“La sécurité au travail, si ce ne sont pas des chiffres de guerre, de quoi parle-t-on ?”

La Journée mondiale de la sécurité au travail est célébrée le 28 avril, c’est pourquoi je veux me souvenir de tous ceux qui sont victimes du travail, oui parce que, même si cela ne devrait pas être ainsi, le travail fait de nombreuses victimes, c’est comme être continuellement en guerre. . Il y a 585 236 déclarations d’accidents du travail en 2023 dont
1 041 décès, 47 488 maladies professionnelles déclarées.

La situation s’aggrave cette année, en effet seulement au cours des deux premiers mois de l’année, les déclarations d’accidents du travail présentées à l’INAIL étaient de 92.611 (+7,2% par rapport à la même période en 2023). Parmi eux, 119 ont eu une issue fatale, soit 19 de plus qu’en 2023.

Si ce ne sont pas des chiffres de guerre, de quoi parle-t-on ?

Il est nécessaire de développer en chacun de nous un concept élémentaire, si élémentaire qu’il est souvent négligé. LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL EST UNE OPPORTUNITÉ D’ÉVOLUTION, C’EST UN INVESTISSEMENT, ELLE EST SOUVENT CONFONDÉE AVEC DES COÛTS ET UNE PERTE DE TEMPS, AU CONTRAIRE ELLE DOIT ÊTRE ENCOURAGÉE.

J’espère que le gouvernement deviendra plus incisif de ce point de vue, la politique doit aborder cette question comme un sujet prioritaire, il faut tout faire pour élever des barricades infranchissables contre un monstre qui continue de faire des victimes.

Une des solutions pourrait être d’introduire le sujet de la prévention dans le milieu scolaire, puis de le renouveler et de l’entretenir dans le temps avec des cours de remise à niveau adaptés.. Je sais que ce n’est pas simple, mais une solution s’impose, à partir de la formation-information avec une implication plus profonde des différents sujets intéressés par le cycle de production, il conviendrait d’encourager la formation, la vraie qui est souvent, trop souvent confondue en raison des tracas liés à l’obligation bureaucratique de supprimer, les pensées et les attentions sont dirigées vers autre chose.

Bref, il faudrait une sorte d’état des lieux général pour étudier une stratégie commune visant à éradiquer cette guerre des morts blanches, avec un seul objectif : vaincre le mal qui est au coin de la rue et attend la moindre distraction pour frapper à nouveau.

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