Cagliari, à court de crédit et signes inquiétants. Certaines performances font mourir. Ranieri sans défense sans Mina, le match contre Lecce vaut un demi-salut

Cagliari, à court de crédit et signes inquiétants. Certaines performances font mourir. Ranieri sans défense sans Mina, le match contre Lecce vaut un demi-salut
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De Sergio Demuru

Créez un carré pour conserver la catégorie. Nous sommes maintenant au dernier tour. Cagliari, suite à la performance incolore de Gênes et à la défaite relative, risque de tout remettre en question après avoir ouvert un prêt avec une série de performances de niveau contre des équipes de premier niveau, ce qui avait laissé supposer qu’ils avaient trouvé le bon équipe et a permis à Ranieri de respirer une bouffée d’air frais, voir l’avantage sur l’avant-dernière place.

Pour le moment, l’Udinese est l’équipe qui occupe la dernière position qui serait reléguée, mais l’écart en faveur des rossoblù ne reste que de trois points. Et à quatre journées de la fin, avec douze points à gagner, les matchs démarrent. Chez les Ferrari de Gênes, malgré des absences qui n’étaient pas mineures, on a constaté une attitude trop complaisante et soumise, ce qui est inquiétant.

Equipe sans références, avec peu d’idées, à la merci de ses adversaires pendant presque tout le match. Une soirée incolore, à oublier vite. Cagliari a vu les fantômes d’un passé qui semblait disparu, oubliés dans un tiroir à double fermeture. Un retour en arrière difficile à digérer. La qualité et l’organisation d’une équipe de Gênes qui jouait détendue, sans soucis de classement, en ont souffert. La composante compétitive du rossoblù, qui aurait dû être considérée comme la motivation principale, n’était même pas visible de loin.

Lecce est le prochain obstacle, mais ce qui s’est passé à Gênes est nécessaire pour comprendre certaines conjectures et apporter des réponses. Ces derniers jours, après la confrontation interne avec l’équipe du Salento, Cagliari devra affronter deux difficiles matchs à l’extérieur, à Milan et à Sassuolo, pour terminer à l'”Unipol Domus” avec la Fiorentina. Un menu pas vraiment facile à digérer.

Pour cette raison, l’entraîneur devra essayer de relancer la machine, en faisant appel aux motivations perdues à Gênes. Les actifs en jeu sont trop importants. Les chutes de tension doivent être bannies immédiatement. L’entreprise a beaucoup investi pour maintenir la catégorie et voir certaines performances fait s’évanouir même les plus optimistes.

Il devient indispensable de frapper le ballon en entier contre Lecce, une autre équipe qui, comme Gênes, a un “statut” quasiment calme avec ses trente-six points. Mais cela ne veut pas dire qu’il sera conforme. Nous devons retrouver le bon esprit et la bonne détermination. En cela, Ranieri s’est montré passé maître dans la motivation de son équipe. En récupérant le plus grand nombre de blessés. Surtout dans la phase défensive, où il n’est pas facile d’abandonner des éléments comme Dossena et Mina, qui compensent d’autres défauts par leur physique. Et notamment le Colombien, qui a le droit de « leadership » pour commander l’ensemble du département.

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