Drapeaux, grands rêves et “salut aux leaders de la ligue”. Il y a vingt ans, Arezzo accédait à la Serie B

Drapeaux, grands rêves et “salut aux leaders de la ligue”. Il y a vingt ans, Arezzo accédait à la Serie B
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Nous connaissons l’histoire. Arezzo relégué, la contestation, les sifflets et les pierres. Feuilles qui construit une équipe pour gagner la C2, le repêchage qui rouvre les portes de la C1 et les débuts avec le Citadelle dans un stade désert. Score Séraphin et c’est le premier pas vers une balade exaltante, toujours plus solide, toujours plus réelle, toujours plus engageante.

Mario Somma, Subbuteo, 4231, les ailiers pieds inversés, Vigna sort, Barbagli entre, Pasqual se lève. Et puis les maillots bleu clair, la superstition, les victoires. Le 2-1 de Pistoia, le 2-0 de Ferrara, le 3-0 de Lumezzane, le 5-0 de Reggio Emilia. Et aussi le 1-0 à Padoue.

Les quinze cents dans le brouillard, les rigueurs de Pagot, l’arbitre Gava de Conegliano. Les coups de poing sur la vitre, le jeu ne doit pas être suspendu. Un après-midi lombard qui reste gravé dans le cœur et la mémoire : trop insolite, trop sensationnel, trop beau.

Match après match, semaine après semaine, la vague grandit et la Comunale, de vide, se remplit de plus en plus à chaque fois. Et pas seulement : un exode à chaque match à l’extérieur. Dites bonjour aux leaders de la ligue. 42 points à l’issue du premier tour. Un enregistrement.

Il y a des Elvis rock’n roll. Chef Gelsi. Empereur Venturelli. La diapositive de Scotti contre Novare. Les croix de Pasqual. La meilleure saison de Passiglia. Combien Teodorani court. L’œuvre sombre d’Ogliari.

Il existe une entreprise solide avec Piero Mancini en tête et beaucoup d’argent à dépenser, tandis que les sifflets deviennent des chants et les pierres des applaudissements. Plus le strip s’allonge, plus on rêve grand, avec quelques instants de mélancolie ici et là. Comme quand arrive la nouvelle des adieux de Minghelli, contre Pistoiese. Banderoles levées et larmes aux yeux.

Et puis les pâquerettes à parcourir pendant que la série B se rapproche de plus en plus. Le capitaine part-il ou reste-t-il ? L’entraîneur va-t-il ou reste-t-il ?

Avec le Varèse ça se termine en gloire, le meilleur 0-0 du monde. Des sourires, de la joie, des bouteilles de vin mousseux. Stade et rues bondées de monde. Danse. Écharpes. Image mémoire. Exaltation. Refaisons la courbe. Le football est incroyable.

Et puis là aussi super tasse avec Catanzaro. Triplé de Serafini. La double amarante. C’est une fête de toute façon mais le capitaine s’en va. L’entraîneur part. Et l’histoire continue encore aujourd’hui. 25 avril 2004 – 25 avril 2024. Il me semble qu’hier, vingt ans se sont écoulés.

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