Reggio. 1er mai : la procession puis le concert de Lo Stato Sociale

« Construisons ensemble une Europe de paix, de travail et de justice sociale ». C’est le slogan choisi par la CGIL, la CISL, l’UIL pour célébrer le 1er mai, fête des travailleurs.
Cette année, le Frioul-Vénétie Julienne, terre frontalière, accueillera l’événement national dédié à l’Europe qui aura lieu à Monfalcone. Après les interventions des délégués des trois Organisations, les secrétaires généraux, Maurizio Landini, Luigi Sbarra et PierPaolo Bombardieri, clôtureront les rassemblements. Selon la tradition, le Concertone aura lieu à Rome dans l’après-midi qui, pour la première fois, ne pourra pas avoir lieu sur la Piazza San Giovanni (en raison des travaux prévus pour le Jubilé) et se déplacera au Circus Maximus.

À Reggio Emilia, les célébrations auront lieu en commençant par la traditionnelle procession municipale qui, à 15 heures, partira de la Via Emilia, à l’angle de la Viale Montegrappa, pour arriver sur la Piazza Martiri del 7 Luglio où sera installée la scène pour accueillir les rassemblements. des trois secrétaires généraux provinciaux de la CGIL CISL UIL avec les interventions de Cristian Sesena, secrétaire général de la CGIL Reggio Emilia, Roberto Rinaldi coordinateur de l’UIL Modena et Reggio tandis que la clôture sera confiée à Rosamaria Papaleo, secrétaire générale de la CISL Emilia Centrale.

Sur scène à partir de 17h, place à la musique avec le concert de LO STATO SOCIALE, un collectif bolognais né en 2009 avec plusieurs disques et tubes à succès à son actif.

«Cette année, nous regardons l’Europe à la veille d’un tour électoral important comme celui qui nous attend les 8 et 9 juin. Il sera important que s’affirme lors des élections un modèle d’Union européenne tourné vers la défense et le développement d’un système social complexe et vaste qui place la dignité du travail au centre” déclare Cristian Sesena, secrétaire général de la CGIL de Reggio d’Émilie.

« Personne n’a plus de vision internationale du mouvement syndical et, pour cette raison, nous savons bien – explique Rosamaria Papaleo, secrétaire générale de la CISL Emilia Centrale – que l’Europe signifie partager un destin commun dans l’économie, dans la défense, dans le soutien la croissance homogène des droits et des opportunités, qui se réalise avec une union fiscale et un grand pacte continental pour le travail. Aucune autre génération depuis la Seconde Guerre mondiale n’a eu cette opportunité et cette responsabilité. »

« Nous demandons aux hommes politiques de redonner aux citoyens le rêve européen, fondé sur la centralité de la personne, la cohésion sociale et la paix. Le travail de qualité doit être au centre du développement de tout le continent, c’est pourquoi nous nous déclarons immédiatement disponibles pour travailler sur un statut européen des travailleurs”, déclare enfin Roberto Rinaldi, coordinateur UIL de Reggio Emilia.



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