Pour le projet Per Aspera Ad Astra « La popula del futuro ama », un spectacle de Vittoria Corallo

Pour le projet Per Aspera Ad Astra « La popula del futuro ama », un spectacle de Vittoria Corallo
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PÉROUSE« Les gens du futur aiment » est le spectacle signé par Vittoria Corallo né dans le projet Pour Aspera et Astra reconfigurer la prison à travers la culture et la beauté, promu par Acri, créé avec le soutien de la Fondation Pérouse et produit par le Teatro Stabile dell’Umbria. Les dates à marquer dans le calendrier sont Jeudi 9 mai à 18h à la prison de Capanne et lundi 13 mai à 19h au Théâtre Morlacchi de Pérouse. La mise en scène est le sixième chapitre d’une recherche menée avec les détenus ayant participé aux cinq éditions précédentes de Pour Aspera à Astra à l’intérieur de la prison de Capanne.

LE SPECTACLE

Voici les notes du réalisateur Vittoria Corallo: « Créer un spectacle de théâtre en prison, c’est comme parcourir un labyrinthe dans lequel, devant chaque mur et chaque impasse, on rencontre une inspiration, un élément vital et nécessaire pour l’histoire qui se compose au cours de ce voyage. Il y a les temps dictés par les besoins de la prison qui passent naturellement avant ceux artistiques, il y a les langues et les cultures des participants, les trébuchements dans la mastication de mots étrangers à certains d’entre eux. Capacités expressives différentes, non préparées, non homogènes. J’essaie de ne pas contourner ces circonstances mais de les valoriser, en leur donnant de l’espace. Il faut alors se rapporter au sens le plus évident que les détenus portent inévitablement en eux tout au long de l’expérience, celui de la prison, du crime, du châtiment, de la rééducation, du repentir, comment transcender ce texte souterrain quand l’expérience elle-même s’identifie-t-on au théâtre dans prison? Il faut demander au théâtre d’être assez fort et courageux pour ne pas s’asseoir sur cette définition, pour la renverser, pour être radical au point d’imaginer que ce n’est que par sa présence, que ce lieu et ces gens peuvent se transformer à l’infini. L’expression artistique se meut dans ces limites et parvient à une synthèse intégrale ou décomposée, résultat d’un dialogue qui en accepte toutes les parties, même les plus épineuses : la sortie du labyrinthe devrait être ainsi. Les gens du futur aiment est né de la lecture partagée de Tout à propos de l’amour et par les discussions animées que cela a suscité entre nous lors de l’atelier prison. L’idée du jeu est née lorsque nous avons découvert, chapitre après chapitre, une nouvelle réverbération, comme les cercles dans l’eau qui continuent de se former après avoir lancé une pierre. Un jeu sans règles, dans lequel les épreuves et les étapes tentent d’amener les pions à expérimenter les mots totémiques disséminés par l’auteur dans les 13 chapitres du livre. Le développement est la rencontre entre quelques figures et groupes de figures, souvent enfermés dans des rôles préétablis : hommes, jeunes, femmes, mâles, femmes, enfants, à travers leur relation vont tenter de mettre en œuvre cette vision de l’Amour. Les protagonistes de ce jeu télévisé devront rivaliser avec des tâches pour atteindre une nouvelle conscience collective de l’amour, qui les guérit et les libère des abus et des interprétations dangereuses, qui sont souvent incarnées et transmises dans les espaces privés et publics, provoquant des douleurs dans l’esprit. nom de celui-ci. La Popola est le germe de cette nouvelle trace humaine du futur, et elle aime en ce moment.

ILS ONT DIT

La sixième édition du projet, conçue pour contribuer à la récupération de l’identité personnelle et à la resocialisation des détenus, a été présentée ce matin, 24 avril, lors d’une conférence de presse.

Vittoria Corallo directeur du spectacle : « Cette année, nous avons collaboré avec quelques étudiants du lycée scientifique G. Galilei et du lycée artistique Bernardino di Betto qui ont partagé la lecture du texte de Bell Hooks Tout à propos de l’amour avec des détenus, participant également à quelques journées de laboratoire en prison. Certains d’entre eux ont décidé de poursuivre l’expérience en participant au spectacle. Bell Hooks remet l’amour à table, à toutes les tables, l’imagine capable de se rebeller contre le rôle marginal que lui accorde la sphère publique et politique, le rend à son caractère universel de guide et de racine de l’humanité”.

Cristina Colaiacovo président de la Fondation Pérouse : « Tout mon mandat a été accompagné par la présence stimulante et passionnante de Per Aspera ad Astra, une initiative née au niveau national et qui a trouvé l’une de ses expériences les plus significatives dans l’édition de Pérouse. Une aventure sociale, culturelle, artistique et relationnelle. Vraiment l’un des projets les plus réussis parmi ceux soutenus par notre Fondation, car il incarne une pluralité d’objectifs et de valeurs constitutionnelles, parvenant à aller bien au-delà de nos activités normales”.

