Avec Meloni comme candidat, l’Italie se renforce dans l’UE. Kelany sur l’événement FdI à Pescara

Avec Meloni comme candidat, l’Italie se renforce dans l’UE. Kelany sur l’événement FdI à Pescara
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On attend l’officialisation de l’entrée en fonction du premier ministre Meloni lors des élections européennes de juin. Sa course représenterait une valeur ajoutée et un levier de crédibilité pour notre pays au sein de l’institution communautaire. L’objectif des conservateurs doit être de briser le lien entre socialistes et populaires. Travailler sur la défense commune et la politique étrangère. Entretien avec la députée FdI, Sara Kelany

25/04/2024

L’attente est longue. Les habitants de Fratelli d’Italia attendent officiellement que le leader entre sur le terrain Giorgia Meloni, aux Championnats d’Europe en juin. En attendant, “nous nous concentrons sur le contenu”, raisonne l’adjoint et chef du service d’immigration de la FdI Sarah Kelany dans son entretien avec Formiche.net présentant l’événement de Pescara – ​​L’Italie change l’Europe – qui aura lieu à partir de demain.

Kelany, qu’attends-tu de ces trois jours ?

Contenus, idées et propositions. Ce sera un congrès très riche : plus d’une vingtaine de débats organisés qui auront pour fil conducteur la relation entre notre pays et l’UE. Il s’agit d’une conférence programmatique : chez Fratelli d’Italia, nous sommes habitués, contrairement à d’autres, à parler de contenus et de propositions. Ce qui constituera ensuite la base de notre offre politique pour les élections européennes.

Comment évaluez-vous une hypothétique entrée sur le terrain du Premier ministre Meloni ?

Ce serait une valeur ajoutée. Le Premier ministre incarne nos idéaux et nos valeurs. S’il décidait d’accepter cette candidature, ce serait un geste de grande générosité envers les habitants de Fratelli d’Italia. Et je suis sûr que le monde conservateur – au niveau européen – en bénéficierait.

Certains estiment qu’en se présentant aux élections, le premier ministre se soustrairait à son engagement.

C’est une position totalement infondée. Meloni n’a jamais fui ses responsabilités et je suis sûr qu’elle ne le fera pas non plus à l’avenir. En effet, à mon avis, sa candidature serait un moyen de mesurer son approbation auprès de l’électorat. Un acte de grand courage et de responsabilité politique.

Selon vous, quel sera le rôle du ECR dans la prochaine gouvernance européenne ?

Le vent en Europe a beaucoup changé ces dernières années. Je pense que la proposition conservatrice gagne de plus en plus de terrain parce que les électeurs – dans de nombreux pays de l’Union – sont fatigués de ce géant bureaucratique mais nain politique et veulent inverser le paradigme en faisant de l’UE un géant politique et un nain bureaucratique. C’est dans ce renversement de tendance que réside le rôle fondamental du ECR qui, espérons-le, aboutira également à la rupture du partenariat entre les Popolari et les socialistes.

Même Fabrizio Tatarella, précisément dans ces colonnes présentant son dernier livre, soutient la nécessité d’établir un axe entre le PPE et le ECR. Sur quelle base?

Il me semble que toutes les cartes sont réunies pour poursuivre ce projet. Les combats communs doivent porter notamment sur la construction, enfin, d’une stratégie de défense commune et d’une politique étrangère commune. Nous devons œuvrer pour une Europe dans laquelle les États, conformément au principe de subsidiarité, sont néanmoins protagonistes.

Selon vous, l’Italie a-t-elle acquis une plus grande importance en politique étrangère depuis la mise en place de ce gouvernement ?

Nous sommes devenus un interlocuteur incontournable. Compter davantage au sein de l’Union signifie mieux protéger les intérêts de notre pays et de nos citoyens. Et c’est pourquoi la candidature de Meloni ne peut être que bénéfique pour l’Italie. Nous devons réussir à déplacer l’axe de la gouvernance européenne vers une sensibilité conservatrice. Et c’est pourquoi, à mon avis, Ecr jouera un rôle déterminant.

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