Vérone, vole et tue pour 2 mille euros. Puis il avoue en ligne : condamné à trente ans

Il a évité la prison à vie à la dernière minute en avouant en ligne. Aux assises, il risquait la prison à vie pour son comportement barbare. assassiné à boulonné le gérant d’une salle de machines à sous à Legnago, dans la région de Veronese, après lui avoir volé 2.900 euros, le produit d’une dure journée de travail. Mais Daniel Ispas45 ans, voleur en série roumain, soumis à un procès par connexion audio-vidéo en prison ces derniers mois Budapest, a réussi à limiter la peine à trente ans d’emprisonnement (dont 24 pour homicide volontaire et les 6 restants pour vol) grâce à un geste désespéré de dernière minute qui a surpris tout le monde, à commencer par ses propres défenseurs. Un coup d’État rapportant moins de 3 mille euros, un acte prédateur fini dans le sang. Une exécution brutale, une mort violente, un crime barbare longtemps resté non résolu : le 22 décembre 2019 à 21h47, l’homme de 59 ans Mario Piozzioriginaire de Brescia, a été laissé par son assassin mourant, la tête fracassée avec une barre, dans l’arrière-boutique du magasin de paris que la victime dirigeait Viale dei Caduti à Legnago.

L’aveu : “C’était moi”

«C’était moi, je l’avoue. Je l’ai poignardé à mort, je voulais juste commettre un vol mais ensuite…”. Un aveu en lien direct avec la cellule, un rebondissement intervenu lors de la dernière audience après plus de 4 ans de silence obstiné. Une nouveauté qui avait choqué tout le monde, même les défenseurs du prévenu “avoué coupable” à la veille du jugement premier degré. Un tournant qui s’est produit dans la salle d’audience il y a un mois, devant la cour d’assises de Vérone, au moment même où le procureur Scaliger s’apprêtait à prendre la parole pour prononcer le demande De condamnation. Reportée d’un mois, la discussion a désormais lieu dans la salle d’audience : trente ans de prison requis par le parquet, trente ans de prison sanctionnés par les juges dès leur retour dans la salle d’audience. Jugé et condamné « par télécommande», la réaction du tueur via la connexion audio-vidéo a été laconique, impassible, sans aucune explosion émotionnelle. Il semblait qu’il s’y attendait, qu’il se résignait déjà à un tel épilogue.

“Je ne voulais pas que ça se termine comme ça”

Dans 90 jours, le Tribunal a annoncé le dépôt des motifs, «après quoi – annoncent les avocats de l’accusé, les avocats Felice Rubino et Giacomo Manfrini – nous ferons appel.” En attendant, deux cent mille euros est le montant de l’indemnisation fixé par les juges en faveur de la partie civile, Fabio Piozzi, fils de la victime Mario, résidant à Brescia. Pour la défense, cela aurait été un coup dégénéré, un acte prédateur dont l’épilogue tragique aurait dépassé les vrais intentions de l’accusé : « Je suis coupable, je l’avoue, je suis désolé parce que Je ne voulais pas que ça se termine comme ça…». Avant l’aveu de culpabilité il y a un mois, Ispas, 45 ans, était toujours resté silencieux, niant devant ses propres avocats avoir commis ce crime obscur il y a plus de 4 ans. Une mort violente, celle de Piozzi, pour laquelle jusqu’en février 2023, soit plus de trois ans plus tard, le nom du responsable était connu mais on ne savait pas où il se trouvait. Tous les des indicesselon les carabiniers coordonnés par la procureure de la Scala Eugenia Bertini, ils étaient coincés sans aucun doute Ispas, roumain résidant à Legnago : son identification comme assassin de Piozzi remonte encore à l’été 2020, le seul problème était de pouvoir le retrouver.

Le crime

Il y a un an, c’était le tournant tant attendu par les enquêteurs : l’Ispas, jusqu’alors introuvable, avait été identifié en prison en Roumanie. Voleur en série, après le vol mortel qui a coûté la vie à Piozzi, il aurait continué sa “carrière” délinquante réussir plus de tirs: une chaîne de délits contre les biens qui a été interrompue lorsque Ispas a été arrêté en flagrant délit dans son pays d’origine. Et c’est précisément dans la cellule roumaine où il était déjà enfermé pour vol, que les enquêteurs ont pu lui notifier la demande d’inculpation du parquet de Vérone pour le délit dont il se serait rendu coupable à Legnago. Ce soir-là, le premier à retrouver Piozzi en un Mare de sang il a été la fille du partenaire en affaires qui vivait dans le même immeuble : il respirait encore, il serait mort quelques heures après avoir été transporté à Borgo Trento. Enfermé dans une cellule en Roumanie pour d’autres crimes, Ispas a assisté au procès en connexion audio-vidéo d’une prison à l’étranger. Un cas unique, qui a contraint la défense du prévenu à devoir parler à son client en l’appelant sur son téléphone portable à ses frais, même après le prononcé de la peine mercredi.

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