“J’aide les autres à gagner.” Condamné

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ANCONA Lorsqu’il pariait, il était presque infaillible, puisque – selon lui – il avait développé une méthode statistique ad hoc pour éviter de faire de mauvais paris. Pour expliquer les astuces, il a également lancé une chaîne YouTube, intitulée “Quellicheilmago”, gagnant un bon nombre de followers. Il est dommage que, selon le parquet, tous les gains accumulés n’aient pas été déclarés au fisc, à tel point qu’il pouvait percevoir des revenus de citoyenneté.

Les sommes contestées

D’avril 2019 à novembre 2020, l’INPS lui avait versé 13 200 euros. Une somme illégitime, selon les résultats de l’enquête de la Guardia di Finanza et pour la juge Tiziana Fancello, qui a condamné le “mathématicien” (comme il s’est présenté à l’audience) à un an de prison, avec sursis. L’homme, un quinquagénaire originaire d’Ancône, a dû répondre de la violation de la loi spécifique sur la perception des revenus de citoyenneté. A l’audience, il a été défendu par les avocates Elena Martini et Cristina Bolognini. Avant la discussion, le prévenu a donné sa version des faits, expliquant qu’en réalité il n’était pas un joueur invétéré, mais un mathématicien qui faisait des paris pour « prouver que ma méthode fonctionnait ». Sur les réseaux sociaux, j’ai organisé des cours anti-jeu, expliquant aux enfants comment se comporter pour ne pas tomber dans la mentalité du joueur et donc ne pas être toujours un perdant. » Le problème, selon l’accusation, est qu’il n’a pas déclaré au fisc ces recettes, qui s’élevaient en 2017 à plus de 124 000 euros. Pourtant son ISEE était minime, au point de pouvoir bénéficier des revenus de citoyenneté. La demande a été déposée en mars 2019. Le mois suivant, premier décaissement. Les crédits se sont poursuivis jusqu’en novembre 2020. Durant cette période, toujours selon le parquet, il n’avait pas déclaré les modifications de revenus dues aux gains de jeu : 11 738 euros en 2019 et 13 538 en 2020. Il s’est justifié devant le juge en disant qu’il a collecté l’argent pour parier au nom des participants à ses cours (“Il y en avait 27 lors de la dernière session”), l’a mis sur une seule carte prépayée à son nom puis l’a investi dans les différentes plateformes de paris en ligne. Les rentes ? «Ils ont été immédiatement redistribués aux étudiants». Bref, le quinquagénaire ne s’est rien caché.

Service

«C’était un service que j’offrais gratuitement parce que je souhaitais uniquement faire connaître ma méthode mathématique, sur laquelle j’avais également rédigé un manuel», déposé dans la salle d’audience avec les relevés bancaires. «J’ai travaillé 4 ans dans le back office d’une agence de paris, j’ai vu trop de clients perdre : si le jeu est amusant, pourquoi perdre de l’argent ?». Et encore : «Je n’ai rien récupéré : une fois la séance terminée, j’ai rendu l’argent aux étudiants». Un appel est probable.

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Courrier Adriatique

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