Parmi les dirigeants du centre-gauche, personne ne dit rien sur le candidat de centre-gauche à la mairie aux élections municipales d’Aversa. Ce qui s’avère, c’est qu’aujourd’hui pourrait être le jour décisif pour que le nom du chef de la coalition soit officialisé. Comme l’anticipait hier Italia Notizie, deux options sont sur la table : l’une civique, incarnée par Mauro Baldascino, l’autre politique, représentée par le cinq étoiles Filippo Panza. Il n’y a ni veto ni hésitation sur les noms, tous deux considérés comme très médiatisés. La discussion va dans le sens de la connotation que doit avoir le timonier du centre-gauche. Baldascino, le représentant de Libera, est engagé depuis longtemps en faveur des associations et de la citoyenneté active. Dans les années 1990, il adhère au projet Insieme per Aversa avec le maire de l’époque, Lello Ferrara. Pour sa part, Panza, maréchal de la Fiamme Gialle, est un militant historique du Mouvement 5 Étoiles, très apprécié dans le parti, enraciné dans le territoire et toujours au premier rang dans les batailles pour la relance d’Aversa. Bref, deux noms à la hauteur de la tâche de mener le peloton dans une compétition électorale qui semble difficile mais qui reste certainement à gagner.
Qui sera l’élu ? Baldascino est favorisé car c’est le nom sorti il y a une semaine sur lequel tous les membres de la coalition ont trouvé, avec différentes nuances, une convergence. Il aurait également eu la consécration du commissaire régional du dem Antonio Misiani. Mais l’ensemble du parti démocrate Aversa n’est pas convaincu. Les administrateurs sortants, jusqu’ici insoumis parce qu’ils visaient l’ancien maire Marco Villano, penchent pour un candidat politique. Panza serait le meilleur choix pour établir l’accord entre les dem et les pentastellati. Bien qu’avec de nombreuses réserves, La Politica che Serve a plutôt investi dans Baldascino. Ce n’est pas un hasard si dans les prochaines heures arrivera sur la table la demande du groupe du maire sortant Alfonso Golia d’officialiser son nom et d’évaluer les listes de centre-gauche, jusqu’à présent restées dans les tiroirs. Si tout le monde convergeait vers Panza, La Politica che Serve donnerait-elle également son feu vert ? Ce n’est pas évident car on soupçonne que Baldascino pourrait être “mis de côté” pour donner un coup de pouce aux anciens administrateurs démocrates, proches du député Stefano Graziano. Gennaro Oliviero souhaiterait également verrouiller l’interlocuteur de Libera. Pas tant parce qu’il croit en Baldascino que pour mettre Graziano et ses garçons en difficulté. Comme toujours au Parti démocrate, l’histoire est toujours la même. Tous contre tous.
Mario De Michele
