Test de Jerez, Albesiano parle : “Aprilia travaille déjà pour 2027”

Test de Jerez, Albesiano parle : “Aprilia travaille déjà pour 2027”
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L’intégralité du plateau le lundi suivant le Grand Prix d’Espagne MotoGP a participé aux essais sur le circuit de Jerez. Evidemment, tous les constructeurs ont apporté des innovations d’un point de vue technique. Parmi eux se trouve Aprilia, dont le directeur technique Romano Albesiano s’est livré aux micros des médias présents.

Les difficultés du Grand Prix d’Espagne

La manche espagnole de Jerez n’a pas montré la meilleure version de Aprilia. Il y a eu peu de satisfaction, du moins en termes de résultats et de points rapportés. Le meilleur classement a été réalisé par Maverick Viñales avec la neuvième place lors de la course de dimanche, en partant de la onzième place. Mais si l’on élargit nos horizons en parlant de l’ensemble des motos de la société Noale, on retrouve Miguel Oliveira huitième avec la Trackhouse Racing RS-GP. En fin de compte, ce n’était pas l’Aprilia à laquelle nous nous attendions après le fantastique week-end à Austin. Les difficultés sont expliquées Albésien romain.

Je suis satisfait de la performance en général, mais nous devons mieux gérer les situations variables : nous avons gâché le week-end avec les qualifications. Sachant qu’il pleuvrait samedi matin, nous aurions pu faire mieux. Si le week-end avait été complètement clair ou complètement humide, nous nous serions probablement battus pour le podium. C’est un mélange de choses : à la fois sur le plan technique, logistique, la connaissance de la moto et des pilotes, et l’étude des pneumatiques. Nous avons commencé à travailler sur les pneus plus tard que les autres fabricants.

Un autre thème majeur développé lors des quatre premiers Grands Prix de 2024 est le problème de bavarderou les vibrations (à la fois à l’avant et à l’arrière, ed) qui ne permettent pas aux pilotes, notamment Ducati, de tirer le meilleur parti des qualités de leur véhicule. Romano Albesiano a exprimé son opinion à ce sujet.

Ces dernières années, nous avons beaucoup souffert du broutement, c’est-à-dire des vibrations qui conduisent souvent à la fermeture de l’avant à l’entrée d’un virage. Le RS-GP24, de ce point de vue, est nettement meilleur. Ce phénomène n’est cependant pas prévisible : je pense que personne dans le paddock n’a de réponse au bavardage.

Aprilia comme anti-Ducati ? Il y a place à amélioration commencer

On a beaucoup parlé de quelle équipe ou de quelle moto pourrait définitivement ennuyer le Desmosedici qui continue de produire d’excellents résultats entre les différentes équipes. Au début de la saison, deux prétendants se disputaient le titre d’« anti-Ducati », à savoir Aprilia et KTM. Après quatre manches de cette 2024, c’est Albesiano lui-même qui répond, soulignant également les problèmes tant vantés au départ du RS-GP.

Nous devons augmenter la stabilité des performances : parfois nous sommes très proches de Ducati, tandis que d’autres fois nous en sommes très éloignés. Je pense que c’est la même chose pour KTM, mais je ne pense pas que ce soit le premier rival de Ducati : nous, l’année dernière comme en 2024, avons gagné des courses. En matière de démarrages, KTM est certainement une référence : nous avons fait des progrès, étant donné que nous investissons du temps et des ressources sur ce fondamental. Les pilotes nous demandent de pouvoir récupérer des positions au départ : ce n’est pas toujours réalisable.

La nouvelle réglementation arrive : Aprilia ne reste pas les bras croisés

Le cadre réglementaire actuel du championnat MotoGP au niveau technique a été annoncé en 2022 et expire en 2026, donc pour la saison suivante, le paddock de la classe reine abandonnera les moteurs 1000cc. Un bouleversement qui verra le secteur aérodynamique au centre des innovations ainsi que l’introduction de carburants 100% non fossiles. La question qui se pose spontanément est de savoir si les équipes développent ou réfléchissent déjà à ces vélos ? Le Piémontais répond.

Le test est divisé en deux parties : la première est définie comme le réglage fin, c’est-à-dire les ajustements effectués sur la base des données collectées lors des quatre premiers Grands Prix. La seconde concerne cependant le développement à moyen et long terme. Nous avons déjà commencé à travailler sur le vélo pour 2027 : cela signifie que le cœur de la nouvelle réglementation a déjà été décidé. On part évidemment du moteur : celui-ci doit cependant déjà s’inscrire dans un concept préétabli, sinon on risque de commettre de grosses erreurs. Je pense que chaque équipe essaiera de mettre la nouvelle moto sur piste d’ici le printemps 2026, voire plus tôt. Il est clair que certaines ressources seront détournées vers un nouveau projet : ce sera à chaque constructeur de décider s’il souhaite investir et combien dans la génération actuelle de motos. Pour les constructeurs, il s’agit d’un engagement énorme, étant donné qu’ils repartiront d’une feuille de papier vierge pour la nouvelle moto.

Damiano Cavallari

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