«Comment allons-nous gérer 70 mille patients?»

Parmi les couloirs d’urgence de Turin, l’inquiétude est palpable. Dans les mois à venir, la charge de travail et le stress des médecins, infirmiers et assistants risquent d’augmenter encore ; pour cette raison (pour l’instant) ils préfèrent garder le silence en attendant la Région Piémont et l’Azienda Zero “clarifions cela une fois pour toutes” comment ils comptent gérer les 70 mille patients qui passent chaque année aux urgences Molinette. Les gens qui, une fois le PS le plus important de la ville fermé (pour rénovation), afflueront ailleurs.

Pendant ce temps, la super autorité sanitaire locale qui centralisait le service 118 se retrouve désormais sans directeur administratif – Dr Alessandro Mazzantini il a démissionné – et, selon des rumeurs de plus en plus insistantes, il se retrouvera bientôt lui aussi sans directeur médical : Gianluca Ghiselli (expirant) serait contre le renouvellement car il aspirerait à la tête des urgences.
Rumeurs mises à part, tout le monde est inquiet car il semble qu’un plan définitif pour surmonter la fermeture ne soit pas sur la table des urgences du Corso Bramante, qui sera prochainement et pendant environ 18 mois affectée par d’importants travaux de rénovation.

Selon la direction de la Cité de la Santé, l’accès aux urgences de Molinette s’est produit ces dernières semaines cela aurait été environ 200 par jour, avec un rythme d’embarquement moyen (patients stationnés sur des civières en attente d’un lit) de 35 personnes. Autant de cas qui – ayant dépassé, semble-t-il, l’hypothèse d’un pôle temporaire attenant à l’hôpital pendant la période de construction – ils finiraient par gonfler les entrées des autres hôpitaux de la ville, déjà sous stress. Fermer un service qui reçoit 70 000 visites par an reviendrait en effet à en envoyer 14 000 dans les 5 autres salles d’urgence de la ville, en demandant à chacune d’elles d’accueillir et d’assister un peu moins de 40 personnes supplémentaires chaque jour.

Il s’agit de Mauriziano, Martini, Maria Vittoria, San Giovanni Bosco et Gradenigo.. Les données? En 2023 le Mauricien a dénombré 54 228 passes ; le Martini 65 mille, le San Giovanni Bosco 69 mille et le Maria Vittoria, malgré les énormes difficultés liées à des problèmes structurels bien connus, 76 mille. Enfin, Gradenigo, où 45 000 cas sont traités chaque année, malgré le fait que les institutions n’ont jamais voulu classer cette salle d’urgence comme DEA (service d’urgence, d’urgence et d’acceptation).

À Les médecins turinois s’inquiètent de ces problèmes bien connus: peu de personnel, internat, manque d’espaces d’accueil adaptés. À ceux-ci, il y a un autre facteur, bien expliqué Giorgio Carbone, ancien médecin-chef (des urgences de Gradenigo) a pris sa retraite et est revenu en cours de service pour aider ses collègues en difficulté. «Fermer Molinette, c’est aussi augmenter les flux de transport de patients admis dans une salle d’urgence ouverte mais, une fois stabilisés, clairement destinés à un service Molinette». C’est dommage que le service des 118 chauffeurs souffre déjà aujourd’hui.

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