Gaspillage et abus. L’Europe certifie le scandale SeeSicily

Gaspillage et abus. L’Europe certifie le scandale SeeSicily
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Seul le courant touristique de Fratelli d’Italia continue de ne pas reconnaître l’échec du programme SeeSicily, soutenu par l’ancien conseiller Manlio Messina avec le budget de guerre 2020 et utile pour relancer les hôteliers (avec un investissement de 75 millions) après les gifles de la pandémie. Sur les fonds certifiés par la Région, soit environ 33,5 millions, 10,7 sont « non éligibles ». Cela signifie que compte tenu du manque de couverture européenne – le programme a été soutenu par le FEDER, fonds européens de développement régional -, la Région devra les payer de sa poche. En réalité, il l’a déjà fait, en anticipant la valeur du montant pour payer les bons aux hôteliers. Mais maintenant il va devoir inscrire la somme au bilan, produisant une dette.

C’est ce qui a été dit dans l’édition d’aujourd’hui de ‘La Sicilia’ du journaliste Mario Barresi. Les effets néfastes de SeeSicily, non pas tant et pas seulement pour le trou produit, mais pour l’arrogance du pouvoir manifesté par Balilla et ses successeurs – les dépenses inacceptables concernent en partie les périodes de Scarpinato et Amata – ont été mis en lumière par l’Audit régional Autorité à laquelle s’est adressée la Direction “Regio” de la Commission européenne pour résoudre les différends, sur proposition du directeur de la programmation, Vincenzo Falgares. Bref, le mea culpa – qui a aigri les esprits chez les Frères d’Italie – vient de l’intérieur, de la Région elle-même.

La « quantification correcte des corrections financières”, lit-on dans “La Sicilia”, s’élève à 8,2 millions. En pratique, la Région perd d’abord l’argent déjà versé aux hôteliers, agences de voyages et tour-opérateurs. Il s’agit de 4 millions d’euros de bons non utilisés (près de 60 mille sur les plus de 100 mille nuitées payées), auxquels s’ajoute un ajustement linéaire de 10% (314 mille euros) sur les bons utilisés par les touristes. Mécanisme similaire pour les excursions et les services annexes : 3,2 millions de dépenses inéligibles, dont plus de 3 millions correspondent à des non-bons et 186 mille euros à une réduction de 10% sur les prestations effectivement réalisées. Mais l’accusation concerne aussi 2,5 millions destinés aux services de communication et de promotion, soit un tributaire du grand scandale qui, à travers trois résolutions distinctes, a vu augmenter le plafond des “vitrines électorales” du gouvernement (dans les gares, les aéroports et surtout sur TV et dans les journaux), de 4,8 à 23,8 millions. Avec une large dérogation en faveur des grands groupes d’édition : du Caire à Publitalia, en passant par Raicom.

En attendant la Région, avec un changement dans le budget, pour couvrir les pertes, il apparaît qu’il y a d’autres fonds, un peu moins de 10 millions, d’« engagements juridiquement contraignants » encore sujets à vérification. La facture pourrait devenir plus chère et les personnes à remercier, dans ce cas, seraient toujours les mêmes. Le député du M5s, Luigi Sunseri, président de la commission des Affaires européennes de l’Ars, a été le seul à soulever la question, en pointant du doigt Messine : « Il y a un an, le conseiller me traitait de « paresseux » et de « bouffon », maintenant les cartes et les chiffres me donnent raison, malheureusement pour nous. Je n’ai pas répondu aux accusations diffamatoires de l’ancien conseiller, mais les données d’aujourd’hui confirment son incapacité et le énième échec du gouvernement Musumeci”. Les projecteurs du parquet de Palerme et du parquet régional de la Cour des comptes restent tournés vers SeeSicily et le gaspillage du tourisme, pour l’enquête sur d’éventuelles infractions pénales et fiscales.

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