, où même les touristes trouvent leur propre dimension et leur propre temps”, lit-on sur les pages Touring. .

Il parle de la ville, classée au patrimoine de l’UNESCO, comme l’un des principaux centres de la Renaissance italienne, et de la manière dont elle se concentre désormais sur l’art, les grandes expositions et le tourisme culturel dans une dimension lente et durable. Une leçon, comme le précise l’article, tirée de ses anciens seigneurs, les Estes. “En même temps, c’est une ville pour tous – écrit Brega -, facile, pittoresque, à vivre plutôt qu’à contempler”. « Ville lente et durable, avec son ADN dans les nombreux vélos qui n’ont pas besoin de revendiquer des droits et des espaces, mais constituent l’âme des rues et des places, Ferrare grandit sur deux roues et investit dans la culture. Elle la connaît, la produit et se concentre sur le tourisme culturel ».

Les pages itinérantes mentionnent également l’exposition sur Escher, qui peut être visitée jusqu’au 21 juillet au Palazzo dei Diamanti, et celle sur les Juifs dans le XXe siècle italien au Meis.

Ci-joint quelques images du reportage d’Isabella Brega, rédactrice centrale du magazine Touring.

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