Catherine de Sienne : messagère de la paix parmi les puissants

Catherine de Sienne : messagère de la paix parmi les puissants
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Aujourd’hui, nous regardons Sainte Catherine de Sienne avant tout pour admirer chez elle ce qui frappait immédiatement ceux qui l’approchaient. L’extraordinaire richesse de l’humanité, nullement obscurcie, mais plutôt augmentée et perfectionnée par la grâce, qui en a fait presque une image vivante de ce véritable et sain « humanisme » chrétien, dont la loi fondamentale est formulée par le frère et maître de Catherine, saint Thomas d’Aquin. , avec l’aphorisme bien connu : « La grâce ne supprime pas, mais présuppose et perfectionne la nature »

(Photo Siciliani-Gennari/SIR)

Aujourd’hui, nous regardons Sainte Catherine de Sienne avant tout pour admirer chez elle ce qui frappait immédiatement ceux qui l’approchaient. L’extraordinaire richesse de l’humanité, nullement obscurcie, mais plutôt augmentée et perfectionnée par la grâce, qui en a fait presque une image vivante de ce véritable et sain « humanisme » chrétien, dont la loi fondamentale est formulée par le frère et maître de Catherine, saint Thomas d’Aquin. , avec l’aphorisme bien connu : « La grâce ne supprime pas, mais présuppose et perfectionne la nature » (Saint Thomas, Summa Theologiae, I, q.1, a. 8, a 2). L’homme adulte est celui qui se réalise dans la grâce du Christ. Ainsi la sainte siennoise, dans sa nature de femme largement douée d’imagination, d’intuition, de sensibilité, de vigueur volontaire et opérationnelle, de capacité et de force de communication, de volonté de se donner et de servir, est transfigurée mais non appauvrie, à la lumière du Christ. qui l’appelle à être son épouse et à s’identifier mystiquement à lui dans la profondeur de la connaissance intérieure, ainsi qu’à s’engager dans une action charitable, sociale et même politique, auprès des grands et des petits, des riches et des pauvres, des savants et des ignorant. Complètement inculte, au point de ne savoir ni lire ni écrire, Caterina a su mener une action incisive auprès des plus hautes autorités politiques, civiles et ecclésiastiques de l’époque, afin de rétablir l’harmonie et la paix entre les peuples ; De plus, Catherine n’était certainement pas favorisée par son statut féminin, rappelons qu’elle vivait à une époque où les femmes étaient peu considérées. Pourtant, au cours des trente-trois courtes années de vie terrestre qui lui ont été accordées, cette jeune femme aux moyens si modestes a atteint des sommets qui nous surprennent encore aujourd’hui :

elle atteignit les sommets de la perfection spirituelle, fut appelée enseignante par un nombre considérable de disciples,

parmi lesquels se trouvaient d’illustres théologiens, professeurs d’université, nobles de haute culture. Elle a été reçue et écoutée par les papes, les cardinaux, les souverains et les chefs d’État de toute l’Europe. Il parvient à obtenir le transfert du siège papal à Rome, après soixante-dix ans d’exil à Avignon. Il réussit à réconcilier Florence avec l’État pontifical, posa les bases de la réforme de l’Église, défendit efficacement le pontificat dans le grand schisme d’Occident, exhorta l’Europe déchirée par les guerres fratricides à s’unir au nom du Christ. Il est insolite et étonnant qu’une femme, d’origine si humble, ait entretenu une correspondance politique avec les puissants de l’époque, auxquels elle s’adressait avec un ton de commandement ferme, sans rien perdre de son humilité habituelle : son éloquence était visiblement dicté par cet amour qui rend acceptables même les invectives les plus excitées.

Le grand saint siennois apparaît comme porteur du message sincère de paix et d’harmonie entre les peuples et d’un exemple dont les hommes d’aujourd’hui ont particulièrement besoin : l’amour et la fidélité à Dieu et à l’Église.

L’amour ardent de Catherine pour l’Église et pour le Christ est un amour authentique pour la vérité, qui s’identifie dans le Christ et a par conséquent l’Église pour guide suprême. Le siècle qui voit naître Caterina est un siècle traversé par une crise profonde tant des institutions que de l’Église : depuis plus d’un siècle maintenant, saint François et saint Dominique avaient quitté la terre et la ferveur de renouveau avec laquelle ces deux grands Des personnalités révolutionnaires en étaient les protagonistes, mais elle diminuait de plus en plus. À cela s’ajoute la catastrophe de la peste, porteuse non seulement de mort physique mais surtout de corruption morale. Dans ce climat spirituel et moral si terrible et dramatique, dans ce contexte social animé par de faibles intérêts matériels, dans un contexte culturel qui voit naître le premier humanisme grâce à Pétrarque et Boccace, il apparaît sur la scène de la Toscane, de l’Italie et Europe, Catherine de Sienne qui place l’homme au centre de son action et de ses œuvres. Le saint siennois peut être considéré comme le précurseur de l’humanisme chrétien, porteur d’un message qui reste encore actuel et valable pour l’homme contemporain. Messagère de paix parmi les puissants, elle a tenu tête aux rois et aux reines, aux gouverneurs et aux hommes d’Église, auxquels elle a simplement demandé de convertir leur cœur et de mettre la charité au service du bien de tous, comme elle l’écrit dans toutes ses lettres. , dans lequel reflète une forte moralité et une grande spiritualité. Mais plus que tout, Caterina vivait constamment dans et du feu de la parole, à ce sujet elle avait écrit : « Dans ta nature, Divinité éternelle, je connaîtrai ma nature. Et quelle est ma nature ? Un amour inestimable ? C’est le feu, car tu n’es rien d’autre que le feu de l’amour.

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