L’autogestion technique, le dernier échec de Bari

Cette saison de football de Bari 2023/24 restera dans les annales comme l’une des plus désastreuses des plus de cent ans d’histoire du club rouge et blanc. Dès le lendemain de la finale perdue contre Cagliari, le club de De Laurentiis a commis une infinité d’erreurs et de gaffes, dont beaucoup sont difficiles à comprendre.

La dernière en date, par ordre chronologique, a été de confier la direction technique de l’équipe à Federico Giampaolo. Soyons clairs d’emblée : l’ancien entraîneur de la Primavera est le moindre des coupables, en fait, il n’en a aucun. Iachini n’obtenait certainement pas les résultats escomptés, mais laisser l’équipe être dirigée de cette manière, dans des courses aussi importantes, était un autre mauvais choix de la part de cette direction. Confier le sort d’une équipe comme Bari à un groupe de joueurs qui, dans ce championnat, n’ont rien démontré à tous points de vue, était un autre objectif contre son camp : il est impossible de penser à sortir des sables mouvants du bas classement, sans guide technique.

Comment peut-on faire confiance à un groupe de footballeurs visiblement à cran ? Une véritable poudrière à ciel ouvert avec des coéquipiers qui s’attaquent et s’insultent en direct à la télé. Des footballeurs qui ont révélé des limites techniques, mais surtout de caractère. Bien sûr, il y a toujours le facteur atténuant d’une équipe mal construite et avec un retard coupable de De Laurentiis et Polito. Mais nous sommes en fin de championnat et cette équipe (qui pour certains joueurs est “forte”) n’a rien prouvé.

Une équipe qui, au cours des 10 derniers matches, a encaissé des buts à 5 reprises dans les premières minutes des matches, constatant de terribles limitations dans sa force mentale et dans son approche du match. Car, soyons clairs, il ne s’agit pas d’un groupe d’avant-dernière place comme nous l’indique le classement du moment. Bari 2023/24 a des limites, mais il n’est pas dans la zone rouge du classement. Évidemment, il existe des dynamiques au sein du vestiaire que nous ignorons et qui ont limité la croissance de l’équipe. Nous ne pouvons pas penser que la “défense de fer”, comme le prétend le président Luigi De Laurentiis, soit devenue la rive du trou ou que les différents Maita, Benali, Sibilli, Aramu et compagnie soient soudainement devenus des dupes.

Pendant ce temps, il ne reste que 3 matchs pour éviter la relégation, ce qui représenterait le plus grand désastre sportif de la capitale des Pouilles ces 20 dernières années. Il faut être réaliste, sans se faire de grandes illusions, car les signaux venant de l’équipe sont tout sauf encourageants. Sans oublier les adversaires qu’ils devront affronter, à commencer par Parme, désireux de retrouver la Serie A sur la pelouse de ‘San Nicola’ lors du match du 1er mai.

Bien sûr, dans le football, rien n’est acquis et tout peut arriver. Mais il vaudrait mieux ne pas se faire d’illusions et se concentrer immédiatement sur des aspects qui dépassent le football joué : il est impensable de croire que nous arriverons à l’épilogue de ce malheureux tournoi pour « commencer » à invoquer le « reset » corporatif et managérial tant souhaité. . La famille De Laurentiis doit communiquer (terme peu utilisé autour de la Strada Torrebella), immédiatement après le coup de sifflet final du dernier match officiel de la saison, ses intentions. Il serait inacceptable et offensant de prendre les trois ou quatre semaines de réflexion « habituelles », comme cela se produit chaque année. Ils doivent parler dans la rue et faire connaître leurs décisions. L’espoir est qu’ils passeront le ballon rapidement, car ce serait le seul mouvement capable de maintenir le football en vie à Bari.

PREV “Je dois la vie de ma mère au système hospitalier de Macerata, ne sous-estimez jamais les symptômes d’une crise cardiaque” – Picchio News
NEXT Code jaune pour éventuels forts orages et risque hydrogéologique hydraulique du petit réseau jusqu’à 9h le mardi 21 mai