les raisons et comment Il Tirreno sera remplacé

LUCQUES. Les mois de terreur parmi les automobilistes sont comptés : après l’été, le “tuteur” provincial qui mesure la vitesse moyenne sera démantelé sur la route de Moriano, actif à partir de mars 2022. Le même sort se produira au radar « ponctuel » installé sur Ludovica à la hauteur du pont Rivangaio. La décision, déjà prise par le Palazzo Ducale, est due à un changement de stratégie, qui privilégiera les instruments mobiles plutôt que fixes, et gérés directement par une patrouille de police provinciale.

Amendes valables ou pas ?

En attendant, il reste à voir dans un avenir très proche si les deux appareils, installés dans le cadre d’un accord-cadre avec deux entreprises privées (la municipalité de Trente et Servicenet21 de Rome), infligeront des amendes valables. Le point est celui qui est apparu ces dernières semaines avec l’arrêt de la Cour de cassation qui, en approuvant le pourvoi d’un avocat de Trévise, a annulé les amendes infligées par un radar agréé par le ministère, mais non agréé. Une prononciation qui pourrait s’étendre à des centaines (voire des milliers) d’autres appareils en Italie. En ce qui concerne les radars de la Province, le verdict arrivera prochainement : le Palazzo Ducale a demandé aux entreprises de certifier les deux instruments, pour comprendre s’il y a une approbation ou si nous sommes bloqués à une simple approbation. Dans ce dernier cas, ceux qui ont récemment été verbalisés pourront faire appel : auprès du juge de paix si la sanction a été prononcée dans les 30 derniers jours, auprès du Préfet si l’infraction a été contestée ou notifiée il y a moins de 60 jours. La réponse devrait arriver dans les prochains jours.

Adieu les radars fixes

Mais comme prévu, le point fondamental est qu’à partir de septembre, ces appareils ne fonctionneront plus. En effet, ce mois-là, le contrat de trois ans signé avec les entreprises en 2021 expirera et l’intention n’est pas de le renouveler. Depuis la préfecture provinciale, ils expliquent avoir décidé d’emprunter une voie différente : les radars fixes, en effet, sont jugés “dépassés” par rapport aux besoins du trafic et leur effet dissuasif a “échoué”. C’est pour cette raison que nous privilégierons l’utilisation de détecteurs de vitesse mobiles, gérés par une patrouille. Une attention particulière, avec un large déploiement de forces, sera toujours dédiée à Ludovica et Morianese.

Sanctions contestées

Les chiffres montrent également que l’impact des deux radars a diminué au fil des années. Selon les données budgétaires de la Province, au cours de l’année 2022 (première année de fonctionnement des deux véloxes), les recettes provenant des infractions aux limites de vitesse ont atteint 761 mille euros. Des chiffres en baisse au cours de la dernière année. Toujours selon les documents de l’organisme, les recettes des radars en 2023 n’ont atteint « que » 197 mille euros. Bref, nous sommes loin des premiers mois d’activation des dispositifs, quand surtout le tuteur du Morianais a frappé des milliers d’automobilistes, avec une moyenne, dans les deux premiers mois, de 270 amendes par jour. Une situation qui a suscité des protestations et des appels et qui a convaincu la Province de structurer la possibilité de payer les sommes par versements. Jusqu’à une nuit de juin 2022 où le tuteur est déraciné : une sorte d’anticipation du vandalisme de Fleximan contre les radars qui se sont installés au cours des premiers mois de cette année.

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