Le 1er mai à Amandola avec la CGIL, le CISL et l’UIL Marche. Toutes les places de la région

Le 1er mai à Amandola avec la CGIL, le CISL et l’UIL Marche. Toutes les places de la région
Le 1er mai à Amandola avec la CGIL, le CISL et l’UIL Marche. Toutes les places de la région

« Construisons ensemble une Europe de paix, de travail et de justice sociale »: est le titre de l’initiative promue par la CGIL, la CISL et l’UIL Marche et par la municipalité d’Amandola pour célébrer la Fête des Travailleurs dans les Marches. Elle aura lieu à Amandola, dans la province de Fermo, à partir de 10h30. Les trois secrétaires généraux des syndicats y participent : Giuseppe Santarelli, secrétaire général de la Cgil Marche, Marco Ferracuti, secrétaire général de Cisl Marche et Claudia Mazzucchelli, secrétaire de l’Uil Marche. Le cortège partira à 10h30 du Monument Alpini et le rassemblement est prévu à 11h00 sur la Piazza Risorgimento.

D’autres initiatives institutionnelles sont prévues dans la région auxquelles participent la Cgil, le Cisl et l’Uil: à Matelica, Pioraco avec la participation du chef du CISL de Tolentino – Camerino, David Ballini, Recanati, Porto Recanati et Civitanova Marche, dans la province de Macerata, à Ancône, à Sirolo, au parc Repubblica, à 17h00, avec “Travail en sécurité, sécurité au travail” avec la participation de Tiziana Mosca, CGIL , Alessandro Mancinelli, CISL et Giorgio Andreani, UIL.

«Le travail est notre point de départ – fait remarquer Giuseppe Santarelli, secrétaire général de la CGIL Marchemais il constitue aussi notre avenir, celui de notre région. C’est la pierre angulaire de la stabilité de notre territoire. Le 1er Mai sert à rappeler ceci : la centralité du travail. Et c’est l’article 36 de la Constitution qui en précise le sens : « le travail doit garantir une rémunération proportionnée et suffisante pour une existence libre et digne ». Tout ce qui “ne va pas dans cette direction ne peut profiter à personne et c’est pourquoi il faut éliminer les causes et changer les lois qui ont rendu le travail plus précaire ces dernières années, plaçant les Marches parmi les premières en Italie pour l’emploi précaire.».

«Dans notre région, nous avons besoin d’un nouveau modèle de développement économique capable de générer un travail stable, correctement rémunéré et sûr. Disons assez du travail dit pauvre, le travail doit être synonyme de dignité et de sécurité pour tous les citoyens de la région des Marches. – soulève Marco Ferracuti, secrétaire général de CISL MarchesNous croyons fermement à la valeur et à l’importance cruciale de la formation, qui représente, pour nous, un investissement fondamental pour l’avenir des travailleurs et des entreprises. À l’occasion de la Fête du Travail, nous voulons réaffirmer le droit de pouvoir travailler dans un environnement sûr et sain : et c’est pourquoi nous nous engageons chaque jour dans la lutte contre les accidents du travail et les maladies professionnelles.

«Nous demandons aux hommes politiques de remettre l’humain au centre, avec ses droits, à commencer par le droit au travail, équitablement payé et sûr.» – est le commentaire de Claudia Mazzucchelli, secrétaire générale de l’Uil MarcheAu profit de simples intérêts partisans, des logiques individualistes ont été alimentées, sapant le sentiment de solidarité qui doit nécessairement imprégner une société civile et démocratique. Afin de ne laisser personne de côté : ni les jeunes, qui sont les plus susceptibles aux accidents puisque les données Inail 2023 indiquent que 36 % des accidents surviennent chez les moins de 35 ans, ni les femmes qui ont trop souvent des bas salaires, des emplois intermittents et sont plus soumis au phénomène du travail à temps partiel involontaire”.

La Cgil, le Cisl et l’Uil de la Marche seront donc dans la rue le 1er mai pour affirmer une fois de plus leur opposition à un monde où, de manière de plus en plus évidente, les inégalités se creusent et où la grande richesse de quelques-uns s’oppose à une paupérisation croissante. pour beaucoup, même pour ceux qui ont un travail mais ne leur permettent pas de vivre dignement. Dans la région des Marches, 4% de la population détient plus de 20% de la richesse et plus d’un tiers de la population vit avec un revenu inférieur à 15 000 euros par an. «Nous sommes convaincus que les conditions sont réunies pour mettre en œuvre une série d’actions visant à redistribuer les richesses et à créer une société plus équitable et plus juste et nous sommes prêts à discuter avec tous les interlocuteurs, à commencer par les institutionnels, mais il est urgent de passer des paroles aux actes » concluent les secrétaires généraux.

PREV Lamezia, présentation du livre de Teodolinda Coltellaro ‘Sur les chemins de la critique d’art’ le 11 mai
NEXT Un bar et un magasin ont été touchés, des vitres brisées avec une plaque d’égout