Bologne-Udinese 1-1, bulletins : Okoye, une erreur qui pourrait coûter l’inspiration à B. Saelemaekers, Payero le meilleur

Bologne-Udinese, un match valable pour la 34ème journée de Serie A, s’est terminé sur le score de 1-1 grâce aux buts de Payeur Et Saelemaekers. Avec ce résultat, Bologne monte à 63 points au classement et reste à la quatrième place ; L’Udinese, en revanche, est 18ème, en plein dans la zone de relégation. Vous trouverez ci-dessous les votes des protagonistes du match.

Les bulletins de Bologne

Lukasz SKORUPSKI 6 – Hormis une sortie en hauteur mal chronométrée, il ne commet aucune erreur. Il n’est pas responsable du but

Stéphane POSCH 5.5 – L’Udinese ne laisse pas d’espace dans les couloirs, l’Autrichien a du mal à soutenir Ndoye d’abord, puis Orsolini. (dès 68′ Tommaso CORAZZA 6 – Entrée positive. Malgré l’infériorité numérique, c’est Bologne qui attaque après le nul 1-1, et il participe à toutes les actions).

Jhon LUCUMI’ 5.5 – Entre en difficulté dans les transitions de l’Udinese. Au fil du temps, il laisse trop de mètres à Davis, seul le poteau revient au Colombien.

Sam BEUKEMA5 – Le bourreau de travail de Motta laisse ses coéquipiers à 10 à la 64e minute avec une faute tactique utile pour ralentir une contre-attaque autrement dangereuse. Au contraire, il aurait pu éviter le premier jaune. Turin manquera.

Victor KRISTIANSEN 6 – Préféré à Calafiori, il a démontré une bonne condition physique lors du duel avec Ehizibue, qui s’est terminé sans vainqueur.

Rémo FREULER 5 – Dans un jeu toujours aussi généreux, le ballon perdu qui a donné l’avantage aux Frioulans est apparu comme une tache indélébile.

Dan NDOYE5 – Non concluant. Il passe à l’action à plusieurs reprises pour laisser sa marque mais les géants de Cannavaro prennent toujours le dessus sur lui. Et il confirme son mauvais rapport aux buts : il a quelques bonnes occasions mais ses tirs sont faciles à lire. (à partir de 87′ Charalampos LYKOGIANNIS sv – Si Saelemaekers l’avait servi, peut-être serait-il devenu le protagoniste de ce défi).

Michel AEBISCHER 5.5 – Des espaces étroits, même au milieu du terrain, se dessinent de manière discontinue. Il cherche également la porte dans quelques situations, sans effrayer Okoye.

Oussama EL AZZOUZI 5.5 – Héros à l’Olimpico, nerveux et dans l’ombre aujourd’hui. Ceci est particulièrement visible en raison des fautes commises. Sacrifié par Motta à la mi-temps. (de 46′ Riccardo ORSOLINI 5.5 – Il doit faire bouger les choses, et il essaie certainement. Recherché à plusieurs reprises par ses coéquipiers, il obtient de nombreux corners).

Alexis SAÉLEMAEKERS 7 – Il joue une moitié à gauche et une moitié au milieu du terrain. Phénoménal en 1vs1, mais il y a trop de joueurs de l’Udinese à ignorer et le Belge se décourage presque. Puis il égalise sur coup franc, et à partir de là il se déchaîne : il est proche de marquer deux fois, coupable également d’égoïsme.

Josué ZIRKZEE 5.5 – Bijol et Perez ne lui laissent aucune marge de manœuvre, il réduit donc son rayon d’action et enchante Dall’Ara avec quelques sorts. Mais dans l’ensemble, il vit un après-midi dépourvu d’émotions. (à partir de 87′ Giovanni FABBIAN sv)

Entraîneur Thiago MOTTA 5.5 – Pour une fois, le plan de course ne semble pas fonctionner. L’Udinese remporte plus de duels dans toutes les zones du terrain et risque de conquérir Dall’Ara. Une demi-voix de plus car après l’expulsion de Beukema, il ne bouleverse pas le dispositif et oblige son équipe à chercher le but.

Martin Payero et Oussama El Azzouzi lors de Bologne-Udinese

Crédit photoGetty Images

Les bulletins de l’Udinese

Maduka OKOYE 4.5 – Le coup franc de Saelemaekers le dépasse inexplicablement. Une erreur très grave, inhabituelle à ces niveaux, qui pèse comme un rocher dans la course au salut. Si l’Udinese va en Serie B, cela ne sera pas oublié.

Nehuen PEREZ 7 – Résilient, il entre sur le terrain avec un turban en raison du coup reçu contre la Roma, et malgré cela, il est un atout dans les duels aériens. Ils ont même failli doubler leur avance en fin de première mi-temps.

Jaka BIJOL 7 – Défenseur de haut rang, il commande l’arrière-garde de la Juventus avec personnalité. Toujours ponctuel dans ses interventions, il met des patchs partout. Très tôt sur Zirkzee.

Thomas KRISTENSEN 6,5 – Des trois derrière, il est le plus fragile, mais il parvient à limiter à la fois Ndoye et Orsolini. Et sur ballons hauts, lui aussi fait la différence.

Kingsley EHIZIBUE 6 – Aussi rapide qu’imprécis dans ses choix, il fait des ravages et tient à distance Saelemaekers comme il peut. Il repart épuisé. (dès la 60ème minute Joao FERREIRA 5.5 – Il n’est pas tourné vers l’avant. La faute sur coup franc de Saelemaekers était la sienne, même si Okoye était entièrement responsable).

WALACE 6 – Il agit dans l’obscurité, bloquant toutes les voies centrales, permettant ainsi à Payero d’attaquer le haut des rossoblùs.

Martin PAYERO 7.5 – Il ouvre et clôture le score, volant le ballon à Freuler puis battant Skorupski de sang-froid. Gladiateur des Frioulans, il a également récupéré la contre-attaque au cours de laquelle Beukema a été expulsé. (à partir de 88′ BRENNER 6 – Protagoniste de la finale, il assiste Davis et au rebond rate le but de quelques centimètres).

Hassane KAMARA 6 – Aller et retour sur la voie de gauche. Il donne tout comme Ehizibue. (à partir de 87′ Jordan ZEMURA sv)

Lazar SAMARDZIC 7 – Enfin une preuve de la profondeur du talent serbe. Il participe à l’action de but en servant Lucca verticalement d’un ballon visionnaire, puis force Beukema à la faute qui entraînera son expulsion.

Roberto PEREYRA 6.5 – Avec l’expérience, il commet de nombreuses fautes, utiles pour casser le rythme et ne pas permettre à Bologne d’imposer son jeu. (à partir de 68′ Oier ZARRAGA 6 – Il apporte de l’énergie, il manque de qualité aujourd’hui).

Lorenzo LUCQUES 6 – Il occupe Beukema et Lucumì, alimente la nervosité avec son corps et joue un rôle dans le but de Payero : c’est lui qui tente le tir, qui finit ensuite dans les pieds de l’Argentin. (à partir de 69′ Keinan DAVIS 6 – A la 95ème minute, il frappe un poteau sensationnel, qui lui prive de la joie du premier but italien et des trois points qui s’imposent comme du pain à Udine).

Entraîneur Fabio CANNAVARO 7 – A la tête des Frioulans pendant une semaine, il prépare un match intelligent : combat, ruse et contre-attaques. Résout le problème des buts encaissés sur corners mais est trahi par Okoye. Et maintenant, pour sauver l’Udinese, il doit faire un miracle.

Motta: “Bologne est une équipe emmerdante en Ligue des Champions”

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