Nino Marino directeur du TSU: « 10 ans se sont écoulés depuis que Vittoria Corallo s’est rendue à la prison de Capanne pour demander au metteur en scène de pouvoir travailler avec les détenus pour créer un projet de théâtre. Sa sensibilité, son talent, sa passion et sa détermination ont rendu possible un projet qui est aujourd’hui devenu l’un des événements les plus attendus de l’année. Cette année encore, les détenus seront engagés comme acteurs par le Teatro Stabile dell’Umbria pour présenter, d’abord en prison puis au Théâtre Morlacchi, le fruit d’un travail à double valeur artistique et pédagogique. Par rapport aux projets antérieurs, cette année, les lycées de Pérouse ont été impliqués, dont les élèves ont réalisé des ateliers à la fois à l’intérieur de la prison et au Théâtre Morlacchi. Un spectacle donc qui donne la parole à ceux qui ont plus que d’autres besoin d’écoute et de participation et qui stimule la communication entre le monde carcéral et la société civile de Pérouse”.

Antonella Grella directeur de la prison de Capanne: « Rester inactif, attendre que le temps passe sans engagement intellectuel ou manuel, n’aide pas à réfléchir sur soi et sur les événements de son existence qui ont conduit à vivre illégalement et à se retrouver en prison. L’inactivité peut conduire à une chronicisation de manières de penser, d’agir et de se rapporter aux autres qui ne sont pas correctes et qui conduiront inévitablement le sujet, une fois sa peine purgée, à répéter les mêmes comportements, à retracer des chemins déjà connus ou même plus. dangereux. C’est pour cette raison qu’il est important qu’au sein des institutions pénitentiaires, il existe des propositions de traitement qui aident les détenus à réélaborer leur expérience de vie, à se redéfinir et à donner un sens et une direction différents à leur existence. La dimension théâtrale, en abordant l’humain sous différents points de vue, donne l’occasion d’expérimenter, de révéler quelque chose de plus sur soi-même, sur sa richesse, ses capacités et ses ressources personnelles. Le théâtre permet de créer des chemins qui peuvent aider à la transformation de la personne en apportant des contributions positives en termes de relations et de bien-être personnel. Grâce au pouvoir thérapeutique de l’art théâtral, de nouvelles voies de changement peuvent s’ouvrir. »

Fabrizio Stazi directeur général de la Fondation Pérouse: « Les spectacles que nous verrons à Pérouse sont le résultat d’une étude et d’une expérimentation approfondies et continues. Notre soutien à cette initiative est de plus en plus convaincu, tout comme notre appréciation pour l’approche méthodologique choisie par la production, éminemment artistique et visant à éviter toute réduction au contexte carcéral”.

LE TABLEAU

LES GENS DU FUTUR AMOURENT

Librement adapté de « All About Love » de Bell Hooks

texte et mise en scène Vittoria Corallo

avec les acteurs détenus de la prison de Capanne, étudiants du lycée artistique B. Di Betto et du Laboratoire universitaire de théâtre de l’Université de Pérouse, soin du mouvement Daria Menichetti, décors et costumes Rosa Mariotti, Ruize Ma, avec la collaboration des élèves du lycée artistique B. di Betto

lumières Emiliano Austeri

son Giacomo Agnifili

avec la collaboration des étudiants du parcours Techniques d’éclairage et Ingénierie du son théâtral

collaboration avec la formation Carlo Dalla Costa

une production du TEATRO STABLE DELL’UMBRIA

réalisé dans le cadre du projet PER ASPERA AD ASTRA promu par ACRI

créé avec le soutien de la FONDATION PERUGIA

Sur la photo de couverture, de gauche à droite, Stefano Salerno, Vittoria Corallo, Antonella Grella, Fabrizio Stazi

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Pour Aspera et Astra est né en 2018 et est aujourd’hui en cours dans 15 prisons italiennes. L’initiative, promue par l’Acri et soutenue par 11 Fondations, a impliqué depuis 2018 plus de 1000 détenus qui participent à des formations professionnelles aux métiers du théâtre, qui concernent non seulement les acteurs et dramaturges, mais aussi les scénographes, costumiers, maquilleurs, ingénieurs du son, éclairagistes.

Info: les deux spectacles sont gratuits et ouverts à tous les citoyens. Pour celle du jeudi 9 mai à la prison il est possible d’envoyer un email à l’adresse : [email protected] avant le mercredi 1er mai. Pour le spectacle du 13 mai au Théâtre Morlacchi, il sera possible de réserver des billets à partir du jeudi 2 mai, en s’inscrivant sur la plateforme Eventbrite. Le lien d’inscription sera distribué en ligne via les canaux de communication du Teatro Stabile dell’Umbria et de la Fondation Pérouse.

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