Terzi aux côtés de Portesani : « Infrastructure, nous changeons »

CRÉMONE – «Sans infrastructures, les territoires ne grandissent pas, Crémone a été pendant trop longtemps le symbole d’un déficit infrastructurel honteux présent dans notre région, mais les choses sont en train de changer.” Ainsi, la conseillère aux Transports de la Région Lombardie, Claudia Maria Terzi, est arrivée cet après-midi dans la ville pour soutenir la campagne électorale du candidat de centre-droit, Alessandro Portesani. Au siège électoral de Novità à Crémone, le candidat à la mairie a « interviewé » le conseiller des transports, posant une série de questions d’intérêt stratégique pour notre territoire qui « doit trouver une nouvelle centralité dans la géographie socio-économique régionale ».

En premier lieu il y a la question du doublement de la ligne ferroviaire Milan-Mantoue et des inconvénients fréquents qui affectent les navetteurs crémonais. «Les travaux – explique Terzi – font partie depuis longtemps des priorités de la Région Lombardie et en effet le projet du tronçon Milan-Codogno a déjà été présenté. Nous travaillons actuellement sur les études du deuxième tronçon Codogno-Bozzolo.

Un maillon essentiel pour remédier aux retards chroniques affectant le parcours : «Sur une ligne aussi longue et scandaleusement à voie unique, il est impensable d’augmenter le nombre de trajets car une simple panne, en l’absence de voie alternative, compromettrait quand même l’ensemble du trafic sur la ligne. L’investissement de RFI et de la Région Lombardie est important, de l’ordre de centaines de millions d’euros et il faut maintenant veiller au respect des délais : pour le premier tronçon, les travaux devraient être achevés d’ici 2026″.

Des chemins de fer au Pô, les questions de Portesani se déplacent vers un autre point chaud du débat municipal : les ponts sur le Grand Fleuve. «En particulier celui de San Daniele Po et Casalmaggiore, qui dépassent nos limites administratives communales mais qui affectent la province et ses habitants – a précisé Portesani -. Nous pensons que Crémone doit assumer le rôle de capitale et être porteuse des besoins de tout un territoire. »

Sur ce plan également, Terzi rassure sur les engagements que la Région a pris de « faire inclure la rénovation du pont de Casalmaggiore dans le contrat du programme Anas. On ne peut pas insister sur la maintenance d’ouvrages de plus en plus proches de la fin de leur durée de vie. Évidemment, la construction de nouvelles structures nécessite un financement et un calendrier considérables. » Si pour Casalmaggiore on parle de 90 millions d’euros, pour San Daniele Po, dont le pont sera construit par la province de Parme, le timing reste incertain. Et des questions sur le calendrier se posent également concernant un autre chantier promis à la région depuis des années : l’autoroute Crémone-Mantoue. A ce sujet, Portesani attaque l’administration Galimberti qui «a évité le dialogue dans la Région, sans avoir le courage d’aller demander où il fallait demander».

En ce qui concerne les liaisons autoroutières, l’accent est mis avant tout sur le secteur de la production qui, selon les mots de Terzi, « ne peut pas faire croître un territoire sans les infrastructures nécessaires. Sur la question Crémone-Mantoue, l’avis (favorable) de la Région est également connu des Sassi. Au-delà de cela, il faut dire que nous sommes coincés dans une procédure judiciaire puisque Stradivaria, l’entreprise chargée de réaliser les travaux, a contesté notre résolution. Et plus généralement, le sujet s’inscrit dans le dialogue en cours avec le ministère sur le Tibre puisque les deux ouvrages sont complémentaires. Avec les gouvernements précédents, la question avait presque été laissée de côté, mais avec le ministre Salvini, nous avons obtenu à plusieurs reprises des engagements sur la faisabilité des travaux. De cette manière, la route Crémone-Mantoue ferait non seulement partie d’un projet plus vaste, mais donnerait également un sens au tronçon émilien du Tibre”.

Portesani a ensuite conclu en listant les autres priorités du territoire à apporter aux tables régionales sur le sujet des infrastructures. «Pour reconstruire le lien de confiance entre les différentes communes de la zone, nous devons donner de l’espace à tous les besoins, qui en fait sont nombreux», commente-t-il, citant la route Paullese et l’état d’entretien du périphérique de Crémone, dont la gestion devrait être confiée, dans le programme de centre-droit, à Anas.

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